La publicité traditionnelle dans les journaux, à la télévision ou sur les murs et est en train de lentement disparaitre au profit de dispositifs dynamiques. Le remplacement d’une communication de masse subie par une communication ciblée et interactive n’est plus de l’ordre de la science-fiction : il est déjà là.
La publicité est une plaie quand elle vient perturber une autre expérience
Pas besoin de faire un grand sondage pour se rendre compte que la publicité est quasiment toute le temps perçue négativement.
Sur internet :
- elle fait des certains sites de vrais sapins de Noel (oui ici aussi)
- et elle nous épie afin de présenter des publicités en rapport avec nos habitudes de surf en ligne
A la télévision ou sur YouTube :
- elle coupe nos programmes en plein milieu
- ou vient parasiter notre expérience de visionnage avec des pop-up agressifs
Dans l’espace public, c’est à dire sur les murs :
- elle pollue notre espace visuel (métro, bords de route, panneaux d’affichage)
- et on ne la regarde quasiment plus
Bref pas besoin de donner plus d’exemples : elle dégrade beaucoup trop souvent notre expérience de consommation de contenus avec des messages qui la plupart du temps ne nous intéressent pas.
La publicité étant incontournable, un bon ciblage permet de la rendre beaucoup plus utile
Il faut bien comprendre que la publicité est la principale source de revenu des fournisseurs de contenus (journaux papier, sites médias, réseaux sociaux, chaines de télévision, etc.) en plus d’etre un outil indispensable pour faire connaitre une marque et ses produits. Si on prend l’exemple du petit écran, les seuls endroits où vous ne verrez jamais de publicités sont les chaines payantes sur abonnement comme Netflix ou Canal Plus.
La seule façon efficace de faire disparaitre les publicités d’un media sans le tuer n’est pas la mise en place d’un AdBlocker (si un média n’a plus de revenus il fermera), mais le passage par l’étape carte bleue. En poussant la logique jusqu’au bout, il vous faudra également abandonner toute une panoplie de services « gratuits » comme Google, Facebook ou Gmail, qui vivent grâce à l’écosystème publicitaire en exploitant vos données comportementales.
C’est possible mais qui est réellement prêt à payer 10 euros par mois pour chacun de ces services en échange de la disparation de la pub ? Quasiment personne !
Si maintenant on part du principe que la publicité est un passage obligé pour éviter de sortir le porte-monnaie, vaut-il mieux que les publicités soient choisies en fonction de vos centres d’intéret ou bien qu’elles soient génériques ? Dit autrement si vous êtes gamer, préférez-vous etre exposé à une publicité pour Pampers ou pour un robot de cuisine, ou bien à une publicité qui fait la promotion d’un nouveau FPS ?
Dans la meme logique, préférez-vous un panneau d’affichage classique qui affiche des pubs déjà périmées (et on ne parle meme pas de la masse de déchets liée aux renouvellement des supports) ou des affichages dynamiques qui s’adaptent à vos préoccupations du moment ?
L’affichage dynamique transforme l’expérience publicitaire en expérience d’achat
Sur les points de vente et dans les centres commerciaux l’affichage dynamique a déjà remplacé quasiment partout le papier et la colle. Les écrans qui étaient apparu en magasin il y a quelques années et sur lesquels étaient diffusés de simples vidéos continuent d’évoluer vers des dispositifs de plus en plus simples à utiliser et de moins en moins couteux pour les commerçants.
En place de simples télévisions branchées à des magnétoscopes, les points de vente on désormais un choix très vaste de formats pour ces écrans intelligents. Il est beaucoup plus simple de changer les contenus qui y sont diffusés en fonction de l’actualité du point de vente ou des événements saisonniers :
- promotions
- soldes
- ventes flash
- vidéos de démonstration de nouveau produits
- opérations spéciales
- etc
Alors que cela relevait encore de la science-fiction il y a quelques années (ou plutot du gros bricolage de geek) il est désormais possible de paramétrer en 3 clics des affichages multiples synchronisés, pour diffuser la meme information sur plusieurs écrans ou encore des contenus liés les uns aux autres.
Un supplément de valeur pour les clients comme pour les commerçants
Comme vous vous en doutez, de tels dispositifs permettent d’attirer beaucoup plus agréablement l’attention des clients et donc de booster les ventes.
Tout comme la publicité ciblée évoquée en début d’article, la personnalisation, parfois meme en temps réel, des messages diffusés ajoute une dimension informative aux publicités ce qui rend les messages réellement porteurs de valeur informative, et donc utiles pour le client.
Ces écrans, parfois interactifs, sont de plus très utiles pour vous faire patienter quand vous êtes dans une queue ou encore pour collecter des données client afin de mieux comprendre leurs besoins et attentes.
Des études ont montré que 66% des clients estiment passer trop de temps à trouver un produit qui leur plait, 36% des clients souhaiteraient davantage d’aide dans leur recherche et 63% des consommateurs souhaitent recevoir des réductions personnalisées des enseignes dans lesquelles ils ont une carte de fidélité.
Comme sur internet, la collecte d’informations et un meilleur ciblage des publicités permettent donc de rendre l’expérience d’achat plus agréable.
Ce n’est donc pas un hasard si les écrans interactifs se multiplient dans tous les secteurs (banques, supermarchés, transports, livraison, etc.) et pas uniquement dans les commerces.
La crise sanitaire, dont on espère etre bientôt sortis, aura au moins démontré un point de façon indiscutable : la digitalisation de notre quotidien est en marche, et cette dynamique n’est pas prête de s’arreter. La question n’est donc plus de savoir si on est pour ou contre ces changements, mais si on souhaite ou pas prendre du retard sur une mutation déjà en cours…