Témoignage : World of Warcraft, ou comment j’ai replongé

  • Par Amity
  • Publié le 10 août 2012 à 10:04, modifié le 28 janvier 2021 à 20:36

Après quelques pérégrinations internautiennes sur mon ordinateur, navigant de ventes privées en ventes privées, et après avoir écumé tous les sites à la con existants, j’ai dû me faire à l’idée que Oui. Je m’emmerde.

Pas tant que je n’ai rien à faire, bien au contraire, j’ai même la vie plutôt bien remplie. Rien qu’avec Geek ô Féminin, je pourrais passer des heures à vous partager du contenu et des news pour geek sans problème. Ce n’est pas les idées qui manquent. Mais Amity a un défaut. Amity a un vice. Amity est une flemmarde ascendante gameuse.

A titre d’exemple, Amity, pendant ses années facs, a préféré ressortir son Caesar 2 et y jouer jusqu’à 4 heure du mat’ plutôt que de réviser ses partiels de droit des affaires internationales … Résultat ? Un magnifique 0,5/10 à l’oral (oui c’est tout à fait possible d’avoir ce genre de note quand on préfère poutrer des barbares plutôt que de lire son chapitre II – B – 2) – 1.

Ce qui fait de moi une mi-geek mi-raisin m’a poussée à me poser cette question : dois-je, au bout de 2 ans d’absence, retourner sur World Of Warcraft ?

Témoignage : World of Warcraft, ou comment j’ai replongé

World of Warcraft, un jeu qui a de la bouteille

Avec plusieurs années au compteur, World of Warcraft a su dégommer un par un tous les MMORPGS du marché. Je pensais sincèrement que Star Wars : The Old Republic allait changer la donne avec une claque visuelle surprenante. Hélas, difficile de supplanter plusieurs années d’expérience client. WoW a gagné en gameplay, en ergonomie et en équilibre. La prise en main est facile et la réactivité est réelle. Chose qui a manqué cruellement à beaucoup d’autres MMORPGs que j’ai pu testé au cours de ces années.

WoW c’est un peu comme le p’tit copain qu’on a eu très jeune et avec qui on s’est marié. On s’en lasse parfois, mais quand on pense à le quitter, on se rend compte à quel point on y est attaché. La perspective de recommencer à 0 une nouvelle relation avec un autre, moins mature, est peut-être excitante au début mais cette excitation retombe aussi vite qu’elle est montée. Je me vois encore en jeune Jedi innocente, les yeux plein d’étoiles devant les graphismes et les sorts-comme-au-cinéma, et puis quand est venu le temps de faire du contenu un peu plus important aussi bien en pve qu’en pvp, la déception ne s’est pas faite attendre.

Retrouver une existence virtuelle ?

Quand on a fait partie des hyper intégrés sur un serveur. Quand son existence de « fat joueur » n’était plus à prouver, on peut légitimement se demander si l’on retrouvera des anciens qui se souviendront de nous. Reprendre depuis le début, dans une société virtuelle qui ne te connaît plus reste un frein à toute reconnexion.

Paradoxalement, ce paramètre permet aussi de se prémunir contre un danger bien réel : l’addiction. Il faut arrêter de se voiler la face une petite minute.

Oui, les MMORPGs, comme tout univers persistant, provoquent des addictions. Je ne parle pas du père de famille qui xp entre le dîner et le film de deuxième partie de soirée. Non ! Je parle d’une Amity qui pouvait squatter le jeu de midi à 5 heures du matin, qui pouvait refuser une sortie, ou une soirée juste pour poutrer du hordeux et déboiter un boss.  Et mon cas est loin d’être l’exception …

Un add-on qui fleure bon le panda !

Dernier argument pour se remettre sérieusement à WoW, c’est l’add-on prévu pour le 25 septembre : Mists Of Pandaria.  Concrètement Mists Of Pandaria c’est quoi ?

Il n’y a aura pas un dépoussiérage Cataclysmien, mais un nouveau monde avec une nouvelle race : les pandarens, qui pourra se jouer coté Horde comme coté Alliance. Vous rêviez de combattre aux cotés de Kung Fu Panda ? C’est chose faite ! D’inspiration chinoise, le décor est hyper coloré et frais, une touch légère qui manquait à l’univers de World Of Warcraft (et ramènera sans aucun doute une flopée de gamins émerveillés par ce gros nounours). Il y aura également une nouvelle classe d’introduite : les moines, avec la possibilité de monter jusqu’au niveau 90.

Bref, sans aller dans le détail, c’est un gros contenu qui nous attend et qui ramènera très certainement les nombreux joueurs perdus dans Star Wars, League of Legends et Diablo 3. De mon coté, comme c’est écrit dans le titre, j’ai replongé, comme une junky en manque de reconnaissance virtuelle. Après ce témoignage saisissant, je vous donne donc rendez-vous sur le serveur du Culte de La Rive Noire, coté beau (Alliance). Et pour le pseudo, cherchez pas bien loin hein

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