Oulaaaah ! Un test de jeu vidéo ? Oui, cela est relativement rare dans nos colonnes mais nous aimons bien vous faire découvrir des jeux auxquels vous ne penseriez pas forcément parce que le marketing qui gravite autour est juste pourri.
Red Orchestra fait partie de ces jeux cités plus haut, le premier opus se classant comme jeu « indépendant » et étant donc très difficile à appréhender… Pour le second, c’est pareil. Déjà pour commencer, situons le contexte du jeu qui est plus que « banal » : La Seconde Guerre Mondiale.
Alors oui, ça a été vu et revu, mais pour une fois ce ne sont pas les Américains contre les Allemands, mais les Russes contre les Allemands (Je sais, Call of duty 2 l’avait déjà fait, mais ça reste plutôt rare…).
Pourquoi ce jeu est-il plus difficile ?
Contrairement aux grosses productions de ces dernières années qui tendent à « faciliter » la vie du joueur avec des hitbox énormes (voir le lexique plus loin), un personnage digne des supers héros et une gestion de la balistique un peu fantaisiste (les balles vont tout droit et parcourent toutes le champ de batailles simultanément), Red Orchestra se veut tout simplement plus réaliste.
Pour exemple, si vous voulez toucher un adversaire, il faudra bel et bien le viser lui ! Pas un centimètre sur la gauche ni sur la droite,non, vous devrez faire preuve de précision et vous ne serez pas aidé par l’ordinateur !
Attention ce paragraphe est technique et chiant à souhait pour les néophytes
De plus, la gestion de la balistique est assez poussée sans toutefois l’être TROP. Je veux dire par là que lorsque vous tirez, la balle va mettre du temps à atteindre sa cible (la vitesse moyenne d’une balle, rappelons-le, est de 780 à 800 mètres/seconde, ce qui parait rapide mais quand la cible bouge, il faut prévoir un décalage.) et cerise sur le gâteau, la trajectoire ne sera pas forcément rectiligne. Celle-ci est légèrement courbée lors de l’utilisation d’un fusil, par exemple.
De plus, le jeu comme beaucoup de nos jours, prend en compte les obstacles, c’est à dire que si vous tirez dans un mur et qu’il y a quelqu’un derrière,il sera blessé et non pas tué sur le coup. Autre petit bonus que l’on doit au réalisme, vous devez appuyer votre fusil sur une surface dure pour être plus stable et précis, car oui, ces vielles pétoires pèsent une tonne. Forcément, ça bouge un peu (un logo apparaîtra en bas à gauche quand vous serez bien stables). Bon, si je ne vous ai pas encore/déjà perdu, continuons avec d’autres petites joyeusetés !
Votre personnage n’est pas un super héros, c’est un homme, un vrai, qui a 40 kg de matos sur lui ce qui veut dire qu’il ne piquera pas un sprint pendant 10mn non-stop ! Ca fatigue ! Dans la même optique, vous avez une gestion du moral de votre personnage : si vous vous la jouez un peu solo derrière les lignes ennemies, il va se mettre à flipper et sa vision va se troubler. Même problème de vision si des balles fusent au dessus de votre tête. Bref, ce personnage est comme vous et moi, en plein milieu d’un champs de bataille et oui, il se chie dessus ! Votre personnage pourra bien entendu se mettre à couvert pendant le combat, ou se cacher dans l’angle d’un bâtiment pour être moins visible
Maintenant, pour ce qui est de la gestion des dégâts, comme pour le reste du jeu, c’est assez réaliste. Plusieurs types de dégâts et cas de figure sont possibles dont le plus simple : vous mourrez sur le coup et c’est fini, on en parle plus.
Le second : vous êtes touché mais de manière sommaire (une balle dans le mollet ou dans le bras) et vous pouvez poser un bandage et faire cesser le saignement. Et enfin le troisième et dernier qui est une nouveauté dans ce genre de jeu : la mort prochaine !
En effet, si un de vos organes vitaux est touché mais que vous ne mourrez pas sur le coup, il vous restera quelques secondes d’agonie, vous pourrez toujours tirer, mais votre vision se troublera progressivement jusqu’à la mort.
Bon, c’est bien beau tout ça mais comment se passe réellement une partie ?
Lorsque vous arrivez sur le serveur, vous choisissez votre camp et votre équipement (pour favoriser le dynamisme du jeu, il y a une limite d’équipement. Il ne faudrait quand même pas se retrouver avec 32 joueurs à sniper, ce serait sacrément chiant). Une carte va alors s’ouvrir et vous devrez choisir votre point de respawn et attendre de ressusciter (ça ne dépassera pas 20 secondes).
Maintenant place à l’action : si vous êtes perdu au début, en appuyant sur M, vous aurez accès à la carte. Sinon, suivez le mouvement ! Je vous préviens de suite, votre durée de vie n’excédera pas quelques secondes si vous ne faites pas attention et que vous courrez partout.
Je n’ai pas encore essayé la partie « Tank » mais je vais vous parler de mon expérience dans le 1er opus car le reste du jeu ressemble pas mal au 1er.
Le tank peut donc accueillir 3 personnes : un aux commandes, un dans la tourelle pour les tirs au canon et enfin un à la mitrailleuse. Bien entendu vous pouvez l’utiliser si vous êtes tout seul, mais vous devrez passer d’un poste à l’autre.
Pour ce qui est de graphisme…
C’est vraiment sympa à voir. Ce n’est pas le plus beau jeu du monde mais il se défend bien : je vous laisse juger via la capture d’écran. Les animations des personnages sont bonnes sans toute fois être exceptionnelles. Par contre, je vous conseille de mettre vos drivers à jour car j’ai eu quelques souci de ce côté là.
Si après tout ça vous vous dites que ce jeu semble être « chiant », je peux vous assurer que non. Car tuer un ennemi avec votre pétoire est juste jouissif et on en redemande aussi sec ! De plus, l’ambiance est exceptionnelle avec des parties en mutli pouvant regrouper jusqu’à 64 joueurs !
PS: Je vous conseille de ne pas aller sur les serveurs qui dispose de 64 joueurs, ils ne sont pas encore super stables. Contentez vous des serveurs limité à 48 joueurs.
Disponibilité : Le jeu est disponible sur STEAM au prix de 34.99€.