Test Jumping Sumo : un drone qui roule et qui saute

  • Par Aleksis
  • Publié le 19 février 2015 à 09:00, modifié le 10 avril 2022 à 21:02

On vous parlait hier du Rolling Spider de Parrot (retrouvez notre test en suivant ce lien) mais nous avons aussi eu le plaisir d’essayer le mini-drone Jumping Sumo.

Pour ceux qui ne connaissent pas, Parrot est une marque française principalement connue pour ses casques audio de qualité (je pense au casque Zik, créé en collaboration avec le designer Philippe Starck) mais aussi pour son AR Drone, l’un des premiers drones dignes de ce nom lancés sur le marché Français (et mondial).

Cette année Parrot se lance dans les mini-drones avec notamment le Jumping Sumo dont nous allons vous parler dans ce test.

Test Jumping Sumo : un drone qui roule et qui saute

Un mini-drone qui en a sous le capot

Au niveau des caractéristiques, ça donne ça :

Application
  • App gratuite FreeFlight 3 compatible avec smartphones et tablettes sous iOS et Android™, et sous Windows 8.1 et Windows Phone 8.1
Connectivité
  • Génère son réseau Wi-Fi® (AC) 2.4 ou 5 Ghz
Portée
  • Jusqu’à 50 mètres en champ libre
Tenue de cap
  • Centrale inertielle avec un gyroscope et un accéléromètre
Caméra
  • Grand angle : le flux est retransmis, en streaming, sur l’écran du smartphone ou tablette de pilotage
  • Résolution : 640 x 480 px, 15 images par seconde
Batterie
  • Lithium-Polymer et amovible (compatible avec Rolling Spider)
  • Autonomie de 20 minutes et recharge complète en 1er heure
Vitesse
  • Roule à 2 m/s (7 km/h)
Son
  • Un haut-parleur produit des animations sonores en fonction des humeurs de votre Jumping Sumo
  • Plusieurs ambiances sont disponibles et vous pouvez les personnaliser
Indicateurs
  • Des yeux lumineux indiquent le statut du Jumping Sumo
Dimensions
  • Roues écartées : 185 x 150 x 110 mm
  • Roues rétractées : 143 x 150 x 110 mm
Poids
  • 180 g
Contenu du pack
  • 1 Jumping Sumo
  • 1 câble micro-USB
  • 3 stickers
  • 2 patins en caoutchouc
  • 1 batterie
  • 1 guide de démarrage rapide
OS
  • Linux. SDK disponibles pour les développeurs

Le mini-drone porte bien son nom, le Jumping Sumo est très compact : sa structure en plastique a l’air relativement fragile, mais il n’en est rien.

Le drone est très résistant (il a survécu à une chute dans un escalier sans aucun soucis) et très léger.

Bien sûr le seul centre de gravité se trouve au centre de l’appareil, principalement lesté par le système de saut.

Test Jumping Sumo : un drone qui roule et qui saute #2

Prise en main du Jumping Sumo

C’est tout simple. Il faut tout d’abord télécharger l’application FreeFlight 3 (la même que pour le Rolling Spider) disponible pour iOS, Android et Windows Phone.

Une fois allumé le drone émet son propre réseau Wi-fi auquel il faudra simplement vous connecter.

Lancez l’application et vous aurez alors accès aux commandes de ce petit monstre.

L’appli, outre le fait qu’elle permette de conduire le drone, permet aussi de créer des itinéraires à suivre (avancer d’un mètre, tourner sur la droite, etc.) qui rendent l’expérience très complète (NDLR: et ne sont pas sans rappeler le langage de programmation LOGO).

Des statistiques d’utilisation peuvent aussi être récupérées après inscription sur l’AR Drone Academy :

Test Jumping Sumo : un drone qui roule et qui saute #3

La batterie est dotée d’une capacité de 550 mAh, ce qui laisse environ 15 minutes de jeu si on ne le fait pas trop sauter.

Car oui, à l’instar de nos vieilles voitures téléguidées et comme sa cousine la Rolling Spider l’autonomie n’est pas très élevée, mais c’est suffisant pour passer un petit moment fun.

Bien sûr, je recommande l’achat d’une batterie supplémentaire quand on sait que le temps de charge est d’environ deux heures.

Le Jumping Sumo est doté de deux larges roues qui lui permettent d’accomplir tout plein d’acrobaties avec une agilité assez surprenante.

Ces roues sont suffisamment larges pour rendre l’appareil maniable, cependant leur matière a du mal à accrocher sur certaines surfaces et obstacles (fil qui traîne, moquette et tapis…).

Passé une dizaine de mètres, la caméra embarquée accuse un retard sur l’affichage, qui devient gênant rapidement.

Mais le but du Jumping Sumo n’est pas d’aller explorer des grottes souterraines, mais bien de s’amuser à piloter un petit bolide (qui monte jusqu’à 7km/h en pointe).

Test Jumping Sumo : un drone qui roule et qui saute #4

Des sauts de 80 cm

L’intérêt principal du Jumping Sumo, comme son nom l’indique, est qu’il peut sauter, et je ne parle pas d’un petit saut ridicule de 2 cm, on atteint les 80 cm de haut assez facilement.

Comment est-ce possible ?

Un système de ressort/piston à l’arrière du drone s’arme et propulse le Sumo haut dans les airs.

Deux modes de sauts sont proposés :

  • le saut en hauteur
  • ou le saut en longueur (utile dans des escaliers par exemple)

Il est aussi possible de combiner plusieurs mouvements via l’onglet Animations.

Test Jumping Sumo : un drone qui roule et qui saute #5

Test Jumping Sumo : un drone qui roule et qui saute #6

Le mini-drone Jumping Sumo est au final un excellent petit gadget qui devrait plaire aux enfants comme aux plus grands.

Polyvalent, il pourra faire la course tout comme effectuer des manœuvres compliquées avec son programmateur de déplacements, ou tout simplement rouler.

Parrot qui avait déjà révolutionné les drones réussit à redonner un souffle nouveau à ce segment, merci à eux pour le prêt !