Le siège d'Ubisoft à Montréal a été victime d'un swatting

  • Par Antho
  • Publié le 14 novembre 2020 à 15:50, modifié à 18:15

Plus de peur que de mal ! Le siège social d’Ubisoft à Montréal a été victime aujourd’hui même de « swatting », un énorme canular téléphonique de très mauvais goût (aux conséquences parfois tragiques) qui a contraint les forces de l’ordre a bloquer et sécuriser le périmètre. Montée en urgence, l’opération de police avait pour but d’intervenir dans ce qui ressemblait à une prise d’otages.

Ubisoft victime d’un appel anonyme au 911

Le siège d'Ubisoft à Montréal a été victime d'un swatting

Ce qu’on peut faire maintenant avec un téléphone et pas de cerveau !

Le responsable de cette mauvaise blague se serait contenté de décrire un groupe de 5 hommes armés ayant pris en otages les occupants du siège social d’Ubisoft à Montréal pour déclencher l’intervention de la police. L’homme aurait également précisé que les « preneurs d’otages » réclamaient une rançon en échange de la libération des occupants de l’immeuble.

On peut saluer la rapidité et l’efficacité de la police sur ce coup là.

La menace fantôme

Le siège d'Ubisoft à Montréal a été victime d'un swatting #2

La police n’a donc pas tardé à réagir, déployant dans les minutes qui ont suivi l’appel plusieurs dizaines de policiers dont des membres du groupe tactique d’intervention. Lourdement armés, ceux-ci ont forcé l’entrée du bâtiment et sécurisé les étages avant de rejoindre les employés qui s’étaient barricadés sur le toit.

Le verdict est finalement tombé : pas d’assaillant, pas d’attaque !

Le swatting, le fléau des gamers

Le siège d'Ubisoft à Montréal a été victime d'un swatting #3

Le swatting c’est un peu le cauchemar des gamers. Pas étonnant que cette pratique douteuse touche une nouvelle fois le monde du jeu vidéo !

Si la mésaventure d’Ubisoft se termine bien, ce genre de canulars se conclut parfois par un drame. Souvenons-nous de Andrew Finch, un jeune homme vivant dans le Kansas abattu à son domicile par les forces de l’ordre à cause d’un stupide pari en ligne.