Encore une énième « étude » qui « prouve » la nocivité des ondes électromagnétiques sur le corps humain ? Non. Le rapport en question a été réalisé par un laboratoire de radiofréquence de San Marcos en Californie et s’appuie sur des mesures précises faites sur l’iPhone 11 Pro. Les résultats sont sans appel : le dernier né d’Apple émet deux fois plus d’ondes que les limites autorisées.
Des ondes potentiellement cancérigènes à haute fréquence
Cela fait des années que les scientifiques suggèrent la possibilité que les smartphones pourraient émettre des ondes nocives pour la santé. L’OMS a d’ailleurs classé depuis 2011 ces radiations comme « potentiellement cancérigènes ». L’Institut National de la Santé américaine affirme également avoir des » preuves évidentes que les radiations électromagnétiques causent des cancers chez les animaux ».
Ce que le RF Exposure Lab a mis en lumière, c’est la non prise en compte pure et simple de ses études par la firme de Cupertino (et elle n’est sûrement pas la seule dans ce cas).
Le rapport s’appuie sur des analyses déjà effectuées par l’Université de Chicago sur l’ iPhone 7, qui dépassait déjà les niveaux de radiations autorisés par la FCC (Commission fédérale américaine des communications).
Des rayonnements électromagnétiques bien au-delà des limites autorisées
Les directives de la FCC précisent qu’un smartphone ne doit pas dépasser plus de 1,6 W/kg de rayonnement électromagnétique. L’iPhone 11 Pro, émet quant à lui 3,8 W/kg !
Les autorités feraient-elles preuve de laxisme ? Pas aussi simple. Rappelons que le processus d’homologation d’un smartphone n’est pas régulé et que c’est bel et bien le fabricant qui choisit l’organisme qui analyse ses produits, la distance de mesure et le modèle testé.
Parmi les autres effets « connus » des radiations sur la santé on trouve une diminution du nombre de spermatozoïdes, une augmentation des migraines, des effets sur la mémoire, l’audition, le comportement et le sommeil.
Vous pouvez opter aussi pour le Vivo 5 de BLU, seul smartphone américain à respecter la législation de l’OMS, et conserver ainsi l’espoir de vivre vieux.