Coronavirus : le dépistage à l'haleine bientôt possible grâce à un nez électronique

  • Par Antho
  • Publié le 10 décembre 2020 à 18:15, modifié à 18:57

Tous les moyens sont déployés pour dépistés le Covid-19 ! Après les tests par écouvillon nasopharyngé (terme autrement plus classe que grande brosse à manche qui t’explose le pif) et les prélèvements salivaires, on pourrait assister dans un futur proche à un dépistage d’un nouveau genre « à l’haleine ». Des chercheurs français planchent activement sur un prototype de dépistage basé sur l’odeur laissée par le Coronavirus chez des patients infectés. On arrête pas le progrès ! Attention, ça ne veut pas dire qu’il faut se mettre à suspecter les personnes à l’haleine piquante. Là, pas besoin de vaccin. Généralement une menthe suffit.

Dépister le Coronavirus avec un nez électronique

Coronavirus : le dépistage à l'haleine bientôt possible grâce à un nez électronique

On connaissait les alcootests pour déceler des traces d’alcool dans l’haleine, on pourrait bientôt découvrir le « nez électronique » qui détecte le Covid-19 dans les effluves buccales. Comme le rapporte Le Figaro, le virus laisse des molécules dans l’haleine, très peu, mais juste assez pour être détectées par le dispositif. Celui-ci serait ainsi en mesure de dépister le Covid-19 chez quelqu’un et ce même en l’absence de symptômes. On parle bel et bien de la fin de la baguette dans le nez qui fait lâcher une petite larme de souffrance !

Et puis le nez électronique présente le double avantage d’être rapide et pas cher.

Coronavirus : le dépistage à l'haleine bientôt possible grâce à un nez électronique #2

Rappelons au passage que l’idée du dépistage du Covid-19 par l’odeur n’est pas vraiment nouvelle. A l’école vétérinaire d’Alfort, un projet avait été lancé pour apprendre à des chiens à détecter le virus par ce moyen.

Mais il y a un mais…

Un outil de test du Coronavirus encore au « stade intermédiaire »

Coronavirus : le dépistage à l'haleine bientôt possible grâce à un nez électronique #3

« Pas plus de 10 euros » explique le professeur Djillali Annane, chef du service de médecine intensive et réanimation à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches. C’est vrai que c’est pas cher. Mais avant d’en arriver là, il va falloir en rassembler de l’argent. Beaucoup.

Les chercheurs qui œuvrent pour nous épargner une intrusion nasale précisent que le prototype de nez électronique en est encore au « stade intermédiaire ». Leur espoir pour faire accélérer les choses réside dans une collecte de fonds auprès de l’Agence nationale de la recherche grâce à la publication de leurs travaux dans eBioMedicine.