Tous les moyens sont déployés pour dépistés le Covid-19 ! Après les tests par écouvillon nasopharyngé (terme autrement plus classe que grande brosse à manche qui t’explose le pif) et les prélèvements salivaires, on pourrait assister dans un futur proche à un dépistage d’un nouveau genre « à l’haleine ». Des chercheurs français planchent activement sur un prototype de dépistage basé sur l’odeur laissée par le Coronavirus chez des patients infectés. On arrête pas le progrès ! Attention, ça ne veut pas dire qu’il faut se mettre à suspecter les personnes à l’haleine piquante. Là, pas besoin de vaccin. Généralement une menthe suffit.
Mais il y a un mais…
« Pas plus de 10 euros » explique le professeur Djillali Annane, chef du service de médecine intensive et réanimation à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches. C’est vrai que c’est pas cher. Mais avant d’en arriver là, il va falloir en rassembler de l’argent. Beaucoup.
Les chercheurs qui œuvrent pour nous épargner une intrusion nasale précisent que le prototype de nez électronique en est encore au « stade intermédiaire ». Leur espoir pour faire accélérer les choses réside dans une collecte de fonds auprès de l’Agence nationale de la recherche grâce à la publication de leurs travaux dans eBioMedicine.