L’arrivée de Tom Hardy chez les super-héros Sony/Marvel aurait pu (aurait dû) se faire avec violence… Malheureusement Venom est fade. Si les critiques sont partagées, globalement le film s’est fait écorcher sur les maladresses de son scénario, son humour mal dosé et son manque de nervosité. Venom ce n’est pas totalement mauvais, ça sent juste le réchauffé.
Venom : mais pourquoi est-il aussi gentil ?
C’est peut-être le principal reproche fait à Venom : son humour qui tourne parfois au ridicule. Les sites Collider et The Wrap tombent d’accord sur le fait que certaines scènes supposées être fun sont drôles bien malgré elles. Le spectateur n’est pas sûr d’avoir les bonnes réactions face aux attitudes de Venom et ça c’est tout de même dommage de la part d’un anti-héros de son calibre.
Autre reproche : l’édulcoration du personnage. Ashley Esqueda de StreamEconomy rappelle ce que l’on redoutait tous déjà : le film a été standardisé pour être compatible avec un éventuel crossover avec Spider-Man. Le manque de violence est une énorme déception. Le film y aurait gagné en jouant pleinement la carte de la sauvagerie et du gore.
C’est un comble : Venom manque de tripes ! Même son design – bien que très correct – aurait pu être mieux adapté à l’écran et monté d’un cran ou deux dans le hardcore.
Chez certains, les lourdeurs du film ont même fait vibrer la corde nostalgique en leur rappelant la triste époque du « Pre MCU ». Si Venom avait été réalisé en 2004, il n’aurait pas été moins bon, voilà en substance le message passé par certaines critiques. Ce qui est ciblé ici, c’est l’intrigue sans surprise et un casting de tête – pourtant de grande valeur – qui interprète des personnages vus et revus de façon poussive et quasi mécanique.
Bon et les points positifs ?
Tom Hardy sauve le film
S’il y a bien un point sur lequel les critiques tombent presque toutes d’accord, c’est sur la performance de Tom Hardy en Eddie Brock. Bien sûr il y a aura toujours des comiques qui amuseront la galerie en comparant le héros au personnage spasmodique de Jim Carrey dans Menteur, Menteur.
Mais même les spectateurs globalement déçus par le film semblent avoir cédé au charme de la relation Eddie/Venom. Le site Comicbook.com par exemple reconnait que le duo offre des moments particulièrement savoureux. Un point très positif donc dans un océan de reproches…
Et puis à la fin de Venom il y a une scène post-générique qui fait espérer un avenir bien plus « sauvage » pour la licence…
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