Habituellement, que ce soit dans les blockbusters ou dans les jeux vidéo, les aliens envahissent les Etats-Unis, voire juste New-York. Changement de décor pour ce premier jeu africain, conçu et réalisé au Kenya.
Nairobi X, le FPS d’Andrew Kaggia
Le scénario est classique : une arme surpuissante, dont des aliens veulent s’emparer pour détruire la Terre. Seulement cette fois, l’arme est cachée dans la coupole du Centre de Conférence International Kenyatta, à Nairobi. L’idée paraît logique : le continent africain représente un cinquième des terres émergées, un terrain d’atterrissage plutôt sympathique quand on vient de l’espace, non ?
La cinématique du début met immédiatement dans l’ambiance : « Soldat, votre mission est simple : défendez Nairobi… avant qu’il ne soit trop tard ».
Lancé au mois de juin, le jeu s’est fait connaître très rapidement, et plus de 21 000 téléchargements de la version mobile avaient été enregistrés fin juillet.
Une réussite personnelle
Andrew Kaggia s’est débrouillé pour apprendre seul à la fois la programmation et l’animation. Il explique qu’il a créé Nairobi X seul. Il a « investi 5000$ et perdu 15 kg pour faire ces six heures de jeu ».
Ces sacrifices ont porté leurs fruits, notamment grâce à la volonté d’Andrew de rendre son jeu rentable. La publicité se retrouve un peu partout dans le jeu : Red Bull, Land Rover, CBA… Ce premier jeu sera vraisemblablement le premier d’une longue série, puisque comme l’annonce le créateur « on pourrait faire débarquer des aliens partout en Afrique ! »
Si les internautes ont plébiscité Nairobi X, ce n’est pas le cas du Ministère de la Culture, qui n’a fait aucun commentaire sur cette réussite. Andrew Kaggia reste convaincu qu’il faut investir dans le domaine vidéoludique, notamment en créant une écoles pour former les jeunes au métier de développeur.
https://youtu.be/CdN3WZQ53Ec
Nairobi X est entièrement gratuit, et vous pouvez le télécharger pour Android ou PC Windows directement sur nairobi-x.com/.
Et un grand bravo a Andrew pour avoir mené ce gros projet seul jusqu’au bout !