Tous les médecins de l’époque médiévale n’étaient pas des charlatans, même si quelques Merlin l’enchanteur œuvraient dans des geôles sombres… Des chercheurs anglais ont déterré une recette vieille de plus de 1000 ans, plus efficace que les remèdes modernes contre les infections.
Ils trouvent un remède miracle contre les infections dans un vieux manuscrit médiéval
« Les antibotiques c’est pas automatique ». Ce slogan bien connu n’est pas là que pour faire plaisir aux adeptes du bio, mais souligne le problème de la résistance aux antibiotiques. En en prenant trop souvent pour tout et n’importe quoi on les rend de moins en moins efficaces, ce qui pourrait entraîner jusqu’à 10 millions de décès par an d’ici 2050.
Pour remplacer ces petits cachets, des chercheurs britanniques ont entamé un voyage dans le temps et ils ont découvert une alternative naturelle très efficace dans un manuscrit médiéval.
Surnommé le collyre de Bald, cette recette est composée d’ingrédients naturels presque tous familiers :
- de l’oignon
- de l’ail
- du vin
- et aussi des sels biliaires prélevés sur l’estomac d’une vache
Seul le dernier ingrédient est donc un peu plus difficile à trouver en supermarché (quoique, chez Lidl …)
Ce traitement permet de lutter contre les infections à biofilm – des communautés de bactéries qui résistent aux antibiotiques – comme expliqué dans la revue Nature.
Un remède naturel très utile pour les diabétiques
Même si votre corps a développé une résistance aux antibiotiques, cette décoction naturelle sera efficace pour lutter contre les infections, dont en particulier les infections du pied dues au diabète.
Rappelons qu’incorrectement traitées ces infections peuvent conduire à une septicémie et donner lieu à amputation.
Ces remèdes ne sont pas encore commercialisables, mais ils pourraient être adaptées à court terme par l’industrie pharmaceutique :
« Il s’agit de la tâche difficile de trouver plus d’informations et de voir si elles pourraient être développées en quelque chose d’utile sur le plan clinique », a déclaré Freya Harrison, microbiologiste à la School of Life Sciences de l’Université de Warwick au Royaume-Uni et auteur de l’étude.
Le recours à des ingrédients plus naturels est une tendance de fond, et les remèdes de grand-mère reviennent à la mode, avec des préparations à base de miel, de vinaigre, ou même du sang de dragon de Komodo…