Alors que les séries TV super-héroïques et fantastiques se multiplient, Netflix s'est dit qu'il était temps de revenir aux sources et de raconter l'histoire de vraies légendes. Et quoi de mieux qu'un anti-héros comme Pablo Escobar ?
Pour ceux qui l'ignorent, Pablo Escobar a fondé le plus grand Cartel de la drogue Colombien, celui qui a notamment effectué le tout premier export "industriel" de cocaïne vers les Etats-Unis.
C'est même devenu un homme tellement puissant qu'il a fini par forcer le président de Colombie à se plier à ses exigences ...
Mais je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous gâcher tout le suspense.
Netflix, toujours à la hauteur
Comme on peut s'y attendre de la part de Netflix, c'est une série de qualité avec un suspense à couper le souffle. Mais le plus difficile reste de se convaincre qu'il s'agit d'une histoire vraie, et d'un homme qui a changé le monde de la façon la plus horrible qui soit.
Pablo : cible ou tireur ?
Le narrateur et héros est un agent de la DEA installé en Colombie qui a pour mission d'amener Escobar devant les tribunaux. Vous le suivrez avec son partenaire, et les verrez abandonner une à une des pistes qui mènent toujours à des impasses.
Au fil des épisodes on assiste à la lente transformation d'un baron de la drogue aimé et respecté des siens, en un tyran sanguinaire craint et redouté.
Car Pablo a une façon bien à lui de résoudre les problèmes : si on ne peut ni acheter ni trouver un accord avec quelqu'un ... il suffit de le tuer.
Argent ou Plomb ?
Bien que toute l'histoire de déroule dans un milieu illégal, l'histoire du roi de la cocaïne ressemble à une "Success Story", ses décisions et actions décisives rappelant celles d'un homme d'affaires (le loup de Colombie Street ?). On finit même à s'attacher au personnage malgré ses cotés malsains...
Et quand vous aurez terminé la série, revenez-donc laisser un petit commentaire pour nous dire si vous êtes plutôt pro ou anti Pablo...
Network | Netflix |
Création | 2015 |
Saisons | 3 |
Avec |
Pro Pablo au debut de la série, mais moins à la fin. On voit l'évolution du personnage.
Tu m'étonnes : plus ça avance plus il devient un salop