A l’occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024, la ville prévoit de mettre en service Volocity, un service inédit de taxis volants. Cinq bases devraient être construites d’ici l’an prochain dans la capitale avec 2 lignes de taxis volants pour relier respectivement Paris à Versailles et l’aéroports Charles-De-Gaulle à celui du Bourget.
Des taxis volants à Paris pour les JO 2024
Ce qui relevait il y a encore quelques années de la science-fiction est en train de devenir réalité : vous pourrez bientôt traverser paris en taxi volant pour éviter les embouteillages.
Comme vous vous en doutez, il n’y aura pas non plus 10 000 Volocity dans les airs pour les JO, on doute donc que ce nouveau moyen de transport permette de désengorger significativement l’afflux massif de touristes pendant l’événement.
Un test de vol encourageant pour le Volocity
Le Volocity a déjà effectué un test de vol de 10 minutes en novembre dernier qui a été plutôt concluant. L’engin peut voler à une vitesse de 110 km/h en étant alimenté par 9 batteries qui lui permettent de parcourir environ 35 kilomètres. Il faudra tout de meme avoir le coeur bien accroché, car avec ses 18 hélices, il volera à une altitude moyenne de 500 mètres.
Pour le moment le Velocity ne peut pas encore accueillir officiellement de passagers, il doit d’abord obtenir la certification de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA), mais les choses sont en bonne voie.
Deux lignes de taxis volants à Paris
Comme on vous l’expliquait ci-dessus, le Volocity permettra de relier Paris à Versailles via l’héliport d’Issy-Les-Moulineaux et l’aérodrome de St Cyr l’Ecole sur une première ligne. La deuxième ligne reliera les aéroports de Charles-De-Gaulle et du Bourget à Paris intramuros.
Ces 2 lignes permettront un gain de temps conséquent, puisqu’il ne faudra que 17 minutes pour relier Le Bourget à Paris contre une heure de voiture.
On peut légitimement se demander si ces véhicules présentent un réel avantage sur des hélicoptères standard. Leur principal avantage est qu’ils fonctionnent à l’électrique et font donc beaucoup moins de bruit qu’un hélicoptère classique tout en consommant beaucoup moins.
Mais ces avantages ont un prix, et un trajet en Volocity coutera dans les 200€, meme si Jean Christophe Drai, directeur commercial de Velocopter explique que « l’objectif est de s’aligner sur les prix pratiqués par Uber ».
La RATP impliquée de près dans le projet Volocity
Ce projet de taxi volant est mené de concert avec la RATP : c’est la société de transport qui décidé de l’endroit où construire le vertiport, plateforme depuis laquelle les passagers embarqueront, à Paris. Il y en aura d’ailleurs un autre à Austerlitz à côté de la cité de la mode.
La RATP travaille également avec les hôpitaux pour permettre au Volocity de transporter du matériel, des blessés ou des médecins plus rapidement.
Augustin Romanet, le PDG d’ADP qui gère le aéroports de Roissy, du Bourget et l’aérodrome de Pontoise où le Volocity a été concue, donne un exemple concret d’une utilisation du Volocity par des services secours : « Imaginez un automobiliste bloqué dans un bouchon sur l’A15 entre Paris et Pontoise et qui est pris par un malaise cardiaque. Des secours d’urgences pourraient utiliser ce type d’aéronef ».
A horizon 2030, Velocopter espère pouvoir concevoir des Volocity autonomes et déployer ce type de véhicule sur de nombreuses lignes, mais la concurrence sur le marché des taxis volants s’annonce déjà féroce…