Détecter les maladies à partir de l’haleine des patients, cela peut sembler un peu fou. C’est pourtant le pari fou que s’est lancé une équipe de chercheurs du Technion-Institut de technologie d’Israël. L’outil d’analyse aussi gros qu’une puce pourrait détecter pas moins de 17 maladies et pas des moindres…
Des avantages certains
L’outil de diagnostic intelligent a été construit à partir… de nanoparticules d’or ! Il contient des particules spécialisés qui détecte dans l’haleine des combinaisons de COV traduisant la présence d’une maladie. Pour identifier précisément les COV liés à des maladies les chercheurs ont récupéré 2808 échantillons d’air expiré sur 1404 sujets diagnostiqués avec les 17 maladies de la liste à savoir :
- cancer du poumon
- cancer du colon-rectum
- cancer du cou
- cancer de l’ovaire
- cancer de la vessie
- cancer de la prostate
- cancer du rein
- cancer de l’estomac
- maladie de Crohn
- rectocolite hémorragique
- syndrome de l’intestin irritable
- maladie de Parkinson
- sclérose en plaques
- hypertension artérielle pulmonaire,
- pré-éclampsie
- maladie rénale chronique
D’autres maladies pourraient bien sûr venir s’ajouter à cette liste déjà bien longue. L’outil serait actuellement capable de détecter les maladies de la liste avec une efficacité de 86%. Le procédé n’en est qu’à ses débuts et il faudra procéder à des échantillons plus importants avant d’envisager l’utilisation de ce genre d’outils de diagnostic miniaturisé en médecine. Et à quand des nanorobots pour les soigner toutes ?