Ce bar est réservé aux gens de mauvaise humeur

  • Par Antho
  • Publié le 23 octobre 2021 à 10:56, modifié à 11:16

A Tokyo, un bar pas comme les autres vient d’ouvrir. Ces gérants semblent avoir compris une chose essentielle sur la vie et sur les gens : certaines personnes détestent l’un et l’autre ! Alors si vous aussi vous n’êtes « pas du matin », si vous ne supportez pas l’idée qu’on vous adresse la parole avant votre premier café ou si tout simplement vous aimez vous morfondre dans votre mauvaise humeur, voici votre nouvelle adresse :  Negative Cafe and Bar Mori Ouchi…

Un bar pour les détester tous…

Ce bar est réservé aux gens de mauvaise humeur

En exclusivité mondiale, Tokyo inaugure son tout premier bar réservé aux personnes de mauvaise humeur. Le Negative Cafe and Bar Mori Ouchi se trouve en plein quartier de Shimokitazawa et n’ouvre ses portes qu’aux pessimistes de service, aux sanguins, aux rageux, bref, à toute personne qui se plait parfois à s’imaginer entrain de sortir d’un long coma pour découvrir avec joie que l’humanité a disparu sans laisser de trace.

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C’est quand même mieux que le placard de fournitures au boulot, non ?

Un bar ordinaire, en apparence…

Ce bar est réservé aux gens de mauvaise humeur #2

A première vue le Negative Cafe and Bar Mori Ouchi n’a rien de bien différent d’un bar classique. Il y a un comptoir, des tables, une carte et… des petites salles privatives pour s’isoler du reste des gens et ne pas avoir à supporter la gélatine de leurs yeux de veaux morts !

Baptisées « mori ouchi » ce qui signifie « maisons de forêt » en japonais, ces petites cabanes en bois permettent de déguster de bons petits plats légers ou sa propre nourriture à condition de consommer au moins une boisson sur place. Oui bon, ce n’est pas un squat non plus !

La nourriture, parlons-en justement. A la carte des mets et des boissons on retrouve des noms amusants faisant référence à des situations gênantes. Exemple : « Le jour de mon anniversaire, ma mère m’a offert un melon de la campagne, mais je n’ai pas eu le courage de lui dire que je n’aimais plus le melon »,  et aussi « La seule bonne chose à propos de mon père, c’est qu’il était une personne sérieuse, mais il y a 22 ans, il a soudainement disparu, laissant derrière lui une lettre qui disait’Les pégases sont réels' ».

Espérons que le concept débarque rapidement chez nous. Les élections, tout ça…

Ce bar est réservé aux gens de mauvaise humeur #3