Plus de peur que de mal ! Le siège social d’Ubisoft à Montréal a été victime aujourd’hui même de « swatting », un énorme canular téléphonique de très mauvais goût (aux conséquences parfois tragiques) qui a contraint les forces de l’ordre a bloquer et sécuriser le périmètre. Montée en urgence, l’opération de police avait pour but d’intervenir dans ce qui ressemblait à une prise d’otages.
Ubisoft victime d’un appel anonyme au 911
Ce qu’on peut faire maintenant avec un téléphone et pas de cerveau !
Le responsable de cette mauvaise blague se serait contenté de décrire un groupe de 5 hommes armés ayant pris en otages les occupants du siège social d’Ubisoft à Montréal pour déclencher l’intervention de la police. L’homme aurait également précisé que les « preneurs d’otages » réclamaient une rançon en échange de la libération des occupants de l’immeuble.
On peut saluer la rapidité et l’efficacité de la police sur ce coup là.
🇨🇦 ALERTE – "Possible" prise d'otages en cours dans un bâtiment abritant les locaux d'#Ubisoft à #Montreal, selon les médias locaux. Une opération policière est en cours dans le secteur, affirme la SPVM (police locale), qui n'a pas donné d'autres détails. #Canada pic.twitter.com/oV5aLyEWvV
— Mediavenir (@Mediavenir) November 13, 2020
La menace fantôme
La police n’a donc pas tardé à réagir, déployant dans les minutes qui ont suivi l’appel plusieurs dizaines de policiers dont des membres du groupe tactique d’intervention. Lourdement armés, ceux-ci ont forcé l’entrée du bâtiment et sécurisé les étages avant de rejoindre les employés qui s’étaient barricadés sur le toit.
Le verdict est finalement tombé : pas d’assaillant, pas d’attaque !
Le swatting, le fléau des gamers
Le swatting c’est un peu le cauchemar des gamers. Pas étonnant que cette pratique douteuse touche une nouvelle fois le monde du jeu vidéo !
Si la mésaventure d’Ubisoft se termine bien, ce genre de canulars se conclut parfois par un drame. Souvenons-nous de Andrew Finch, un jeune homme vivant dans le Kansas abattu à son domicile par les forces de l’ordre à cause d’un stupide pari en ligne.