Critique série les Visiteurs
Vous vous rappelez sans doute d’un grand et saignant V qui s’affichait sur votre petit écran, traumatisant l’enfant que vous étiez, inexorablement attiré par les extra-terrestres ou encore des complots orchestrés par des lézards bouffeurs de souris. Les années 80′s vous souriaient « Ahhh la belle époque » et vous attendiez le moment où la terrible Diana succomberait aux attaques des rebelles !
Puis vous avez grandi, et le temps passe, et à la tv la science-fiction perd de son authenticité, privilégiant le quotidien de 5 nanas désespérés, ou les enquêtes policières. En 2010, le miracle fût ! L’improbable remake d’une série à succès V.
V : un reboot un peu différent de l'original
Des extra-terrestres débarquent chez nous, avec des intentions soit disant pacifistes. A leur tête, la reine Anna, un visage "rassurant", qui nous offre plein de super cadeaux pour notre planète qui souffre beaucoup et en échange, nous on les laisse avec leurs vaisseaux planer sur nos têtes un peu partout dans le Monde.
Le peuple voit les V comme une bénédiction, sauf quelques irréductibles dont une agent du FBI Erica Evans et un prêtre Jack Landry, qui vont former la Cinquième Colonne avec l’aide d’autres rebelles.
Je vois d’ici les puristes s’insurger et bien ils auraient tort !! Il s’agit d’une reprise brillante, des complots, des renversements, de l’action, le tout avec des sentiments (mais pas trop quand même) et Anna. Anna mériterait un article entier tant son personnage est d’une belle complexité.
D'une rare froideur, sa personnalité va évoluer au contact des humains. Prise entre ses objectifs de conquête du Monde et sa volonté de comprendre le fonctionnement de l’âme humaine, des révélations vont peu à peu la déstabiliser. Et d’une reine ordonnée et objective, on obtient une femme, une mère, prête à éclater d’un moment à l’autre. La série est complètement immersive. La mise en place est longue et permet d’être toujours tenu en suspens.
Diffusée sur TF1, et sortie aujourd’hui en DVD et Blu-Ray, V est une série fantastique au remake réellement réussi.
Avis de la rédaction sur Critique série les Visiteurs 4 / 5
Sorry. No data so far.
Pour son premier film en tant que réalisateur, Dev Patel nous offre un esthétisme soigné avec de belles images et de nombreuses scènes de combat électriques vraiment bien réalisées.
On pardonnera au film quelques lenteurs et envolées lyriques un peu grotesques, le résultat final étant digne d'un John Wick à l'indienne.
Ce film de super-héros n'est pas l'un des meilleurs mais il ne méritait pas non plus de se faire descendre à ce point par la critique alors qu’il est tout à fait regardable.
Bien sûr tout n’est pas parfait : le scénario est tarabiscoté, certaines transitions sont un peu brutes (virez le responsable du calage musique) et le folklore péruvien franchement superflu.
Pour autant cette réinterprétation d’un personnage - de 3ème catégorie dans les comics - nous a tenus en haleine. Si Dakota Johnson est un peu fade, les personnages secondaires de ce teen movie sont attachants. Le long métrage a un bon rythme et les scènes de combat sont correctes.
On regrette que, tout comme pour The Marvels, les studios aient baissé les bras avant même la sortie du film en réduisant le budget promo à zéro, car on aurait bien aimé revoir nos jeunes spider-héroïnes en action.
Croisons les toiles, on ne sait jamais…
Ni réussite ni bide, Aquaman et le Royaume perdu est un sympathique film popcorn, avec de l'action, des effets spéciaux tout à fait honorables et un scénario qui tient la route.
S'il ne parvient pas à égaler le premier volet, il ne merite pas certaines des critiques négatives assassines qu'il a reçues.
Mars Express est une véritable pépite, et de loin l’un des meilleurs films d’anticipation de 2023.
L’animation et tout l’environnement graphique sont d’une très grande qualité. Le scénario intelligent et plein de finesse fait penser à Blade Runner ou à 2001, tout en parvenant à rester original.
Le long métrage fourmille d’idées malines et de détails particulièrement bien vus, et la musique comme les doublages collent parfaitement à l’action.
Un véritable bijou, 100% français de surcroît, dont on ne comprend pas qu’il soit projeté dans si peu de salles dans l’hexagone, surtout au regard de certaines superproductions américaines qui ne lui arrivent pas à la cheville.
A voir de toute urgence !
Bashé des mois avant sa sortie, The Marvels se révèle finalement etre l'un des meilleurs films de la décevante Phase 4 du MCU.
Le film est bourré de très bonnes idées scénaristiques, fidèles à l'esprit des comics, le trio formé par Carol Danvers, Monica Rambeau et Kamala Khan fonctionne bien et les combats sont réussis.
On regrettera un léger manque de climax, mais malgré cela le film est largement supérieur à la majorité des dernières productions Marvel.
Enfin les scènes post-génériques annoncent du très très lourd pour la suite.
En résumé : on valide !
Ce quatrième volet est pathétique. Le scénario ne tient pas debout mais ce n’est pas vraiment le problème pour ce genre de film.
Expendables 4 est inutilement violent tendance gore, sans humour (hors gags scatos), le film comporte aussi de nombreuses scènes sur fond vert avec éclairage complètement foireux et pas mal de faux raccords grossiers.
Seules quelques scènes de combat réussies permettent d’éviter de s’endormir pendant ce film de moins de 2 heures qui semble pourtant interminable.
Si ça ne suffisait pas à vous décourager, nos mercenaires sont devenus amoraux, n’hésitant pas à tuer (entre autres) un pauvre gars gratuitement au motif qu’il a gagné un pari contre Barney ?!
Le seul vrai point positif de ce film est qu’il est tellement mauvais qu’il devrait définitivement enterrer la franchise…
SPIDER-MAN : ACROSS THE SPIDER-VERSE est un chef d'œuvre !
L'animation est à couper le souffre, on change d'univers si facilement, mais en restant toujours accroché au film.
La bande son est juste parfaite, le travail de Metro Boomin est dingue là-dessus
Le scénario lui est tout aussi bien amené et dirigé. Certes la complexité du Spiderverse peut en perdre certains, mais on comprend quand même où l'on va.
Quand on sait que certaines scènes ont mis 4 ans pour être réalisé par les animateurs, on voit encore plus le travail titanesque qui se trouve derrière SPIDER-MAN : ACROSS THE SPIDER-VERSE.
À voir absolument et ouvrez l'œil attentivement, le film envoie des refs à gogo.
J'ai adoré le film, pour moi son principal point fort c'est d'abord les costumes qui participent à bien nous plonger à l'époque du film. Les combats sont dynamiques et l'humour est véritablement drôle sans pour autant perturber le rythme.
Jujutsu Kaisen 0 est le préquel de la saison 1, on ne voit donc pas Itadori, Nobara ou Megumi. Pour autant, le film est excellent. On y découvre un nouveau personnage, similaire à Itadori, qui promet d'être très intéressant dans les prochaines saisons.
L'animation est évidemment incroyable, rien d'étonnant venant du studio d'animation MAPPA qui nous avait déjà régalés avec la première saison.
Nous sommes projetés quelques années avant la trame principale, ce qui nous en apprend d'avantages sur certains personnages comme par exemple Gojo.
En résumé, le film est excellent, les scènes d'action magnifiquement réalisées et l'histoire tient très bien la route. (intéressant de rappeler que ce film est issu du chapitre 0 du manga, chapitre qui faisait office de pilote)
Black Panther 2 est un bon film même si l'histoire reste prévisible.
La réelle mort de Chadwick Boseman a été bien amenée et était un très bel hommage. Les effets spéciaux sont réussis et n'en font pas trop.
Visuellement, un des meilleurs du MCU, avec les Éternels, et une bande son incroyables, marqués par le retour de Rihanna après 6 ans sans nouveaux morceaux. Les deux ensembles nous offrent des scènes magnifiques qui nous laissent sans voix.
Le scénario pourrait être un point négatif car trop linéaire par moment.
En résumé, c'est un bon film, une bonne suite au premier opus et un superbe hommage.
Mario Bros le film est une très bonne représentation des jeux. L'animation est plus qu'agréable mêlant 3D et 2D, en référence aux jeux. Une bande son accrocheuse qui nous plonge parfaitement dans l'action.
Les fans de la saga pourront s'amuser à dénicher toutes les références aux différents jeux.
Petit plus pour nous français, les doubleurs sont parfait et meilleur que ceux de la VO à mon sens.
En résumé, le film est fidèle aux jeux et est très bon, probablement la meilleur adaptation de jeux depuis longtemps.
les Gardiens 3 offre des visuels magnifiques de l'espace et des scènes de combat bien ficelées.
Le film est drôle mais c'est à la fois une force et une faiblesse : même si l'humour fonctionne bien, il est trop présent et baisse la tension que l'on est censée ressentir. Autre point gênant, le Maître de l'évolution présenté comme un être intelligent et supérieur passe pour un gros débile.
Malgré tout, le film se laisse volontiers regarder.
Cette suite de Shazam est un peu décousue et il faut bien le reconnaître part un peu dans tous les sens.
Néanmoins le film reste amusant à regarder, et malgré une orgie d’effets spéciaux on n’assiste pas à un naufrage coté SFX comme dans de trop nombreuses productions récentes.
Le scénario tu et vaguement la route, les scènes d’action sont plus que correctes et Zakary Levy semble enfin avoir compris que jouer un ado ne signifie pas jouer un débile.
Si on met de côté 2 scènes post-génériques un peu honteuses, le film reste un bon divertissement - sans prétention - qui ne mérite pas les critiques virulentes qu’il a reçues d’une partie de la presse.
Après le boycott et les mots difficiles de Sylvester Stallone on était un peu inquiets en entrant dans la salle pour découvrir Creed 3.
Le verdict est tombé : pour sa première réalisation, Michael B. Jordan s'en sort franchement bien !
Le film a un rythme un peu différent des autres films de la saga, mais ce n'est pas un mal, et on trouve finalement assez rafraichissant - avec toute l'affection qu'on a pour Sly - que l'ombre de Rocky ne plane plus sur le film, avec parfois ses sentiments un peu trop dégoulinants.
Le scénario cousu de fil blanc de Creed III, pourtant co-écrit par Ryan Coogler, ne brille pas par son originalité, mais on en a pour notre argent avec de l'émotion (un peu forcée), des claques, une phase ou le héros reprend l'entrainement et un combat final avec une pincée de faux suspense comme on les aime.
Si le film n'a pas la puissance des tous premiers Rocky, les fans du genre devraient tout de meme y trouver leur compte.
Sinon quelqu'un pourrait m'expliquer quel variant de Kang interprète Jonathan Majors ?
Ant Man 3 est un déluge d'effets spéciaux et de décors sublimes qui font penser à Star Wars.
Si le film est un divertissement agréable, il manque toutefois d'enjeux, un défaut paradoxal pour un film censé introduire un vilain pire que Thanos.
Il ne sera pas indispensable de l'avoir vu pour comprendre la suite, il n'empêche que Quantumania est clairement un cran au dessus des long métrages très inégaux de la Phase 4, et rien que pour ça il mérite d'etre découvert en salle.
Film très drôle, on passe un très bon moment. On rigole du début à la fin, tous les gags fonctionnent bien.
Un film qui ne véhicule aucun message moralisateur, c'est de l'humour pour de l'humour et ça fait du bien...
James Gunn nous a fait un bien beau cadeau avec cet épisode de Noel des Gardiens de la Galaxie.
Humour, émotions et qualité de la réalisation sont au rendez-vous, avec un scénario bien loufoque comme on les aime.
Seul petit regret, clairement lié aux limitations de budget pour une telle production : utiliser un acteur affublé d'un costume grossier pour représenter Groot fait un peu tache, il aurait été plus avisé de trouver une explication plausible à son absence.
Une bonne surprise pour un petit film Netflix polonais.
Sans etre à la hauteur de plus grosses productions américaines, le film qui rappelle pas mal la série "Un Prof pas comme les autres" met en scène des personnages attachants, propose de belles scène de combats, et se hisse parmi les meilleures productions originales de la plateforme.
Violent Night est une petite pépite à ne pas rater : le film porté par David Harbour est drole, bien filmé, plein d'action, et bien bien violent sans jamais tomber dans le gore.
Un film jouissif comme on n'en avait plus vu depuis longtemps, que vous ne devez surtout pas voir avec vos enfants !
Casting 5 étoiles, action trépidante, personnages bigarrés et intéressants, cameos inattendus : le dernier film du réalisateur de Deadpool 2 et John Wick fait un sans faute.
Ce film d’action aussi jouissif que drôle, parviendra à vous surprendre même jusqu’à la toute dernière minute.
Sans être une totale catastrophe Thor Love and Thunder est franchement décevant.
Le film est brouillon et déséquilibré avec une première partie constituée d’une série de sketchs pas très drôles en mode sitcom (dont un est même copié/collé de Thor Ragnarok).
La deuxième partie du film est mieux rythmée avec quelques bonnes scènes d’action qui ne nous ont cependant pas beaucoup fait vibrer.
La trame globale du film est assez mince avec pas mal d’incohérences au niveau des armes mystiques qui peuvent toutes être maîtrisées par n’importe qui en 3 minutes. En soi ce ne serait pas si gênant si le rythme était mieux maîtrisé et si Taika Waititi n’imposait pas à Thor une blague carambar toutes les 10 minutes qui fait tout tomber à plat.
A notre grande surprise, la love story entre Thor et Jane Foster est finalement le seul ressort scénaristique qui tienne la route alors qu’il n’y avait par le passé aucune alchimie entrée les deux acteurs.
Côté réalisation, à part quelques CGI ratés en début de film, le résultat est tout à fait honorable.
Alors que Thor Ragnarok parvenait à réinventer le personnage et à le rendre sympathique, on sort de la projection de cette suite avec un goût d’inachevé dans la bouche. Cette parodie de parodie, qui fait passer Thor passe pour un imbécile heureux, est finalement assez ennuyeuse. Dommage...
Les suites tardives sont souvent ratées, ne parvenant pas à retrouver la formule magique originale et à l'adapter aux attentes des spectateurs d’aujourd’hui. Joseph Kosinski réussit là où tant d'autres s'étaient cassé les dents, et nous offre avec Top Gun Maverick un film jouissif dans la veine des blockbusters des années 90.
Les images sont spectaculaires sur grand écran, les combats aériens parfaitement maîtrisés, et Tom Cruise et Miles Miller sont impeccable, tous comme les seconds rôles. Rien à dire non plus du coté de la musique, qui aurait mérité d'etre un peu plus mise en avant.
Le scénario est certes cousu de fil blanc et de rebondissements prévisibles longtemps à l’avance, mais qui s'en plaindra ? Surement pas nous :)
Le film joue aussi un peu sur la corde de la nostalgie, mais parvient à éviter de tomber dans les gros clichés, meme si certains clins d'œil sont un peu grossiers. Quoiqu'il en soit on est certains que ceux qui n'ont jamais vu le premier volet (il n'est jamais trop tard) apprécieront pleinement cette suite.
Quand on sait de plus que Tom Cruise est vraiment aux commandes de la plupart des jets, ça force le respect ...
On craignait le pire, mais sous ses faux airs de nanard au scénario invraisemblable, Un Talent en Or massif est une comédie jubilatoire qui tient la route.
Savant mélange entre Kiss Kiss Bang Bang et Jean-Claude Van Johnson, le film tient debout essentiellement grâce au vrai talent comique de Nicolas Cage et Pedro Pascal, qui parviennent à donner une certaine crédibilité à leurs personnages.
Un bel exemple d’auto-dérision maîtrisée et une véritable petite prouesse !
Sans être vraiment raté Doctor Strange 2 n’est pas à la hauteur de toutes les attentes.
Le rythme du film est très soutenu avec une succession ininterrompue de scènes d'action et une débauche d’effet spéciaux réussis mais trop nombreux (plus de 10 studios VFX ont travaillé sur le long métrage).
L'histoire, pourtant mince, devient quant à elle rapidement confuse, avec son accumulation d'univers empilés et de personnages en de multiples exemplaires (meme si vous avez vu WandaVision et What if). On se demande du coup comment les non experts du MCU arriveront à suivre et à s'impliquer émotionnellement dans cette étrange histoire.
Mention spéciale à Elizabeth Olsen, impeccable dans son interprétation, qui parvient à donner de la crédibilité à un personnage pétri de contradictions. Les seconds rôles (coucou Américain Chavez) sont malheureusement transparents, et desservis par des dialogues bien plats, qui manquent cruellement d'humour.
Si Sam Raimi a eu carte blanche et il s'est fait plaisir en versant dans le psychédélique et le film d’horreur kitch années 90, mais il ne va jamais jusqu'au bout de l'exercice, car "pas de sang ni de gore dans le MCU" et c'est bien dommage.
On ressort de la salle avec le sentiment d'avoir vu un joli clip psychédélique et généreux, avec la pâte de Raimi, mais aussi très fouillis et qui n'a pas provoqué beaucoup d'émotions malgré une sacrée hécatombe. Les meilleurs moments restent ceux des caméos teasés dans les trailers, qui auraient sûrement pu être mieux exploités ...
Morbius est une catastrophe industrielle, indigne d’un téléfilm de deuxième partie de soirée.
Absolument tout est raté : scenario, montage, dialogues, effets spéciaux, combats. Ce supposé film de vampires réussit même le tour de force de ne jamais montrer la moindre goutte de sang - un comble - pour échapper au classement PG-13.
Bien que le film dure moins de 2 heures il est d’un ennui mortel et semble interminable. Quant aux scènes post-génériques elles sont d’une incohérence totale avec le reste du film comme avec le MCU.
Après 2 films Venom très moyens, ce nanard ne présage rien de bon pour la suite du Spiderverse Sony...
La série Reacher est une très bonne surprise. Alan Ritchson - qui correspond mieux physiquement au personnage des livres - parvient à faire rapidement oublier Tom Cruise, et le reste du casting est également impeccable.
Les scènes d'actions sont bien menées et vous vous retrouverez si vite happés par l'histoire que vous aurez bien du mal à ne pas bingewatcher toute la série d'un trait.
Malgré de bonnes idées et des effets spéciaux plutot réussis, cette suite tardive de Matrix est ratée.
La première partie du film est d'un ennui mortel, les décors en synthèse n'ont aucun charme, les combats sont brouillons le tout étant ponctué d'interminables explications.
Mais le plus gros problème vient du message woke auquel le film sert d'emballage : Neo est usé, faible, inutile, bref en un mot il est dépassé.
C'est donc Trinity qui est le nouveau messie, et on peut mettre les 3 premiers films à la poubelle.
En résumé, oubliez vite ce film et rematez-vous plutot le tout premier Matrix 😎
Malgré un très beau casting, de superbes images et une action ininterrompue aux quatre coins du globe, on a du mal à s’attacher aux personnages ou à trouver un intérêt à cette histoire de vol d’œuvre d’arts.
Ryan Reynolds lance des vannes qui tombent à plat, on se demande où est passé le charisme de The Rock et la seule scène qui fasse vraiment honneur à Gal Gadot a un goût de remake de Wonder Woman.
Dommage, on en attendait bien plus surtout avec un budget aussi conséquent.
Une vie démente est une excellente surprise.
Malgré un thème difficile, la démence, le film parvient avec beaucoup de finesse à traiter intelligemment le sujet sur le ton de la comédie, sans jamais tomber ni dans la caricature ni dans le pathos.
Un film réussi et émouvant à ne rater sous aucun prétexte !
Chloé Zhao nous propose de très belles images et introduit de façon intelligente de la diversité dans le MCU.
Néanmoins le long métrage est mou, interminable, centré sur un triangle amoureux qui sonne faux et un conflit cosmique réduit à des affrontements ridicules de héros bigarés contre des bêtes sauvages.
Ca manque d'humour et on s'ennuie ferme. A oublier bien vite en relisant les comics de Kirby ou la mini-série de Neil Gaiman et John Romita Jr.
Un James Bond qui casse quasiment tous les codes du genre, ce qui plaira aux adeptes de la cancel culture mais pas forcément aux fans du genre.
Les scènes d'actions sont réussies mais beaucoup trop longues, tout comme le film dans son ensemble. La petite fille est craquante, Léa Seydoux est égale à elle meme (ou à Marion Cotillard, autrement dit insipide) et Lashana Lynch fait de la figuration. Le méchant est nullissime, ses motivations incompréhensibles et le film manque cruellement d'humour et de gadgets.
Le long métrage est interminable, très sombre avec une histoire d’amour un peu mièvre comme levier principal. Je me suis endormi 2 fois pendant des poursuites en voiture, signe de mon ennui mortel dans la salle...
Sin City 2 est un film violent qui parvient à ne pas tomber dans le gore grâce à son traitement graphique unique de l'image qui donne l'impression de regarder une bande dessinée animée.
Outre cette réalisation impeccable, les acteurs sont également parfaits dans leurs rôles respectifs, avec en particulier une Jessica Alba et une Eva Green qui ne laisseront pas les spectateurs masculins indifférents.
Inspiré de faits réels, Bac Nord est un film qui prend le spectateur au tripes, avec notamment une scène clef très impressionnante.
La criminalité qui règne dans la cité phocéenne comme les défaillances du système policier y sont dépeints sans concession, et on se prend à espérer que ce tableau soit exagéré tant il met mal à l’aise.
Le trio d’acteurs principal du film est convaincant, avec une mention spéciale pour Gilles Lellouche qui crève littéralement l’écran.
On regrettera juste que la dernière partie du film traine un peu en longueur.
Malgré des lenteurs et un manque d'action, On l'appelle Jeeg Robot est un film de super-héros qui vaut le détour.
A la fois dramatique, décalé et bien plus réaliste que les blockbusters américains, le film a un côté sale et gris qui change de ce qu'on a l'habitude de voir.
Certains diront même que l'on retrouve le coté familier d'un Kick Ass ou du comic book Spider-Man à ses débuts : ce petit quelque-chose qui nous rappelle que nous pouvons tous nous comporter en héros.
Ce deuxième volet des aventures des Gardiens de la Galaxie est un peu plus lisse et commercial, avec un méchant qui manque cruellement de charisme.
La réalisation reste sans faille avec une excellente bande son, mais on regrette de ne pas avoir retrouvé tout l'esprit subversif du premier opus, certaines répliques et situations sonnant meme un peu creux.
le film reste un très bon divertissement, c'est juste que la barre avait été placée vraiment très haut et il était donc difficile de faire aussi bien surtout sans l'effet de surprise.
Si vous n'avez pas aimé les précédents opus, vous n'aimerez pas davantage celui-ci. Si par contre vous êtes fan de la licence, alors ce film est une belle réussite qui surpasse même certains des précédents volets.
Fast and Furious 8 est un blockbuster qui en met pleins les yeux, et permet de passer un bon moment ciné sans se prendre la tête. Ce ne sera certainement pas le film de l'année, mais on a toujours autant de plaisir à retrouver nos héros dans des courses poursuites endiablées, au volant de bolides plus rutilants les uns que les autres.
On n'était pas forcément emballés avant d'entrer dans la salle, mais autant vous dire qu'on en est ressortis avec le sourire !
Cars 3 est clairement la suite qu'aurait du avoir le premier opus, entre action et émotion le film séduira les enfants comme les plus grands tout en portant de beaux messages.
Sans toutefois égaler Cars premier du nom, ce 138ème long-métrage de Disney/Pixar est donc une vraie réussite qu'on vous conseille donc d'aller voir les yeux fermés (ou ouverts, ce sera sans doute encore mieux).
Spider-Man Homecoming est une vraie réussite : le film relève clairement le niveau par rapport précédent reboot, et parvient à être plus ancré dans le réel (et donc moins proche des comics) que la première trilogie.
On imagine d'ailleurs que si le rythme est un peu moins trépidant que prévu ce n'est que pour préserver la suite de cette nouvelle trilogie.
Valerian déçoit par un scénario trop linéaire, un rythme très mou et un manque cruel d'action.
Cara Delevingne est parfaite dans son rôle et le film offre des visuels époustouflants, mais c'est malheureusement insuffisant pour hisser Valerian au niveau des grands films de science-fiction. Dommage...
Baywatch est un plaisir coupable (et aussi un plaisir des yeux) avec son casting séduisant. Le scénario est tout juste correct mais desservi par un humour gras qui gâche le rendu final.
Un bon film de vacances en somme, ou à voir entre potes avec de la bière et des pizzas, mais rien de plus.
Wonder Woman fait nous propose une histoire bien développée, de vrais personnages secondaires, de l'émotion, de l'humour et de l'action comme on l'aime.
Le film n'est pas exempt de défauts avec un traitement un peu simpliste du personnage principal, des méchants qui ricanent comme des idiots et un boss de fin de film qui arrive un peu comme un cheveux sur la soupe, mais il a surtout le mérite de se soustraire à l'influence pesante Nolanienne et de proposer un film plus léger, qui rappelle davantage l'ambiance Marvel que DC.
Et puis rien que pour le plaisir de voir Gal Gadot en costume rouge et bleu sur grand écran ...
Sans égaler les 2 premiers volets de la saga, Pirates Des Caraïbes : La vengeance de Salazar reste un bon divertissement qui devrait plaire aux fans.
Malgré un scénario déjà vu, le film porté par un bon jeu d'acteurs, et de très bonnes scènes d'action vous permettra de vivre un joli retour aux sources de la saga.
Sans etre un pur navet, Alien Covenant est une grosse déception pour les fans comme pour les cinéphiles, et comme on s'en doutait l'œuvre ressemble plus à un Prometheus 2 qu'à un nouvel épisode d'Alien.
Le scénario très plat n'est sauvé que par la maîtrise plastique de Ridley Scott, ce qui est d'autant plus dommage que la fin du film ouvre des horizons intéressants.
Le film est très fidèle à l'œuvre de Stephen King, mais si l'ambiance générale reste très pesante, on regrettera que niveau de stress redescende dès qu'il est à peine monté d'un cran.
Si ce thriller est bien réalisé il ne fait pas peur du tout et vous pourrez y aller sans souci avec votre neveu de 11 ans. Un parti pris en vue de rendre le film grand public qui reste assez décevant.
The Dead Zone est un film assez méconnu du grand public qui mérite d'être redécouvert. C'est l'une des meilleures adaptations de Stephen King, respectueuse du ton et de l'esprit de l'œuvre originale, tout en étant totalement raccord avec la filmographie de son réalisateur.
Si elle est plus sage et sobre que les films habituels de Cronenberg, cette adaptation n'en reste pas moins très réussie. En faisant du personnage principal le spectateur de ses visions, le réalisateur offre une mise en abyme intéressante : nous sommes, tout comme le héros, impuissants face à la situation qui se déroule sous nos yeux. Simple mais efficace.
Blade Runner 2049 est une suite visuellement saisissante qui n'oublie jamais le statut indépassable de son modèle et cherche plutôt à magnifier son parent à défaut de le réinventer.
Le scénario est un peu léger, tout comme les enjeux et les tensions qui n'ont par la profondeur du premier film. Une intention qui pourrait manquer d’ambition si la patte de son réalisateur n'était pas aussi présente. Un fait assez rare pour un film de studio, et qui mérite d'être souligné.
Cette suite de Kingsman se veut moins sérieuse encore que le premier volet et tourne assez vite à la parodie de film de super-héros délirante (et c'est peu de le dire).
Les scènes d'action sont certes prévisibles et les effets spéciaux inégaux, néanmoins on se laisse vite embarquer dans ce mélange de Deadpool et de James Bond bourré d'humour et d'action.
On apprécie également le renouvellement du casting qui apporte un peu de fraicheur, et on prend le pari que Channing Tatum sera à l'affiche du prochain volet de la saga.
Malgré quelques incohérences Avengers Infinity War parvient à présenter intelligemment un roaster impressionnant de personnages dans une succession de combats plus impressionnants les uns que les autres.
Largement à la hauteur des attentes qu'il a générées, le film est également le film le plus sombre de tout le MCU et on a hâte de savoir comment se déroulera la suite ...
JK Rowling et David Yates mettent en place petit à petit tous les personnages de cette nouvelle saga dans un film plus sombre avec des effets spéciaux époustouflants.
On salue en particulier la prestation de Johnny Depp qui rend Grindewald aussi glacial que charismatique, et on a déjà hâte de decouvrir la suite !
Tenet ne remplit pas sa promesse de film d'action ultime. Le réalisateur a-t-il pêché par excès de confiance dans ses capacités à filmer des scènes d'actions mémorables ?
Le concept original au cœur du film ne suffit pas à compenser le montage décousu, mais surtout rien ne justifie de développer l'intrigue de façon aussi brouillonne au détriment des personnages...
Baby Boss est un dessin animé rigolo et touchant qui devrait plaire autant aux plus petits qu'à ceux qui les accompagneront au cinéma.
Un seul regret peut etre, le film est un peu court.
Grave est un mélange improbable entre Massacre à la tronçonneuse et Psychose, mais c'est surtout un film surprenant et imprévisible.
A voir seulement si vous avez le coeur bien accroché !
Un excellent biopic qui nous donne l'impression de revivre avec ces femmes d'exception cette folle histoire de la conquête spatiale dans une société américaine encore bien intolérante...
Malgré de véritables faiblesses sur le développement des personnages, Kong Skull Island reste un très bon divertissement, une sorte de petit plaisir honteux et jouissif à partager entre amis avec du popcorn.
Si vous êtes prêts à passer outre les défauts mentionnés ci-avant, Kong Skull Island tiendra généreusement ses promesses : vous en prendrez plein les yeux et les oreilles, sans jamais avoir besoin d'activer votre cerveau pour suivre une quelconque histoire.
Cette adaptation en live action profite d'un casting 5 étoiles et de superbes chansons mises en musique par le meme compositeur qui avait œuvré sur le long métrage original.
Le film parvient de plus grâce à plusieurs changements intelligents à se démarquer du dessin animé pour forger sa propre identité.
Si vous avez aimé Babysitting 1 et 2 vous prendrez plaisir à retrouver toute l'équipe de Philippe pour 1h30 de gags dans une histoire alambiquée mais bien ficelée avec de nombreux guests.
Un véritable sentiment de mal être règne dans le film et le réalisateur réussit à nous faire ressentir ce côté pesant et noir, au fur et à mesure que l'histoire avance.
Un pari gagné donc, reste à savoir si vous aurez le courage vous aussi de suivre cette cure...
Night Shyamalan renoue enfin avec un long métrage comme on les aime malgré pas mal de lenteurs.
La réalisation et la mise en scène nous plongent littéralement dans le monde complexe du dédoublement de personnalité, mais le film tient surtout sur la performance exceptionnelle de James Mc Avoy qui interprète avec brio plus de 20 personnages différents.
Enfin, les fans du réalisateurs sauront apprécier à leur juste valeur les twists de la fin du film.
Logan est très réussi et surtout bien meilleur que les 2 précédents films centrés sur le personnage.
Le film porté de bout en bout par un Hugh Jackman, alterne entre des scènes touchantes et des confrontations d'une violence comme on n'aurait jamais rêvé en voir au cinéma dans un film Marvel.
Un des meilleurs films Marvel sortis à ce jour.
LEGO Batman est un très agréable divertissement très beau visuellement de bout en bout. Il a le mérite de se jouer intelligemment de la figure de Batman et de l'admiration qu'on peut lui porter, mais on en attendait un petit peu plus car l'émotion n'a pas le temps de s'installer.
Les fans apprécieront sans l'ombre d'un doute, tandis que le jeune public pourra être tenté de s'intéresser de plus près à ce personnage, mais il manque un petit quelque-chose pour en faire un film culte à la hauteur du premier film LEGO.
La trame principale de l'histoire est vraiment tirée par les cheveux, mais ce n'est pas le vrai problème du film.
En effet, si la réalisation est impeccable avec des effets spéciaux de qualité, des décors historiques majestueux et des combats épiques, le film a de gros problèmes de rythme : plus de la moitié du film se passe à notre époque et ces scènes interminables sont terriblement vides.
C'est vraiment dommage, car avec un meilleur découpage le film aurait pu lancer une franchise, mais on ne se fait plus vraiment d'illusion à ce sujet...
Rogue One est un spin-off qui offre un nouvel éclairage sur la saga, puisque le long métrage est conçu comme un film de guerre et une tragédie.
Le film manque certes un peu de rythme et on regrette que certains personnages secondaires n'aient pas été davantage exploités, mais ces défauts seront vite oublié dans la dernière partie, laquelle finit en apothéose avec une débauche de combats et beaucoup d'émotion.
Alors que demander de plus ?
Sous des airs de film d'escrocs, le film tourne vite au thriller avec de l'action qui va crescendo.
Très influencé par certaines séries et comics, comme Dexter ou Daredevil, le film finit meme en apothéose avec son lot de twists vraiment bien amenés.
On regrettera juste que certaines facettes des personnages et de leurs relations n'aient pas tellement été développées.
Entre fiction et documentaire, Snowden est une vraie réussite.
Le film parvient à nous faire comprendre les enjeux et motivations qui ont amené Edward Snowden a "trahir son pays", tout en nous proposant une narration ludique et fluide.
Un excellent biopic signé Oliver Stone.
Si le film comporte quelques moments de bravoure qui feront frissonner les fans - on pense en particulier à des passages avec Quicksilver et Wolverine - le film est globalement raté.
Le design du personnage d'Apocalypse est digne d'un mauvais cosplay et ses motivations n'ont rien à voir avec celles de comics. Magneto est également une caricature de son propre personnage, ce qui fait donc 2 méchants ratés sur 2 dans le meme film.
On regrette un réel manque d'ambition et d'originalité coté scénario, lequel est truffé de petites incohérences. Enfin bien que le film soit une débauche d'effets spéciaux, avec des combats relativement bien orchestrés, certains choix de mise en scène donnent l'impression d'un manque de budget.
Un film qui laisse un gout amer d'inachevé à la sortie de la salle...
Le film, qui fait écho au premier Iron Man, introduit avec brio un nouveau héros. Benedict Cumberbatch est absolument parfait dans son rôle, et il parvient à rendre totalement crédible la transformation d'un personnage égocentrique en Maitre des arts mystiques, au terme d'un voyage initiatique qui le changera pour toujours.
Visuellement époustouflant et parfaitement rythmé, avec des effets spéciaux grandioses et des scènes de combat éblouissantes, le film s'inspire des classiques de la Fantasy et donne un nouveau souffle aux productions Marvel.
Sans l'ombre d'un doute, Doctor Strange est l'un des meilleurs films du MCU et on a hâte de voir comment le personnage interagira avec les Avengers.
Malgré une mise en scène et une photographie impeccables, Miss Pérégrine et ses Enfants Particuliers ne nous ont à aucun moment enthousiasmés.
Le film est mal rythmé avec beaucoup de lenteurs et un final sans éclat, mais surtout on ne retrouve à aucun moment la patte si reconnaissable de Tim Burton.
Chris Colombus sors de ce corps !
Nerve est plutot une bonne surprise, loin du teen movie estival que l'on pouvait craindre.
Avec un scénario plein de rebondissements, une interprétation convaincante et quelques belles scènes d'action, le film vous tiendra en haleine jusqu'à la fin et vous fera sans doute aussi réfléchir un peu aux dangers des réseaux sociaux...
Le long métrage est bourré d'action avec des scènes épiques et des effets spéciaux grandioses, tout en développant intelligemment les personnages
Avec en prime une touche d'humour et de multiples références à la saga, Star Trek : Sans Limites est clairement le meilleur des 3 films du reboot à ce jour.
Instinct de Survie The Shallows parvient à renouveler un peu le genre du survival en mer avec au passage de très belles images et un message un peu différent.
Un film porté par Blake Lively rempli d'action, d'émotions et de surprises, à regarder si vous n'avez pas trop peur des requins ...
Sans etre la catastrophe annoncée, ce reboot de Ghostbusters est très moyen.
Le film fourmille de caméos et autres clins d'œil bien amenés mais il ne laisse pas assez de place à la construction des personnages. Il y a trop d'action et on ne s'attache pas vraiment à nos 4 chasseuses de fantômes.
Au final si l'ambiance 80's qui se dégage du long métrage est plutot réussie, à aucun moment le film ne se hissera à la hauteur des 2 précédents volets.
Visuellement plutôt réussi avec de beaux effets spéciaux, Suicide Squad pâtit d'un scénario avec plusieurs incohérences et d'un montage chaotique.
On retiendra du film la très bonne prestation de Margot Robbie en Harley Quinn, et l'interprétation de Jared Leto dans une version du Joker peu convaincante. Quant aux autres personnages ils sont si peu développés qu'ils tendent à faire de la figuration.
On se retrouve au final avec un film familial banal, mettant en scène des criminels qui se considèrent comme une famille au bout de dix minutes et qui ne versent pas la moindre goutte de sang. Pas vraiment la promesse que nous avaient faite les studios...
Sharknado 4 va encore plus loin que le 3ème volet.
Le scénario est stupide, les effets spéciaux sont foireux et le jeu des acteurs ne rattrape pas davantage le film. Le film fourmille toutefois de références à des blockbusters comme Massacre à la tronçonneuse, Christine, Star Wars ou Star Trek avec des caméos totalement surréalistes plutot rigolos.
Un nanard d'anthologie qui s'assume totalement, à regarder au 2ème degré avec des potes et des bières !
Ne vous attendez pas à un film de super-héros à la Marvel : Ninja Turtles 2 est un dessin animé tourné avec des personnages "réels" qui s'adresse avant tout aux enfants et aux nostalgiques.
Le scénario n'est pas totalement cohérent, mais avec une bonne bonne son, des effets spéciaux réussis, de l'action et de l'humour, ce deuxième volet remplit largement le contrat de départ.
A regarder avec un bon paquet de popcorn et votre neveu de 7 ans (ben oui il faut bien trouver une excuse pour acheter un ticket de cinéma).
Captain America Civil War parvient à réunir une énorme brochette de héros à l'écran sans devenir brouillon ni sacrifier de personnage, et bien que l'intrigue soit bancale à plusieurs endroits, les réalisateurs parviennent à nous faire oublier très rapidement ces lacunes.
C'est un film choral musclé et équilibré avec notamment une scène de combat d'anthologie et un final puissant plein d'émotion.
On regrettera juste que le film ne soit un peu impersonnel, mais avec un tel cahier des charges il était difficile de faire mieux.
Une fois de plus Pixar fait un sans faute avec Zootopie.
C'est vraiment joli, très bien réalisé, on ne s'ennuie pas une seule seconde, c'est drole et le film distille un message intelligent sur la tolérance.
A voir ou à revoir de toute urgence !
La mise en scène de Batman v Superman est poussive avec un ton qui se prend vraiment trop au sérieux et un scénario un peu bancale. On ne comprend pas vraiment pourquoi Batman et Superman se mettent sur la gueule, ni pourquoi Lex Luthor prend des risques complètements stupides pour se débarrasser du fils de Krypton.
Tout n'est pas à jeter, les scènes de combat étant tout de meme assez réussies et le film reste une bonne introduction au snyderverse, l'univers étendu de DC Comics censé concurrencer le MCU.
Si vous en avez l'occasion, regardez la version longue qui est nettement plus équilibrée et cohérente que celle sortie en salles.
L'intrigue de cet Episode 7 tardif rappelle beaucoup celle de l'Episode IV, mais certains personnages du film sont clairement sous-exploités ou présentés de façon incohérente.
Malgré quelques faiblesses de scénario, le Reveil de la Force vous tiendra en haleine et ne manquera pas de vous faire vibrer si vous êtes un fan de la première heure.
Et puis rappelons-le : ce film n'est qu'une introduction, alors vivement la suite !
La réalisation de ce film de super héros est classique mais efficace avec un bon dosage de scènes d'action et de moments plus calmes permettant de découvrir les personnages et de s'y attacher.
Peyton Reed arrive aussi à parsemer Ant-Man de touches d'humour décalé sans jamais en faire trop de telle façon que le film ressemble à un mélange équilibré entre les Gardiens de la Galaxie et Iron Man.
Une très bonne surprise pour un film dont on n'attendait pas forcément grand chose.
Les minions enchaine les gags et nous permet de découvrir quel enchainement de circonstances a conduit ces étranges bonshommes jaunes à servir Gru.
Soyons clairs, le scénario est vraiment léger, mais le film n'en demeure pas moins un divertissement très drole.
Edge of Tomorrow est un film original et bien ficelé dans lequel un cadre planqué et antipathique se voit forcer de devenir un soldat de choc pour se sortir d'une boucle temporelle et sauver l'humanité (rien que ça).
Doug Liman ne nous laissera ni à Tom Cruise, ni au spectateur le temps de souffler et d'ailleurs vous aurez certainement envie de revoir le film une 2ème fois, rien que pour etre sur d'avoir saisi toutes les subtilités de l'intrigue et d'avoir bien compris la fin.
World War Z mélange plusieurs genres sous l'apparence d'un film de zombies avec des scènes angoissantes de huis clos, de grosses scènes de chaos le tout dans une ambiance apocalyptique sans jamais tomber dans le gore.
Il n'y a aucun temps mort avec une action bien stressante, surtout si vous avez la chance de pouvoir regarder la version 3D du film.
Une œuvre de SF exigeante qui offre une expérience inconfortable et parfois éprouvante, mais toujours passionnante dans son exploration des tréfonds de l’âme humaine.
Si le film ne manquera pas de diviser, il offre des pistes de réflexions vertigineuses sur le rapport à la foi et la quête existentielle. La marque des grands films ?
Un film français anglais hybridant SF et romance, c'est assez rare pour être vu.
L'histoire au concept original pourra surprendre ceux qui passeront outre les défauts de dialogues pour la partie romantique.
Un documentaire fun et tout public au sujet passionnant qui a le mérite de poser les bases d'une réflexion nécessaire sur les habitudes de consommation occidentales du 21ème siècle.
Dommage que le réalisateur élude la plupart des enjeux politiques sous-jacents qui auraient certainement apporter du poids à son propos.
Justice League va encore une fois diviser les critiques. Ayant subi des reshoots signés Joss Whedon, c'est au final un produit hybride entre un Avengers coloré et un Batman v Superman très sombre, desservi par des effets spéciaux qui ne sont pas au niveau.
Le film n'en est pas mauvais pour autant, et il n'a pas à rougir face à un Avengers premier du nom.
Espérons maintenant que le public et la critique ne le descendront pas injustement en flammes et que le DCEU continuera de prendre de l'ampleur.
Les personnages des adolescents restent un peu niais et on aurait aimé éviter certains stéréotypes, mais avec son univers époustouflant et son coté comédie assumée, Jumanji reprend dignement la suite de son aîné.
Le pari était risqué, mais le résultat est réussi : petits et grands passeront un très bon moment en regardant Jumanji Bienvenue dans la jungle.
Malgré tout le talent des acteurs et du réalisateur, Bienvenue à Suburbicon ne trouve jamais son rythme. L'histoire est un peu creuse, tous les personnages ne sont pas exploités, l'aspect racial est à peine évoqué et le tout manque cruellement d'humour.
On espère que George Clooney fera mieux la prochaine fois...
En apparence cool et décomplexé, ce thriller intelligent et violent pose un regard impitoyable et amer sur une Amérique incapable de faire face à ses vieux démons. Mais le film offre également au spectateur un film à énigme ludique, servi par un casting aux petits oignons.
Foncez réserver votre chambre !
Partant sur des bases qui peuvent sembler déjà vues, les jeunes frères Baker signent un premier film de science fiction réjouissant, debut d'une nouvelle saga plutôt intéressante.
Meilleur film de Tim Burton depuis Big Fish, Dumbo permet au cinéaste de continuer à développer ses obsessions thématiques et esthétiques au sein d’un blockbuster familial.
Plus inattendu et audacieux, ce film lui permet également de régler ses comptes en filigrane avec l’industrie hollywoodienne. De quoi espérer un retour flamboyant pour la suite ?
Sans être raté, ce 2ème film centré sur Ant Man n'est pas aussi jouissif que son prédécesseur.
Les effets spéciaux et les scènes d'actions sont très réussis, mais l'humour est souvent forcé et le scénario tient sur une patte de mouche.
On regrette l'absence de vrai enjeu, ce film étant au final le seul de la Phase 3 sur lequel vous pouvez faire l'impasse sans rien rater.
Un bon divertissement tout de même qui sera surement le film de l'été, en l'absence de concurrence sérieuse.
Malgré un humour pas toujours opportun et quelques libertés prises sur la Force, Star Wars Episode VIII est un film réussi vraiment digne de la saga.
Le film regorge de retournements de situations et désacralise intelligemment l'affrontement trop manichéen entre le bien et le mal.
Une fresque épique toute en nuances de gris, qui permet enfin à ses protagonistes de grandir et qui réconciliera nombre de déçus de l'Episode VII avec la franchise.
Les studios Disney nous revisitent un de leur grand classique pour cette fin d'année.
Le retour de Mary Poppins est une suite extrêmement fidèle à la version originale. Toutes les scènes de danse et de chant sont dignes des meilleures comédies musicales de Broadway, grâce notamment au travail de Rob Marshall (réalisateur de Chicago et Into the Woods).
Les effets spéciaux sont très réussis, particulièrement les scènes animés (on aime le retour des pingouins). Le film est tellement proche de l'original, mais il manque un peu de surprise. La durée du film pourrait également en rebuter certains (2h12 pour un film grand public c'est dur).
Globalement Le film est réussi et ravira surement les inconditionnels de la célèbre nounou. Ne cherchez pas trop la nouveauté, mais profitez juste de ce film, certes très similaire à l'original mais très réussi visuellement.
Servi par un casting exceptionnel Ocean's 8 reste un film beaucoup trop prévisible et plat.
Caricatural dans sa façon de présenter les femmes criminelles, le film reste toutefois un divertissement correct.
Dommage, on en attendait davantage...
Le gangster, le flic & l'assassin est un thriller coréen à la fois violent, drôle et efficace.
Bien filmé, bien rythmé, il n'a rien à envier aux meilleurs films américains du genre, avec quelques excellentes scènes, des personnages principaux et secondaires intéressants et quelques twists bien amenés.
L'un des meilleurs films de l'été !
My Wonder Women est avant tout une histoire d'amour entre un professeur de psychologie, sa femme et l'une de leurs étudiantes. Le film explore leur relation et leur façon d'appréhender leur amour dans une Amérique très conservatrice.
De ce trio amoureux va naître un personnage de comics assez inattendu pour l'époque : Wonder Woman. Le succès de l'amazone, les valeurs progressistes et féministes qu'elle véhicule ainsi que la vie insolite que mène son créateur vont lui apporter des problèmes avec de nombreuses institutions.
Formellement assez classique, le film raconte l'histoire peu connue et vraiment étonnante de la création d'un personnage mythique de la pop culture, qui se trouve être beaucoup plus profond que ce qu'on pourrait penser.
Spider-Man : Far From Home est bien meilleur que Homecoming. Divisé en deux parties, teen-movie et gros blockbuster d'action, il se connecte parfaitement aux événements d'Endgame.
Le scénario est plein de surprises, les combats et effets spéciaux très réussis, et l'évolution psychologique du jeune Peter Parker d'une grande justesse.
Sans l'ombre d'un doute, c'est LE film de super-héros de l'été. Ne ratez surtout pas les scènes post-générique qui auront une importance cruciale pour la suite.
Si Golem, le tueur de Londres ne respecte pas totalement les enjeux promis par son intrigue de départ, il prend des directions totalement insoupçonnées pour mieux raconter notre époque où le bonheur ultime résiderait dans une célébrité toujours plus grande, peu importe les moyens mis en place pour y accéder.
Passionnant !
Solo a Star Wars Story n'est pas le ratage calamiteux que l'on craignait : bien réalisé, respectueux du matériau d'origine, il permet de découvrir certains événements clefs de l'histoire de Han Solo. Les différents acteurs s'en tirent honorablement compte tenu du challenge, mais on a toutefois du mal à s'attacher à eux.
Construit autour d'une histoire d'amour qui sonne creux, le film au final manque cruellement d'enjeu. S'il contentera sans doute les fans hardcore, il risque par contre d'ennuyer tous les autres...
Des personnages attachants, une trame sonore qui nous porte : Coco est vraiment un succès des studios Disney et Pixar !
L'histoire mêle tendresse et questionnement sur les valeurs familiales et culturelles.
Un film prenant et magique dans un univers grandiose.
Comédie originale sur fond de science-fiction, Yesterday est un vrai plaisir pour les yeux et les oreilles.
Le film ne se contente pas d'être drôle, mais il nous offre aussi de très bonnes covers des Beatles, qui vous donneront immanquablement envie de réécouter les chansons de Ringo Starr, George Harrison, John Lennon et Paul McCartney.
Le film Captain Marvel est bon, mais reste un peu trop classique, dans la veine des origins story de la Phase 1 du MCU.
Les scènes d'actions sont efficaces et on apprécie le côté tenace, voir badass, de Captain Marvel. Ça reste donc un bon divertissement, efficace mais sans plus, qui a tout de même le mérite de nous permettre de patienter en attendant Avengers Endgame.
The House that Jack Built est une œuvre somme qui s'interroge sur la place de la monstruosité dans l'art et dresse un autoportrait plutôt intéressant de la figure controversée et mégalomane de son réalisateur.
Sans être le choc cinématographique (sur)vendu, le film déçoit surtout par son incapacité à aller au delà des tics de mise en scène éculés par Lars Von Trier depuis plusieurs années.
Reste un final très beau mais qui là encore pâlit de la comparaison avec les œuvres précédentes du cinéaste. Dommage...
La Nonne, le préquel de Conjuring était attendu avec impatience et un peu d'inquiétude. Évitant un recours excessif aux screamers, le film arrive a créer une atmosphère pesante et angoissante, grâce notamment au très bon jeu des acteurs.
On regrettera juste qu'avec un film d'1h36 seulement le frisson ne soit un peu court...
Rocketman est une réussite dont on sort des chansons plein la tête.
Le biopic d'Elton John, produit par Elton John, verse un peu trop par moment dans les bons sentiments, mais il nous permet d'en apprendre davantage sur la vie du chanteur, et la performance d'acteur et de chanteur de Taron Egerton mérite à elle seule que vous alliez voir le film.
The Villainess est un film d'action coréen très efficace, qui mérite d'être vu pour ces scènes d'actions ultra dynamiques, même si parfois elle peuvent être un peu brouillonnes. L'histoire relativement banale est pourtant mise en scène avec beaucoup de dynamisme et d'inventivité dans la narration.
Malgré l'influence forte de films tels que Nikita, Kill Bill ou Hardcore Henry, ce film conserve une originalité, avec des ruptures de ton permettant un véritable investissent émotionnel de la part du spectateur.
Daddy Cool n'est pas la comédie parfaite, avec un humour par moment un peu facile et aussi un manque de réalisme.
Vincent Elbaz et Laurence Arné parviennent toutefois à rattraper ces défauts et on se laisse facilement embarquer par le film, tant les marmots sont craquants.
On regrettera juste que Maxime Govare ne nous ait pas offerts encore davantage de séquences décalées avec ces acteurs en couches culottes.
The Equalizer est une très bonne surprise. Le film commence lentement mais tourne rapidement au revenge movie musclé pour finir en bain d'hémoglobine.
Denzel Washigton est parfait en vengeur au grand cœur et particulièrement crédible dans les nombreuses scènes de combats où il utilise avec virtuosité tous les objets à portée de main pour trucider ses adversaires.
Vivement la suite !
Cette suite des Indestructibles est une réussite sur toute la ligne, tout y est : humour, action, émotion, le tout dans un film qui ravira les petits comme les grands, avec en plus quelques messages en filigrane sur les rapports homme/femme.
Pixar confirme une fois de plus qu'il sait faire des films d'animations comme personne.
Ce spin-off de Fast & Furious s'écarte beaucoup de la série d'origine et ressemble plus à un mélange réussi de James Bond et de film de super-héros.
Dans ce registre, The Rock et Jason Statham nous offrent du grand spectacle - totalement délirant - face à un Idris Elba sous stéroïdes : cascades, combats à mains nues, effets spéciaux, explosions et même romance, tout y est pour faire de ce blockbuster le plaisir coupable de l'été.
Bumblebee est la très bonne surprise de cette fin d'année : un film d'action dans la pure tradition 80's plus fun et mieux construit que les précédents opus.
L'actrice Hailee Steinfeld en mode ado en crise insuffle un vent de Girl Power au film et son duo avec le sympathique Bumblebee cimente le film. Un blockbuster à voir en famille qui ouvre la voie à un reboot meilleur que l'original.
Avec Burn Out on salue la tentative de faire un film de genre français crédible et pas prétentieux.
Il reste tout de même le fait de ne pas prendre un objet cinématographique comme la moto, uniquement pour faire de belles images, ne suffit pas à faire un bon film.
Le remake du Roi Lion en images de synthèses était très attendu. D'un réalisme saisissant, le film est un hommage extrêmement fidèle à l'original, et n'échappe donc pas aux comparaisons.
Au delà de la prouesse technique, les musiques et l'émotion sont bien présentes et on vibre toujours autant en suivant les aventures de Simba...
Le sujet central de Ralph 2.0 n’est pas l’internet. Le film parle avant tout de la notion d’amitié, qui signifie parfois d’encourager l’autre à aller plus loin pour réaliser ses rêves.
Le film porte un bon message pour les plus jeunes, avec de l’humour et un bon sens de l’autodérision grâce à de nombreux caméos (les princesses Disney nous manquent déjà) que les plus grands apprécieront.
Les studios Disney ont réussi à faire une suite encore plus drôle que l’original, le tout dans un univers visuellement très réussi.
Toy Story 4 est une véritable petite merveille ! C'est un pur plaisir de retrouver Woody et compagnie dans un volet aussi travaillé.
Une pépite pour tous ceux qui ont débuté l'aventure il y a bien longtemps comme pour les nouvelles générations de spectateurs.
Downsizing est une comédie divertissante avec un un regard critique sur le modèle de société américain.
Sans être un grand film, avec un mélange des genres pas toujours équilibré et une fin en demi teinte, il arrive toutefois à surprendre, à émouvoir et surtout à faire rire.
Le film a de vraies qualités narratives qui nous immergent avec beaucoup de simplicité et d'efficacité dans un univers de science fiction, traité à hauteur d'homme.
Ready Player One est un excellent divertissement. Durant 2h20 vous pourrez vous laissez transporter dans cette aventure épique de science-fiction que vous propose le maître Spielberg.
Le film partage une belle histoire et propose des personnages intéressants, tout en vous en mettant plein la vue lors des scènes d'action. En plus de cela le geek qui est en vous sera ravis de retrouver tout un univers qui lui est déjà plus que familier.
A défaut de proposer un scénario original, Dragon Ball Super Broly nous offre un film très rythmé avec des combats dantesques. On y retrouve donc beaucoup d'action mais aussi un peu d'humour, ce qui nous avait d'ailleurs manqué dans DBS.
On n'a pas le temps de s'ennuyer durant les 2 heures de film, tous les ingrédients étant présents pour en faire un excellent film.
On regrettera juste la fin du film qui aurait pu être mieux travaillée.
15h17 est un film ennuyeux et sans intérêt, dont seules 10 minutes concernent l'attaque terroriste du Thalys.
Le scénario du film n'est pas à la hauteur, l'image est digne d'un téléfilm et les militaires qui incarnent leur propres rôles ne savent pas jouer.
Un film à éviter, qui n'est pas digne de la filmographie de Clint Eastwood.
Thor Ragnarok est une comédie qui se déroule presque par hasard chez les super-héros, avec de bons côtés mais aussi de sérieux défauts : effets spéciaux pas toujours réussis, psychologie des personnages non respectée et humour parfois un peu lourdingue.
Néanmoins, le film bien meilleur que les 2 précédents opus a le mérite de réinventer Thor et Hulk en les rendant bien plus intéressants.
Le résultat est un film fun et punchy un peu hors chronologie, à consommer avec un paquet de pop-corn sans trop de se poser de questions
Ni pleine réussite ni flop, Venom est finalement un film tout à fait correct.
Les scénaristes parviennent à établir un cadre cohérent sans Spider-Man et à respecter l'ambiance générale des comics. Les effets spéciaux et les combats sont réussis, et Tom Hardy réinvente intelligemment le personnage d'Eddie Brock.
On regrettera toutefois un film trop lisse, pas assez sanglant, et surtout un rythme trop lent qui ne trouve sa vitesse de croisière que dans son 3ème acte.
No Pain No Gain est un ovni dans la filmographie de Michael Bay. Le film, dont l'histoire est tirée d'une histoire vraie, démontre que le réalisateur peut non seulement faire de bons films sans explosions toutes les trois minutes, mais qu'il est bien conscient d'etre devenu un spécialiste du cinéma pop-corn et qu'il est capable d'autodérision.
Ce spectacle surréaliste est l'occasion pour le cinéaste de s'attaquer à tous les stéréotypes américains : culte du corps, culte de l'argent, mythe du self made man, puritanisme religieux, et autres pseudo-valeurs finalement vides de sens.
La direction d'acteur est impeccable, malgré des rôles qui auraient très facilement pu tourner à la caricature ridicule, avec une mention spéciale pour The Rock qui démontre de vraies qualités de jeu.
Sous ses airs de faux thriller, No Pain No Gain est l'une des meilleurs comédies d'humour noir jamais sorties à Hollywood, avec quelques scènes jubilatoires qui resteront dans les annales. En résumé, une excellente surprise !
The Green Hornet est un film généreux qui vous en mettra plein la vue avec une voiture plus classe que la Batmobile, des gadgets dans tous les sens et tous les ingrédients d'un bon film d’action. La 3D est bien faite, la mise en scène est drôle, les situations souvent comiques avec quelques petits rebondissements.
Si on regrette que le rôle de Cameron Diaz n'ait pas été assez exploité, la présence exceptionnelle de Christoph Waltz dans le rôle du méchant fait vite oublier ce petit défaut.
Un très bon divertissement, un peu différent des classiques films de super-héros.
Un peu long sur le démarrage mais rythmé au gré d'une excellente bande son, le film retrace la création de Facebook comme le ferait une comédie romantique, avec le début de l'histoire d'amour, les rêves, mais aussi les tromperies et les coups bas jusqu'au divorce.
On détestera le personnage principal, dépourvu de tact, d’une honnêteté abusive, qui restreindra aussi vite son cercle d’ami déjà bien maigre que son réseau social digital prendra de l'ampleur.
Avec un script et des répliques intelligentes, le film de David Fincher, pourtant dépourvu d’action, tiendra le spectateur en haleine jusqu'à la dernière minute.
Oblivion est un bon petit film SF qui s'inspire de plusieurs classiques (Star Wars, Matrix, 2001 Odyssée de l'espace) sans toutefois se hisser à leur hauteur.
Son scénario qui réserve quelques surprises et sa réalisation efficace en font toutefois un bon divertissement.
Si vous avez aimé les Goonies, vous adorerez Super 8 : le film vous donnera la sensation de regarder un vieux Spielberg avec une épopée extraordinaire, des scènes époustouflantes d’action et bien sur de l'émotion.
Un vrai hommage aux blockbusters pour enfants des années 80.
Film plutot décevant malgré une idée de départ plutot originale.
Le personnage d'Olivia Wilde ne sert à rien, les envahisseurs capables de voyager à travers la galaxie se révèlent particulièrement abrutis, et malgré quelques bonnes idées ici et là on regrette que le mélange du western et du film d'extraterrestre soit si mal exploité.
Scénario mal ficelé, action molle, méchant très moyen, décor de ville carton-pâte et 3D superflue. En résumé Thor n'est pas un film très excitant meme s'il s'améliore un peu sur la fin.
La bonne nouvelle c'est que vous pourrez très bien comprendre la suite des événements du MCU sans passer 2h10 à vous ennuyer au cinéma.
En visionnant Burlesque on a une petite impression de déjà-vu avec un film à mi-chemin entre Moulin Rouge et Coyote Girls.
Si le film ne se distingue pas par son originalité, c'est en revanche un superbe spectacle visuel, esthétique et musical : ça swingue, ça bouge, et au gré des plumes et des paillettes on découvre les courbes et la voix d'une Christina Aguilera à couper le souffle.
Le Rite n'est pas un énième film d’exorcisme avec des petites filles qui vocifèrent en tournant la tête à 360 degré. L'histoire tourne autour de la question de la foi et navigue entre le surnaturel et la psychiatrie sans donner de réponse claire. Le film aurait d'ailleurs mérité que l’on creuse davantage dans cette voie quitte à nous épargner des scènes d'exorcisme somme toute assez inutiles.
Tantôt drôle, grâce à un Anthony Hopkins désinvolte, tantôt troublant, le Rite reste une bonne surprise dans un genre que l'on pensait déjà usé.
Ce reboot/suite est nettement moins mauvais que le précédent mais il introduit tellement de personnages avec tellement d'action qu'on ne s'attache en définitive à aucun, à part peut-être Harley Quinn et Rick Flag que l'on connait déjà si on a vu le nanard de David Ayer. Assez curieusement d'ailleurs, tous les supposés criminels qui font équipe sont certes violents mais à part ça sont plutôt de chics types.
L'humour est globalement moyen et le choix d'en faire un film trash, à la limite du gore, bourré de vulgarités ne plaira pas à tout le monde (pas à moi en tous cas). On se demande d'ailleurs par quel miracle le film a échappé à une interdiction aux moins de 16 ans.
Par ailleurs, pour faire un bon film de super-héros, il faut un bon méchant, et de ce coté également le choix de James Gunn est discutable.
Il y a certes quelques très belles scènes d’action, dont en particulier une avec Harley Quinn, et une BO plutot sympathique, mais le tout est loin d'etre aussi fun et électrisant que l'étaient les Gardiens 1 et 2.
Le scénario est original, les effets spéciaux et les scènes d'action convaincantes, néanmoins il manque quelque-chose pour que la sauce prenne vraiment et la faute en revient en partie à Vin Diesel, qui est toujours aussi peu expressif et charismatique.
Un petit film d'action sympathique à regarder en SVOD, mais pas plus.
Wonder Woman 1984 est un demi-ratage, du moins si vous vous attendez à un film de super-héros et non à une comédie romantique mielleuse.
Le scénario bancale ne colle pas avec la représentation qu'on se fait de Wonder Woman, on cherche encore l'ambiance des années 80, une partie des effets spéciaux sont ratés et les deux méchants du film sont assez pathétiques (j'ai mal à mon Pedro Pascal), sans parler des nombreuses incohérences du film.
Mais ce qu'on reproche surtout à Patty Jenkins, c'est le féminisme pataud dont elle fait preuve, tout en ne se posant aucune question vis à vis du "viol" d'un personnage dont le corps est utilisé sans aucun scrupule.
Heureusement, le film est sauvé par Gal Gadot qui reste totalement sublime ...
Cette version longue est bien meilleure que celle de 2017, mais la Snyder's Cut reste tout de même un film inégal, assez proche du premier film.
Le long métrage est plus cohérent, les personnages étant nettement mieux développés, mais le film pâtit d'une photographie peu flatteuse avec son format 4:3, avec certains effets spéciaux ratés et de gros problèmes de rythme dans sa première partie.
C'est beaucoup, beaucoup trop long, certains ajouts étant vraiment inutiles, et si on apprécie généralement quelques ralentis artistiques ici et là, dans la Snyder's Cut c'est l'overdose.
Marvel n'a pas encore trop de souci à se faire ...
Ce film produit et réalisé par Jean-Claude Van Damme est plutot une bonne surprise. Sans etre une merveille du 7ème art, il est relativement bien fichu, avec des scènes et des décors travaillés et meme quelques moments de bravoure. Un film qui sent plus le "Karate Kid" que le "Van Damme bourrin".
Van Damme y offre d'ailleurs à Van Damme un rôle un peu plus étoffé que d'habitude, l'acteur étant meme assez séduisant à l'écran pour une fois que ce soit avec une barbe naissante ou le crane quasiment rasé.
Si vous avez 1h35 à tuer, que vous avez un abonnement Netflix et que vous aimez bien les films de karaté, vous savez quoi regarder ce soir !
Sous-remake de Jason Bourne en mode Mickey-féministe, ce long métrage ne fait pas honneur au personnage de Black Widow, déjà largement sous-exploité dans les autres films du MCU.
Malgré un très bon début qui fait penser à la série The Americans et augure un film de genre (inspiré de l'expérience Joker ?) on retombe immédiatement dans le schéma des films de super-héros, mais sans super-pouvoirs cette fois-ci.
David Harbour est ridicule dans le rôle de gros beauf qu'on lui a imposé, et il nous a fait penser à Pedro Pascal, lui aussi victime d'un scénario foireux dans WW84. Une référence qui n'est pas prise au hasard, puisque Black Widow partage beaucoup de défauts avec le film DC : un pitch bancal, des combats brouillons, des pirouettes scénaristiques incongrues, un féminisme maladroit et un méchant caricatural. Patty Jenkins sors de ce corps !
On comprend mieux pourquoi la sortie du film a été plusieurs fois repoussée car ce sous produit d'espionnage sent le déjà vu et est aussi dispensable que la série Falcon et Le Soldat de l'hiver.
A regarder quand meme une fois, quand il passera à la TV, et uniquement pour le plaisir coupable de revoir une dernière fois Scarlett faire des pirouettes en body moulant...
Alors que le premier opus était un petit film vraiment sympa qui se suffisait à lui-même et une agréable surprise, on se demande si ce deuxième volet a vraiment été réalisé par la meme équipe.
Le supposé humour est très grossier, dans tous les sens du terme, en mode pipi-caca coucou je fais une blague. C'est surjoué, très vulgaire, avec un scénario tiré par les cheveux, et on a souvent honte pour les acteurs, en priant pour que les nombreux moments gênants du film passent le plus vite possible.
Il est vrai que pour une actrice de 54 ans, Salma Hayek reste vraiment sexy dans son rôle de pouffiasse en body moulant, mais à part ça on cherche encore un quelconque coté positif au film.
Impossible de vous dire si le film se rattrape vers la fin, au bout d'une heure complète de supplice on est sortis de la salle (et certains spectateurs ont tenu encore moins que nous).
Free Guy est une petite pépite drôle et intelligente, comme tous les films de Shawn Levy en définitive.
Mélange de Ralph 2.0, Ready Player One et Pixels, le film nous plonge dans un univers virtuel fourmillant de détails, très inspiré de GTA mais aussi des SIMS.
C’est drôle, bien écrit, bourré d’action et de références bien amenées sans verser dans le fan service lourdaud ou le raccourci facile. Le film en plus d’être divertissant ouvre même sur des questions plus profondes liées à la notion de conscience et d’âme des IA créées pour simuler la vie.
Un très bon divertissement pour toute la famille que vous apprécierez encore plus si vous êtes gamer ou un peu geek sur les bords.
The Crow est un superbe film fantastique gothique et l'un des meilleurs films d'Alex Proyas.
Avec The Crow, Alex Proyas livre un film aux confins de plusieurs genres : le film côtoie une esthétique gothique et de film noir, avec une ambiance de comics book mais aussi des scènes d'actions jouissives. Le cinéaste américain arrive à combiner avec une grande aisance ces différents genres et à les rendre organiques au récit.
Le film est aussi d'une grande émotion notamment sur l'aspect tragique du personnage d'Eric Draven. The Crow devient d'autant plus bouleversant que Brandon Lee fut décédé lors du tournage. L'un des plus beaux films de l'année 1994.
L'étrange Noël de monsieur Jack est un pur chef-d’œuvre et certainement le plus grand film d'Henry Selick.
Techniquement, le film est renversant. Le cinéaste américain arrive à créer une vraie ambiance macabre et à retranscrire parfaitement l'univers de Tim Burton. Les personnages animés en stop-motion sont stupéfiants de beauté et aussi par moment effrayant.
Hormis l'ambiance horrifique, l'étrange Noël de monsieur Jack est surtout un film bouleversant. En plaçant le point de vue sur Jack, un personnage torturé qui veut s'extraire de sa condition, le film atteint des cimes d'émotions extraordinaires.
Le film arrive aussi à jouer habilement des contrastes entre Halloween et Noël et parvient même à des moments de poésie pure comme la scène ou Jack chante pour la première fois. L'un des plus grands films de l'année 1994.
Demolition Man ne brille pas spécialement par sa mise en scène. Mais le scénario corrosif et subversif de Daniel Waters est une grande réussite.
En s'inscrivant dans un futur proche, Demolition Man parle plus concrètement du politiquement correct des années 90. En ce sens, le film est assez malin et subversif dans son humour d'autant que le film parait plus actuel encore aujourd'hui.
Les acteurs sont aussi l'autre grande qualité de Demolition Man, et notamment le cabotinage savoureux de Sylvester Stalone et surtout de Wesley Snipes hilarant dans le rôle du méchant.
Malheureusement, le gros point faible du film, c'est sa mise en scène, car si le film se présente comme un film d'action spectaculaire, on ne ressent aucun impact. La faute à une mise en scène très fonctionnelle de Marco Brambilla dans les nombreuses scènes d'actions. Mais si on regarde Demoliton Man comme une comédie le film a beaucoup de mérites.
La liste de Schindler est l'un des sommets de la carrière de Steven Spielberg.
Le cinéaste américain livre certainement son film le plus personnel dans cette fresque immense et bouleversante sur la Shoah. Avec l'aide de l'écriture méthodique de Steven Zaillian au scénario, Spielberg orchestre un récit d'une limpidité et d'une fluidité extraordinaire caractérisant à merveille son personnage principal que ce soit dans ses aspects de grandeurs que dans ses aspects les moins reluisants.
En pur cinéaste de la main tendue, Spielberg réalise avec la liste de Schindler un film d'une humanité extraordinaire. Il arrive à faire éprouver avec la puissance de sa caméra non seulement les horreurs de la tyrannie nazie, mais aussi des moments plus joviaux, ainsi que la rédemption du personnage d'Oskar Schindler. En ce sens la séquence finale avec ce personnage est l'une des plus bouleversantes de la filmographie de Steven Spielberg, et arrache des torrents de larmes au spectateur.
Les acteurs sont extraordinaires notamment Liam Neeson charismatique et émouvant, Ben Kingsley bouleversant ou encore Ralp Fiennes terrifiant. L'un des plus grands films de l'année 1994.
Créatures Célestes est un film dramatique extraordinaire d'une très grande intensité.
En pur cinéaste fantastique, Peter Jackson parvient à immerger à la perfection le spectateur dans le monde imaginaire des deux personnages. Grace a des effets spéciaux stupéfiants, le cinéaste néo-zélandais recréer un monde de fantasy absolument sublime.
Le film est constamment dans une intensité explosive, que ce soit dans le traitement outrancier des personnages adultes, mais surtout dans la violence extrême et la folie qui est en train de consumer les deux personnages du film. La séquence finale est en ce sens l'une des séquences les plus éprouvantes de la carrière de Peter Jackson.
Les acteurs sont extraordinaires notamment Kate Winslet rayonnante et sublime ou encore Melanie Lynskey intense et bouleversante. L'un des plus grands films de l'année 1994.
Entretien avec un vampire est un superbe film gothique somptueux et bouleversant.
Comme dans tous ses films, Neil Jordan opte pour une mise en scène picturale en composant des plans stupéfiants. En ce sens, Entretien avec un vampire est un film sublime visuellement qui retrace avec une précision les différentes époques qui compose le film.
En pur cinéaste dramatique, Neil Jordan opère une mise en scène opératique qui explore la dramaturgie des personnages et notamment le thème du film qui traite de la solitude des vampires.
Les acteurs sont fabuleux notamment Brad Pitt bouleversant, Tom Cruise savoureux et terrifiant ou encore Kristen Dunst très émouvante. L'un des plus grands films de l'année 1994.
Evil Dead 3 est un film spectaculaire très jouissif de la part de Sam Raimi.
Le cinéaste américain opère la même approche cartoonesque que sur Evil Dead 2. En ce sens, ce troisième opus est encore une merveille de comédie et de rythme.
Mais la grande force du film, c'est que Sam Raimi décide avec ce troisième opus, de faire un film de fantasy, un genre qu'il affectionne particulièrement, et en ce sens Evil Dead 3 a un caractère épique fantastique. Il rend d'ailleurs hommages aux créations de Ray Harryhausen grâce à des effets spéciaux stupéfiants.
Evil Dead 3 est aussi complètement abouti sur le personnage de Ash qui devient là à un beauf magnifique, bien aidé par la prestation hilarante de Bruce Campbell. L'un des plus grands films de l'année 1994.
La cité de la Peur est une comédie absolument hilarante qui reste une référence vingt-cinq ans après.
En pur fan de l'humour des ZAZ, Alain Chabat Chantal Lauby et Domminque Farrugia place dans le film un nombre incalculable de gags nonsensique. En ce sens La cité de la peur est un film hilarant du début jusqu’à la fin et affiche un rythme fantastique.
L'autre grande qualité du film est le contexte ou il se situe, au Festival de Cannes. Cet apport permet à l'équipe des Nuls de délivrer des gags extraordinaires qui parleront à tous les cinéphiles.
Outre les trois membres des Nuls les autres acteurs sont exceptionnels notamment Gérard Darmon savoureux et hilarant ou encore Sam Karmann lui aussi très hilarant. Une comédie culte.
True Lies est un superbe film d'action jouissif signé James Cameron.
Avec True Lies, le cinéaste canadien remake une comédie française, La totale de Claude Zidi, mais le réadapte totalement. En ce sens, True Lies est un blockbuster d'exception ou James Cameron montre encore la puissance de sa mise en scène.
Le cinéaste propose des scènes d'actions d'anthologie comme une poursuite à cheval complètement dingue, une baston très percutante dans des toilettes et le triple climax du film qui reste l'un des plus grands morceaux de la filmographie du cinéaste.
Mais James Cameron ne fait pas que se faire plaisir dans ce film, mais réalise un film d'une très grande intelligence sur le traitement du couple, notamment sur le traitement du mensonge. True Lies reste donc aussi un film émouvant.
Les acteurs sont exceptionnels notamment Arnold Schwarzenegger toujours aussi classe et charismatique, Jaime Lee Curtis intense et bouleversante ou encore Bill Paxton absolument hilarant. L'un des plus grands films de l'année 1994.
Tueurs Nés est une satire politique extraordinaire et l'un des plus grands films d'Oliver Stone.
En reprenant un scénario de Quentin Tarantino, Oliver Stone le réadapte complètement pour mettre sa personnalité dans le film. En ce sens, Tueurs Nés est un énième film politique du cinéaste, surtout dans sa mise en scène.
Car pour critiquer avec virulence les dérives des médias, Oliver Stone use d'une imagerie criarde en insérant des extraits de séries et de reportages télévisés d'une violence extrême. Comme sur JFK, Le cinéaste opte pour un montage stupéfiant qui alterne noir et blanc et couleurs agressives qui permettent d'immerger le spectateur dans l'ambiance violente du film.
Pour ne pas réaliser un film cynique, Oliver Stone met l'émotion du film sur l'amour du couple de Mickey et Mallory. Les acteurs sont exceptionnels notamment Woody Harreleson et Juliette Lewis complètements fous et intenses, Robert Downey Jr hilarant ou encore Tommy Lee Jones terrifiant. L'un des plus grands films de l'année 1994.
Pulp Fiction est pur plaisir de cinéma est l’un des plus grands films de Quentin Tarantino.
Cinéaste cinéphile par excellence Quentin Tarantino rend hommage à tout un pan du film noir avec Pulp Fiction. En orchestrant son film sur une structure narrative non linéaire, le cinéaste se permet absolument tout et tente meme une approche métatextuelle extraordinaire : en laissant digresser les personnages de tueurs comme Vincent Vega et Jules Winfield sur par exemple, la sensualité d’un massage de pied, le cinéaste tente d’imaginer ce que pense des purs personnages iconiques de cinéma dans leur quotidien.
Cette approche très théorique s’accorde avec tous les personnages du film ce qui rend Pulp Fiction très intéressant si on est cinéphiles. Le film est aussi très grand public, en proposant un sens du fun jouissif notamment grace aux dialogues fabuleux de Tarantino.
Les acteurs sont extraordinaires notamment John Travolta intense et hilarant, Samuel L Jackson absolument savoureux ou encore Bruce Willis charismatique et bad-ass. L’un des plus grands films de l’année 1994.
Forrest Gump est un film absolument magnifique et l’une des plus grandes œuvres de Robert Zemeckis.
Le cinéaste américain donne tout de son talent de conteur pour mettre en scène un film d’une fluidité extraordinaire. En ce sens le rythme et le montage de Forrest Gump est absolument fabuleux.
En pur cinéaste féru des technologies, Zemeckis parvient aussi à insérer le numérique dans de nombreuses scènes d’archives ce qui rend l’aspect monumental du récit ou le spectateur assiste à la vie tumultueuse du personnage sur trente ans, absolument extraordinaire. La photographie stupéfiante de Don Burgees participe aussi de ce travail.
La plus grande réussite du film, c'est son émotion extraordinaire. Bien aidé par une partition fantastique d’Alan Silvestri, le cinéaste américain atteint des pics émotionnels incroyables, qui vont devenir sa marque de fabrique dans les années à venir. Les acteurs sont exceptionnels notamment Tom Hanks bouleversant et intense, Robin Wright bouleversante ou encore Gary Sinise imposant et bouleversant. L’un des plus grands films de l’année 1995.
Porco Rosso est un film bouleversant et l’une des plus gtandes œuvres d’Hayo Miyazaki.
Fan d’aviation depuis son enfance le cinéaste japonais réalise un film très intime et donc très émouvant. L’animation est absolument époustouflante notamment dans les design des avions et dans les nombreuses séquences d’aviations.
Miyazaki signe aussi un film dans le sillage du grand classicisme hollywoodien en prenant comme reférence des monuments comme Casablanca de Michael Curtiz. C’est aussi un film bouleversant sur l’ode à la différence. L’un des plus grands films de l’année 1995.
Frankenstein de Kenneth Branagh n’est pas exempt de gros défauts mais a suffisamment de qualité pour convaincre.
Le scénario de Frankenstein est la grande force du film. Ecrit par l’immense Frank Darabont, le film réussit tous les arcs dramatiques des personnages et la dramaturgie du film est absolument extraordinaire jusqu’au final terrassant et émouvant.
Mais le vrai problème de Frankenstein c’est la msie en scène de Branagh. En pur cinéaste pompier qui en fait toujours trop, le cinéaste anglais saborde complètement le rythme du film et n’arrive jamais a faire ressentir au spectateur la grande tragédie des personnages.
Les acteurs sont pourtant bons dans le film notamment Kenneth Branagh très impliqué dans le rôle de Victor Frankenstein, Robert de Niro terrifiant et bouleversant dans le rôle du monstre. Un film honorable mais inabouti.
Die Hard 3 est un sommet du cinéma d’action moderne et l’un des plus grands films de John Mctiernan.
Pour son deuxième film dans la franchise, Le cinéaste américain change complètement sa mise en scène par rapport a Piège de cristal. Il ne réalise pas un film d’action en orchestrant une gestion de l’espace extraordinaire, mais cherche plutot à créer un chaos ambiant en proposant un filmage caméra a l’épaule. En ce sens, la mise en scène de Mctiernan est absolument renversante, révolutionnaire et d’un impact viscéral dans les scènes d’actions complètement dingues.
Le cinéaste se permet donc des morceaux de bravoure saisissants comme une poursuite en voiture avec des gunfights, ou encore une extraordinaire scène de tension dans un ascenseur.
Ce troisième opus de la saga opère un autre changement, puisque dans son récit le film est conçu comme un buddy movie. Un apport extraordinaire qui permet de cumuler des superbes scènes d’humours entre les personnages et des séquences d’actions d’anthologie.
Les acteurs sont exceptionnels notamment Bruce Willis impérial et intense, Samuel L Jackson hilarant et imposant ou encore Jeremy Irons charismatique et savoureux. L’un des plus grands films de l’année 1995.
L'Antre de la folie est un pur chef-d’œuvre du cinéma horrifique et l'un des plus grands films de John Carpenter.
Après The Thing et Prince des ténèbres, le cinéaste américain continue d'explorer l'imagerie lovecraftienne. Il met en scène cette fois un récit métatextuel absolument renversant qui donne le vertige au spectateur.
En pur cinéaste de l'horreur, John Carpenter injecte à son film des visions cauchemardesques très déstabilisantes, bien aidé par des effets spéciaux saisissants. Il parvient dans sa mise en scène à créer des effets horrifiques d'anthologie qui glace le sang du spectateur.
Les acteurs sont d'ailleurs exceptionnels notamment Sam Neil ironique et charismatique ou encore Jurgen Prochnow absolument terrifiant. L'un des plus grands film de l'année 1995.
Pour son premier film Michael Bay signe avec Bad Boys un buddy movie qui manque franchement de réussite.
Produit par Jerry Bruckheimer, le film semble daté dans le genre qu'il emploie et dans son intrigue très convenue. Michael Bay n'offre d'ailleurs pas beaucoup de scènes spectaculaires et préfère se concentrer sur les pantalonnades des deux personnages.
Le film a quelque réussite notamment l'antagoniste de Bad Boys incarné par un Tchéky Karyo déchainé et quelques plans pyrotechniques très incarné. Mais Bad Boys reste néanmoins une déception.
Les évadés est un superbe film dramatique doté d'une émotion extraordinaire.
En adaptant une célèbre nouvelle de Stephen King, Frank Darabont adopte une mise en scène digne du grand classicisme américain. En ce sens, le film est d'une épure et d'une fluidité renversante et d'une écriture millimétrée.
Avec ce principe de mise en scène, le cinéaste américain va droit au but dans l'émotion. Il aligne des séquences émotionnelles extraordinaires qui provoquent des torrents de larmes au spectateur.
Les acteurs sont aussi exceptionnels notamment Tim Robbins poignant et intense, Morgan Freeman charismatique et bouleversant ou encore Clancy Brown terrifiant. L'un des plus grands films de l'année 1995.
Usual Suspects est un thriller superbe brillamment orchestré par Bryan Singer.
Le cinéaste américain signe une réinvention moderne et ludique du genre littéraire du whodunit. En ce sens, il se base sur une simple enquête policière pour orchestrer un récit fait de faux semblants avec des personnages aussi menteur les uns que les autres.
Bryan Singer gère aussi habilement le suspense et permet de rendre le film haletant notamment grâce à un excellent montage. Dans son récit, le cinéaste américain insère aussi une notion mythologique avec la légende de Keyser Söze. Une idée brillante qui contribue pleinement à la réussite du film.
Les acteurs sont exceptionnels notamment Kevin Spacey intense et mystérieux, Gabriel Byrne très charismatique ou encore Benicio Del Toro hilarant. L'un des plus grands films de l'année 1995.
Los Angeles 2013 est certes un film inabouti techniquement parlant, mais qui a assez d'énergie et de férocité pour convaincre.
John Carpenter reprend son personnage fétiche Snake Plissken mais change complètement son univers. Cette fois l'antihéros culte va se retrouver à Los Angeles.
Ce décalque de New York 1997 permet au cinéaste d'injecter au film une charge virulente contre la ville californienne, notamment sur la dictature du politiquement correct et le capitalisme outrancier.
En ce sens, Los Angeles 2013 est un film d'une rage extraordinaire, mais aussi d'une ironie mordante jouissive. Carpenter continue d'aligner des scènes d'actions d'une très grande maitrise, pour le plus grand plaisir du spectateur.
Néanmoins, le film a une esthétique visuelle très datée notamment en ce qui concerne les effets spéciaux qui ne sont pas aboutis du tout. Mais, Los Angeles 2013 reste un film d'une grande qualité et l'un des plus grands films de l'année 1996
Babe est un très joli conte mythologique et bienveillant.
Écrit et produit par George Miller, Babe transcende tous les thèmes du cinéaste australien. On retrouve le héros déformé loin de la communauté et la construction du récit mythologique hérité des écrits de Joseph Campbell.
Réalisé par Chris Noonan, le film est solidement mis en scène, mais c'est surtout la photographie sublime d'Andrew Lesnie qui impressionne. En usant d'une lumière naturelle, il arrive à composer des plans dignes d'un pur livre d'image enfantin et qui fait sens avec le propos du film.
Outre son aspect film d'enfant, Babe est aussi un superbe film existentiel qui pose des questions sur la place de l'individu dans l'univers. L'un des plus grands films de l'année 1996.
Toy Story, le premier film du studio Pixar, est un film d'animation renversant ironique et émouvant.
Meme si l'animation a pris un coup avec l'age, Toy Story reste d'une fluidité extraordinaire. Le rythme du film est ahurissant et propose des scènes drôles, tristes et même effrayantes qui s'articulent parfaitement.
Mais la grande force du film, c'est son concept extraordinaire : en imaginant ce que pensent les jouets, John Lasseter pose des questions psychologiques, philosophiques et existentielles. En ce sens les personnages sont extraordinaires notamment Buzz l'éclair. L'un des plus grands films de l'année 1996.
Fantômes contre Fantômes est un pur chef-d’œuvre du cinéma fantastique, spectaculaire et bouleversant.
Pour son premier film américain, le cinéaste néozélandais donne déjà un aperçu de ce qu'il fera dans des blockbusters comme Le seigneur des anneaux et King Kong. En ce sens le film est d'une densité extraordinaire et d'un rythme ahurissant combinant des scènes effrayantes, spectaculaires, humoristiques et bouleversants.
Fantômes contre fantômes est aussi d'une sincérité et d'une émotion très impactante pour le spectateur. Le traitement du personnage de Franck Bannister est absolument fabuleux notamment sur la question du deuil et de la culpabilité du personnage.
Les effets spéciaux sont aussi d'une qualité stupéfiante et participe à la réussite totale du film. Les acteurs sont exceptionnels notamment Michael J Fox bouleversant, Jake Busey terrifiant et Jeffrey Combs terrifiant. L’un des plus grands films de l'année 1996.
Jumanji est un divertissement honnête et très bien réalisé.
Mis en scène par l'artisan Joe Johnston, Jumanji est un pur film dans l'esprit des films enfantins des années 80. En ayant travaillé a cette époque, le cinéaste parvient donc à utiliser avec une grande aisance le concept du film en proposant par moment des séquences d'une efficacité redoutable.
Jumanji est aussi d'une grande émotion grâce à l'interprétation de Robin Williams qui arrive à injecter de l'humour au film, mais aussi une grande émotion grâce à son interprétation d'un personnage brisé. Un blockbuster honorable.
Heat est l'un des plus grands polars de l'histoire du cinéma et le plus grand film de Michael Mann.
Avec Heat, le cinéaste américain met en scène le film de sa vie tout simplement. Toutes ses obsessions sont dans le film de son romantisme exacerbé, son travail esthétique stupéfiant et son exploration des personnages solitaires et obsessionnels.
En ce sens Heat est un film d'une maîtrise hallucinante et d'une émotion extraordinaire. L'écriture du film est d'une très grande intelligence, arrivant à caractériser tous les enjeux et toutes les failles des personnages.
Heat propose aussi des scènes d'actions d'anthologie notamment la fameuse fusillade entre la police de Los Angeles mené par Vincent Hanna et les braqueurs mené par Neil McCauley. Cette scène est tout simplement l'une des plus grandes scènes d'actions de l'histoire du cinéma.
Les acteurs sont exceptionnels notamment Robert de Niro charismatique et émouvant, Al Pacino intense et bouleversant ou encore Val Kilmer bouillonnant et lui aussi très émouvant. L'un des plus grands films de l'année 1996.
Mission Impossible est un superbe film d'espionnage et assurément le meilleur film de la franchise.
Le cinéaste Brian De Palma met tout son art de la mise en scène dans ce blockbuster. En ce sens, Mission Impossible est un film extraordinaire de suspense et propose une réflexion pertinente sur l'utilisation du mensonge au cinéma.
Le film est aussi parsemé de morceaux de bravoures stupéfiants comme la scène de braquage à Langley et le climax du film qui reste encore aujourd'hui l'une des plus grandes scènes d'actions de ces vingt dernières années.
Les acteurs sont fabuleux notamment Tom Cruise très intense, Jon Voight charismatiqie et suave et Jean Reno très imposant. L'un des plus grands films de l'année 1996.
Fargo est un immense chef-d’œuvre et certainement le plus grand film des frères Coen.
Avec Fargo, les deux cinéastes arrivent à l'apothéose de leur œuvre. On y retrouve leur amour du film noir, leur ironie mordante et la précision d'écriture qu'ils injectent pour caractériser des personnages pathétiques. En ce sens, Fargo est un film d'une intelligence extraordinaire que ce soit dans sa mise en scène et dans son scénario.
La grande force de Fargo, c'est son montage stupéfiant qui est en symbiose complète avec l'intrigue du film. En réalisant un film qui suit une logique d'engrenage qui va impacter les personnages principaux, les frères Coen injectent une tension extraordinaire à Fargo.
Les acteurs sont exceptionnels notamment William H Macy extraordinaire dans le premier rôle, Steve Buscesmi hilarant ou encore Peter Stomare terrifiant. L'un des plus grands films de l'année 1996
Rock est un film d'action fun jouissif et étonnamment jouissif par moment.
Pour son deuxième film, Michael Bay injecte déjà tout son style visuel chaotique et explosif. En ce sens les scènes d'actions sont hallucinantes de maitrises et ne lésine pas sur les explosions pour le plus grand plaisir du spectateur.
Mais outre la mise en scène, la grande force de Rock c'est son ambiance de film d'action déviant des années 90. On retrouve dans Rock, un scénario débile, des grands acteurs comme Sean Connery et Nicolas Cage complètement déchainés et une musique très intense.
Mais Rock est aussi par moment un film émouvant notamment dans une séquence clé de confrontation entre le général Hummel et le commandant Anderson. La relation entre Stanley Goodspeed et John Patrick Mason est aussi bouleversante par moment. L'un des plus grands films de l'année 1996.
L'Armée des 12 singes est un immense chef-d’œuvre de la science-fiction et l'un des plus grands films de Terry Gillian.
Après Brazil, le cinéaste britannique revient dans le genre de la science-fiction. Il y injecte son style visuel agressif et parvient grâce à des décors somptueux à réaliser un pur film de science-fiction anxiogène et bouleversant. Il met en scène encore des personnages complètement fous qui déstabilisent le spectateur.
Le script de David Webb Peoples est l'une des très grandes forces du film. Le scénariste réussi à écrire brillamment un film qui pose la question de la fatalité du destin du personnage principal. En ce sens, le final du film est absolument extraordinaire et déchire-le cœur du spectateur.
Les acteurs sont exceptionnels notamment Bruce Willis intense et bouleversant dans le premier rôle, Brad Pitt hallucinant et effrayant et Madeleine Stowe est bouleversante. L'un des plus grands films de l'année 1996.
Seven est un chef-d’œuvre absolu et peut être le plus grand film de David Fincher.
Pour son deuxième film, David Fincher signe un thriller terrassant et effrayant qui a marqué le genre. Grace au travail extraordinaire du chef opérateur Darius Khondji le cinéaste américain arrive à composer des plans horrifiques très déstabilisants qui trouble complètement le spectateur.
Pour Seven, David Fincher opte pour une mise en scène de film d'action. En ce sens, le film est d'une intensité à couper le souffle et impact à chaque scène le spectateur jusqu'au final tétanisant. Le scénario fabuleux d'Andrew Kevin Walker rajoute un sentiment de désespoir très habité dans le film.
Les acteurs sont exceptionnels notamment Morgan Freeman classe et émouvant, Brad Pitt charismatique et intense et Kevin Spacey absolument effrayant. L'un des plus grands films de l'année 1996.
Volte/Face est un pur chef-d’œuvre du cinéma d'action et l'un des plus grands films de John Woo.
Pour son troisième film sur le sol américain, John Woo réalise un film d'action monumental. Dès la scène d'ouverture, il arrive à mettre en scène une séquence spectaculaire extraordinaire et il enchainera ensuite pas moins de cinq séquences d'actions d'anthologie.
Mais la grande force de Volte/Face, c'est le traitement émotionnel sidérant du film. En effet, avec un tel scénario Volte/Face aurait pu devenir une énième série z, mais le cinéaste hongkongais injecte dans ce film une émotion bouleversante et lyrique qui la spécialité du cinéaste.
Les acteurs sont fabuleux notamment Nicolas Cage absolument hallucinant bouleversant et fou dans le double rôle de Castor Troy/Sean Archer et John Travolta hilarant et émouvant en Castor Troy/Sean Archer. L'un des plus grands films de l'année 1997.
Jurassic Park II est un film très inégal, mais qui propose des grands morceaux de bravoure
Après une longue pause de cinq ans, Steven Spielberg revient faire un blockbuster, mais ne retrouve pas forcément l'entrain et l'énergie qu'il avait avant. En ce sens, Jurassic Park II est très bancal dans sa narration et rate certains arcs narratifs des personnages comme la relation complètement ratée entre Ian Malcom et sa fille.
Contrairement au premier Jurassic Park, l'intrigue de ce deuxième film n'est pas digne d'intérêt. Néanmoins, Steven Spielberg arrive à aligné des séquences impressionnantes grâce à la puissance de sa mise en scène et grâce aux effets spéciaux fabuleux d'ILM.
En ce sens, le cinéaste arrive à filmer une séquence extraordinaire de suspense avec deux tyrannosaures et une superbe séquence de chasse contre les dinosaures. Spielberg aligne des séquences d'une noirceur incroyable, inimaginable avant dans son cinéma.
Les acteurs sont convaincants notamment Jeff Goldblum toujours très bon dans le rôle de Ian Malcolm, Julianne Moore très intense et Pete Postlethwaite charismatique et extraordinaire dans le rôle du chasseur. Un film certes bancal mais un blockbuster honorable.
Mars Attacks est un film de science-fiction hilarant doté d'un esprit de sale gosse réjouissant.
Comme souvent chez Tim Burton, Mars Attacks est une merveille du point de vue technique. Le cinéaste américain rend hommage dans sa mise en scène aux grandes séries b de science-fiction de son enfance, mais aussi dans l'utilisation des effets spéciaux avec le visuel des extraterrestres.
La grande force de Mars Attacks c'est son ambiance de sale gosse que propose Tim Burton. Le cinéaste américain n'hésite pas à tuer tout ce qui bouge et à s'en prendre avec virulence aux médias, à la science et au gouvernement.
Les acteurs sont fantastiques notamment Jack Nicholson absolument hilarant, Jim Brown bad-ass et charismatique, ou encore Rod Steiger Pierce Brosnan qui offrent des prestations à mourir de rire. Un superbe blockbuster.
Men in black est une superbe série b fun inventive et même émouvante par moment.
Cinéaste de pur divertissement, Barry Sonnenfield utilise à merveille le concept de Men in black. En ce sens outre la fluidité du récit, le cinéaste utilise à merveille les effets spéciaux d'ILM et les maquillages sublimes de Rick Baker.
Techniquement le film est donc d'une très grande maitrise avec aussi des décors fabuleux. Le film joue sur plusieurs tons en utilisant une belle dose d'humour, mais aussi de l'horreur par moment et même des scènes émouvantes notamment autour du personnage de K.
Les acteurs sont excellents notamment Will Smith hilarant et imposant, Tommy Lee Jones charismatique et émouvant et Vincent D'Onofrio terrifiant. Un très bon blockbuster.
L.A Confidential est un polar fabuleux et la plus grande adaptation d'un classique littéraire de James Ellroy.
Aidé par la photo somptueuse de Dante Spinotti, Curtis Hanson utilise une mise en scène digne du classicisme hollywoodien. En ce sens, en utilisant le format cinémascope, le cinéaste filme avec merveille Los Angeles.
Mais la très grande force de L.A Confidential c'est son écriture. Le scénario de Brian Helgeland est absolument extraordinaire, arrivant à être d'une grande fluidité et parvenant à caractériser à merveille les personnages. Brian Helgeland parvient aussi à rendre clairs tous les enjeux tortueux de l'intrigue avec une maitrise hallucinante.
Les acteurs sont extraordinaires notamment Russel Crowe imposant et volcanique, Kevin Spacey classieux et émouvant ou encore James Cromwell absolument savoureux et charismatique. L'un des plus grands films de l'année 1997.
The Game est un thriller certes très bien mis en scène, mais qui souffre de certaines maladresses dans son scénario.
En fan absolu du cinéma de Pakula, David Fincher orchestre dans sa mise en scène une ambiance oppressante et angoissante qui fonctionne du tonnerre. Il utilise des jeux d'ombres et compose des scènes peu éclairés pour impacter le spectateur.
Mais hormis ses qualités de mise en scène, le film souffre d'un scénario pas assez prenant pour complètement convaincre le spectateur. En ce sens, le twist final du film est assez décevant puisqu'il n'amène rien de concret et ne produit aucun sens.
Néanmoins, le casting de The Game est très bon notamment Michael Douglas très intense, Deborah Karah Unger très mystérieuse et James Rebhorn très imposant.
Starship Troopers est un monument de la science-fiction est peut-être le plus grand film de Paul Verhoeven.
Avec Starship Troopers, le cinéaste hollondais met en scène un spectacle total que ce soit dans l'utilisation des décors absoluments somptueux, des scènes d'attaques spatiales ainsi que des scènes de guerre incroyablement chorégraphiés et composés. En ce sens, Starship Troopers est d'une maitrise extraordinaire d'un point de vue visuel.
Cinéaste subversif par excellence, Verhoeven ne fait pas que réaliser un simple blockbuster. Il injecte dans le film une critique acerbe, ironique et virulente sur la dérive impérialiste du gouvernement américain. Le cinéaste n'hésite pas à s'en prendre aux médias et à l'armée et utilise même avec une grande subtilité une imagerie nazie très provocante. Au second degré, Starship Troopers est donc une immense satire politique.
D'un point de vue technique, le film est une merveille. Les monstres arachnides animé par Phil Tippett sont magnifiques, et les décors et les vaisseaux spatiaux sont sublimes. Les acteurs sont aussi extraordinaires, notamment Casper Van Dien très charismatique, Michael Ironside savoureux et bad-ass et Denise Richards très intense. L'un des plus grands films de l'année 1998.
Armageddon est un divertissement fun, hilarant et même étonnamment bouleversant.
Avec ce film, Michael Bay signe un mix improbable entre L'étoffe des héros et Les douze salopards. En ce sens, la première partie du film qui expose les futurs astronautes est une merveille de comédie absolument hilarante.
Pour son troisième film, Michael Bay ne lésine pas sur le spectaculaire et propose des scènes de destructions extraordinairement bien composés qui deviendront sa marque de fabrique. Aidé par le chef opérateur John Schwartzman, le cinéaste américain compose des plans époustouflants dignes des peintures de Norman Rockwell.
Outre le spectaculaire du film, Armageddon est aussi un film très émouvant. En effet, Michael Bay pousse les potards tellement à fond que le spectateur ne peut pas s'empêcher d'être ému à certains moments. En ce sens, la trajectoire finale du personnage d'Harry Stamper est bouleversante.
Les acteurs sont exceptionnels notamment Bruce Willis très charismatique et Steve Buscesmi et Michael Clarke Duncan absolument hilarants. L'un des plus grands films de l'année 1998.
Hors d'atteinte est un superbe polar et certainement le meilleur film de Steven Soderbergh.
En adaptant un roman d'Elmore Leonard, le cinéaste américain arrive à une maitrise totale de son art : il illustre à merveille le scénario de Scott Frank tout en injectant son style visuel très remarqué.
En ce sens Hors d'atteinte s'impose comme un polar fun doublé d'une superbe histoire d'amour proposant des scènes très poétiques sur le plan visuel. Soderbergh met aussi un sacré rythme à son film ce qui rend Hors d'atteinte très agréable.
Les personnages sont extraordinairement bien écrits et caractérisés à l'écran. Les acteurs sont d'ailleurs exceptionnels notamment George Clooney classieux et glamour dans le premier rôle, Jennifer Lopez imposante et sublime ou encore Steve Zahn hilarant. L'un des plus grands films de l'année 1998.
Blade est une superbe série b mêlant habilement l'horreur et le cinéma d'action.
Écrit par David S Goyer, l'estimé scénariste parvient à modernisé avec intelligence un personnage de l'écurie Marvel. Il s'inspire de la culture asiatique pour faire de Blade un samurai mutique et imposant.
En ce sens, les nombreuses scènes d'actions du film font référencer au cinéma d'action d'art martial. En pur cinéaste de série b, Stephen Norrington amène un ton horrifique viscéral et parvient à mettre en scène des séqences chocs.
Blade est aussi un film émouvant sur le traitement du personnage principal qui a décidé d'abandonner son humanité. Le climax du film est particulièrement ingénieux puisqu'il confronte Blade à sa propre contradiction.
Les acteurs sont excellents notamment Wesley Snipes intense et très charismatique dans le rôle, Kris Kristofferson bad-ass et savoureux et Stephen Dorff remarquable dans le rôle du méchant. L'un des plus grands films de l'année 1998
Blade est une superbe série b mélant habilement l'horreur et le cinéma d'action.
Ecrit par David S Goyer, l'estimé scénariste parvient à modernisé avec intelligence un personnage de l'écurie Marvel. Il s'inspire de la culture asiatique pour faire de Blade un samurai mutique et imposant.
Le masque de Zorro est un superbe divertissement de la part de Martin Campbell.
Le cinéaste néozélandais rend hommage à un de ses maitres pour ce film : Michael Curtiz. En ce sens, le film a un rythme trépidant et propose un souffle de l'aventure fabuleux.
Le masque de Zorro est aussi un film très ingénieux dans son écriture notamment sur le personnage de Don Diego de La Vega, qui est dans ce film un Zorro vieillissant qui va devoir passer le flambeau à un jeune premier. En ce sens, le film est aussi étonnamment très bouleversant.
Les acteurs sont superbes dans le film notamment Anthony Hopkins classe et émouvant et Antonio Banderas très intense dans le rôle de Zorro. Un film d'aventures old school réjouissant.
Le diner de cons est une merveille de comédie de la part de Francis Veber.
Le dialoguiste et cinéaste français utilise un concept amoral pour livrer une comédie réjouissante et hilarante. Le scénario est la grande force du film notamment dans les interactions entre les différents personnages.
Veber impose un rythme fantastique en proposant à chaque scène des gags d'une grande ingéniosité. Mais loin d'être cynique, Le diner de cons est un film attachant notamment sur le traitement du personnage de François Pignon qui va permettre grâce à son caractère bienveillant de changer le comportement de Pierre Brochant.
Les acteurs sont exceptionnels notamment Jacques Vrillet absolument hilarant dans le rôle de François Pignon, Thierry Lhermitte savoureux dans le rôle de Pierre Brochant et Daniel Prévost fabuleux dans le rôle du contrôleur fiscal. Une superbe comédie.
Babe 2 est un superbe conte enfantin et encore un film magnifique de la part de George Miller.
Le cinéaste australien dynamite tous les codes du premier film Babe de Chris Noonan. Dans cette suite en racontant les périples du jeune cochon dans une ville, George Miller signe un film burlesque qui contient toutes ses obsessions.
Babe 2 ne devient plus donc une quête héroïque comme dans le premier film, mais un hymne à la fraternité entre les peuples, l'une des thématiques récurrentes de George Miller depuis Mad Max 2. En ce sens, la scène ou Babe distribue les bombons à tous les animaux est l'une des scènes les plus émouvantes du film.
Dans sa mise en scène, George Miller ne lésine pas dans l'action proposant une course poursuite très dynamique et un climax burlesque digne de Buster Keaton. L'un des plus grands films de l'année 1999.
Titanic est l'un des plus grands films de l'histoire du cinéma et l'un des nombreux chef-œuvres de James Cameron.
Le cinéaste canadien s'inspire d'une histoire tragique pour livrer un film noble dans la grande lignée du classicisme hollywoodien. Comme dans Terminator et Abyss, James Cameron place le cœur émotionnel de son film sur une histoire d'amour épique. En ce sens, Titanic est un film d'une émotion extraordinaire.
Titanic est aussi une merveille d'écriture. Le cinéaste parvient à rendre concret dans son scénario le contexte des luttes de classes dans les années 1900. Cet apport permet au film de prendre une ampleur tragique extraordinaire dans le final.
Au niveau de la mise en scène, Titanic est absolument extraordinaire. James Cameron livre un spectacle tétanisant en usant de tous les moyens nécessaires pour impacter au plus près le spectateur. En ce sens la séquence ou le Titanic s'effondre est l'une des plus fortes séquences de la filmographie du cinéaste.
La direction d'acteur est extraordinaire. Leonardo DiCaprio est superbe en Jack Dawson, Kate Winslet trouve le rôle de sa vie en incarnant le personnage de Rose et Billy Zane est terrifiant et savoureux dans le personnage de Cal. L'un des plus grands films de l'année 1997.
Dark City est un film de science-fiction extraordinaire de la part d'Alex Proyas.
Le cinéaste américain s'inspire des grands romans de science-fiction comme ceux de Philip K Dick, mais aussi de l'animation japonaise pour livrer un film de SF renversant. Le scénario de David S Goyer est une merveille d'écriture et joue sur différents niveaux de lectures.
Les décors et la production design du film est absolument sublime et constitue l'une des grandes forces du film. Le final spectaculaire du film est aussi extraordinaire et prouve l'excellence de la mise en scène du réalisateur. L'un des plus beaux films de l'année 1998.
Jackie Brown est un superbe polar étonnamment très émouvant de la part de Quentin Tarantino.
Le cinéaste américain adapte un célèbre roman d'Elmore Léonard et le réadapte à sa manière. Réalisateur référentiel par exellence, Tarantino combine deux genres qu'il adore dans Jackie Brown : la blaxploitation et le film d'amour.
En ce sens, Jackie Brown est un film fun, hilarant et très ludique, mais c'est aussi un film bouleversant sur le traitement de deux personnages : Jackie Brown et Max Cherry.
L'histoire d'amour autour de ces deux personnages qui ont ratés leur vie est absolument magnifique, mais aussi très métatextuelle : en effet les deux interprètes, Pam Grier et Robert Forster sont deux acteurs oubliés à l'époque du film, et le fait qu'ils interprètent ces personnages rend Jackie Brown doublement émouvant.
Outre les prestations sublimes de Pam Grier et Robert Forster, les acteurs sont tous excellents dans le film notamment Samuel L Jackson savoureux et extraordinaire en Ordell Robbie, Robert de Niro hilarant en Louis ou encore Michael Keaton d'une classe folle en Ray Nicolette. L'un des plus beaux films de l'année 1998.
The Big Lebowski est comédie extraordinaire et l'un des films les plus hilarants des frères Coen.
Avec ce film, les deux cinéastes tordent le genre du film noir en réalisant un film complètement loufoque, absurde et à mourir de rire. Ils réussissent aussi à créer un personnage de loser extraordinaire : Jeff Lebowsky, un personnage hilarant et l'un des plus grands de leur filmographie.
The Big Lebowski est donc une pure comédie absurde qui multiplie des gags d'une ingéniosité extraordinaire. Les acteurs s'en donnent à coeur joie notamment Jeff Bridges fabuleux dans le role de The Dude Lebowsky, John Goodman monumental et à pleurer de rire dans le rôle de Walter et John Turturro inoubliable en Jésus. L'un des plus beaux films de l'année 1998.
Il faut sauver le Soldat Ryan est un monument du film de guerre et l'un des plus grands films de Steven Spielberg.
Le légendaire cinéaste américain filme la guerre comme personne ne l'avait encore filmé. Il utilise la caméra à l'épaule pour décupler l'impact des scènes de guerres. En ce sens, le débarquement des marines en Normandie au début du film est l'une des plus grandes séquences de l'histoire du cinéma.
Avec ce style très impactant, le film est d'une tension et d'une intensité extraordinaire. Mais comme dans tous les films de Spielberg, c'est un film d'un humanisme et d'une émotion extraordinaire qui arrache des nombreuses larmes au spectateur.
Les acteurs sont remarquables notamment Tom Hanks bouleversant dans le premier rôle, Tom Sizemor très intense et Matt Damon très émouvant. L'un des plus beaux films de l'année 1998.
La menace fantôme est d'une nullité extraordinaire et le premier voler d'une prélogie catastrophique.
Que ce soit dans sa mise en scène et dans son écriture, La menace fantôme est un ratage total. Le film est réalisé platement et ne propose jamais des scènes spectaculaires au spectateur.
Le scénario est aberrant et s'engouffre dans une intrigue politique jamais intéressante. En ce sens, Lucas oublie complètement le récit mythologique qu'il avait mis en place dans la première trilogie, pour proposer un film inintéressant.
Le pire défaut du film est l'utilisation des décors et des effets spéciaux. Techniquement le film est une infamie et complètement ridicule dans son visuel très daté. L'un des pires films de l'année 1999.
Bride of Chucky est une comédie horrifique jouissive et hilarante et d'une très grande maitrise.
Ronny Yu apporte toute sa maitrise de sa mise en scène dans ce quatrième opus et signe un film doté d'un superbe rythme comique. En ce sens, il utilise à merveille l'humour macabre en proposant des scènes transgressives et hilarantes.
Le cinéaste hongkongais propose aussi des superbes scènes de meurtres en utilisant avec une grande précision l'art du suspense. Le scénario du film est aussi très intelligent, utilisant de nombreuses références comme La fiancée de Frankenstein et en racontant un film intéressant sur la notion de couple. L'un des plus grands films de l'année 1999.
Ennemi d'état est un superbe thriller très intense de la part de Tony Scott.
Le cinéaste rend hommage dans ce film à tout un pan du thriller américain des années 70, tout en le modernisant. En ce sens, il use de son style visuel hyperbolique en multipliant les plans qui contiennent des écrans de télévisions et des visions satellites pour impacter le spectateur dans l'ambiance conspirationniste du film.
Ennemi d'état est donc d'une intensité extraordinaire et d'une générosité sans failles dans les nombreuses scènes d'actions du film. Le final d'Ennemi d'état est d'ailleurs renversant et préfigure le style agressif que Tony Scott utilisera sur son plus grand film, Man of fire.
Les acteurs sont exceptionnels notamment Will Smith excellent dans le premier rôle, Gen Hackman impérial et Jon Voight savoureux dans le rôle du méchant. L'un des plus beaux films de l'année 1999.
Avec Thomas Crown, John Mctiernan signe un film ludique et d'une classe phénoménale.
En réalisant le remake de Thomas Crown de Norman Jewison, le cinéaste américain signe un film étonnant dans sa filmographie. Mois spectaculaire que ses précédents, il s'agit d'une œuvre plus légère qui rappelle par moment les grandes comédies romantiques hollywoodiennes de l'age d'or.
Mais Mctiernan use encore une fois dans ce film de son sens hallucinant du découpage cinématographique notamment dans les conversations entre les deux personnages principaux et sur les scènes de braquages. En ce sens, le climax du film est absolument fabuleux et démontre toute la maestria de son auteur.
Les acteurs sont excellents notamment Pierce Brosnan très classieux et charismatique dans le premier rôle et Renne Russo très imposante en Catherine Banning. L'un des plus grands films de l'année 1999.
1001 Pattes est un superbe film d'aventures et un des meilleurs films des studios Pixar.
Les deux génies du studio, John Lasseter et Andrew Stanton signe avec ce film un merveilleux hommage au chef-d’œuvre d'Akira Kurosawa, Les sept samouraï. En ce sens, le film est truffé de références réjouissantes.
Le film est aussi emprunt d'une naïveté et d'une sincérité qui rend 1001 Pattes très émouvant notamment dans la destinée de certains personnages. Le score époustouflant de Randy Newman rajoute d'ailleurs un ton épique sur les nombreuses scènes spectaculaires du film. L'un des plus beaux films de l'année 1999.
La Momie est un superbe blockbuster fun spectaculaire et horrifique.
S'inspirant en partie du script abandonné du King Kong de Peter Jackson datant de 1997, Stephen Sommers signe un film d'aventure époustouflant. Doté d'un sens du rythme fabuleux, le cinéaste américain livre des scènes d'actions d'une générosité sans pareil.
En ce sens, La Momie convoque plusieurs genres. On passe aisément au film d'aventure pulp, à de la screwball comédie en passant mémé par le film d'horreur. Un mélange totalement harmonieux grâce à une écriture très ludique.
Stephen Sommers rend aussi hommage à ses maitres comme Michael Curtiz mais aussi Ray Harryhausen dans un climax final très spectaculaire. Les acteurs sont tous géniaux notamment Brendan Fraser savoureux et charismatique dans le rôle titre, Rachel Weisz superbe en Evelyn Carnahan et Arnold Vosloo terrifiant dans le rôle de la momie. L'un des plus grands films de l'année 1999.
Le 13e guerrier est un film d'aventures extraordinaire de la part de John Mctiernan.
Malgré ses nombreux problèmes de montage suite à une production chaotique, Le 13e guerrier reste d'une puissance phénoménale. Le cinéaste américain signe un film épique et barbare d'une intelligence rare.
Mctiernan injecte dans sa mise en scène toute sa maitrise de l'art cinématographique. Il réussit à réaliser l'un de ses films les plus brillants sur le langage entre les êtres humains, mais aussi à proposer des scènes d'actions absolument renversantes.
En ce sens, Le 13e guerrier est un film d'une précision dans sa scénographie extraordinaire. Il est donc regrettable que le cinéaste fut coupé au montage, mais son sens extraordinaire du découpage maintient le film au rang de chef-d’œuvre maudit. L'un des plus grands films de l'année 1999.
Vorace est un western horrifique stupéfiant et picaresque.
La cinéaste Antonia Bird signe un film étonnant, ou elle mêle deux genres bien distincts : le western et le film gore. Elle arrive à combiner avec brio ces deux genres en proposant dans sa mise en scène une dose de malaise qui trouble le spectateur dans les nombreuses scènes horrifiques.
En ce sens, Vorace s'orchestre comme un jeu de massacre barbare et intense. La musique de Damon Albarn et Michael Nyman joue un rôle essentiel puisqu'elle rajoute un aspect ironique et humoristique assez déconcertant.
Les acteurs sont exceptionnels notamment Guy Pearce très intense, Robert Carlyle terrifiant et Jeffrey Jones savoureux. L'un des plus grands films de l'année 1999.
Pour son premier film, Brad Bird signe un chef-d’œuvre absolu.
À la manière de E.T, Brad Bird signe un film bouleversant et vibrant sur la relation entre un enfant et un robot géant. Le cinéaste américain montre déjà son sens extraordinaire du découpage.
En ce sens, il parvient à proposer des séquences d'actions extraordinaires et des séquences émotionnelles d'une puissance phénoménale. L'animation est d'ailleurs extraordinaire et rappel les grandes séries b des années 50.
L'écriture du film est aussi d'une très grande maitrise, notamment dans le traitement du Géant de fer et dans l'utilisation de son arme. En ce sens, la dernière séquence du film est absolument bouleversante et arrache des torrents de larmes au spectateur. L'un des plus beaux films de l'année 1999.
Pour son dernier film, Stanley Kubrick signe un pur chef-d’œuvre troublant et vertigineux.
En adaptant la nouvelle d'Arthur Schnitzler, Stanley Kubrick signe un film troublant sur les affres du couple. Comme pour Shining, le cinéaste anglais opte pour une mise en scène cérébrale et labyrinthique absolument stupéfiante.
Kubrick truffe dans Eyes Wide Shut une multitude de symboles subtils pour stimuler le spectateur. Il utilise aussi les couleurs de l'arc-en-ciel pour, comme dans Le magicien d'Oz, amener le spectateur vers un autre monde. En ce sens, la séquence mythique de l'orgie est l'un des moments les plus extraordinaires et les plus marquant de la filmographie de l'auteur.
Les acteurs sont exceptionnels notamment Tom Cruise fabuleux dans le premier rôle et Sidney Pollack très charismatique. L'un des plus beaux films de l'année 1999.
Fight Club est une extraordinaire satire violente et agressive de la part de David Fincher.
Le prodigieux cinéaste américain réalise une satire d'une intelligence rare pour exprimer le mal être des jeunes trentenaires des années 90. Il utilise tout son langage visuel très stylisé en utilisant pour la première fois avec merveille l'imagerie numérique.
En ce sens, Fight Club est un film d'une énergie folle et d'une violence extrême dans sa mise en scène. Le point fort du film est le thème du fatalisme qu'explore avec acuité Fincher : le cinéaste américain montre dans son film que peu importe ce qu'il entreprend dans son émancipation, l'être humain devient incontestablement tout ce qu'il rejette. Une thématique brillante qui symbolise le cinéma de David Fincher.
La direction d'acteur est extraordinaire notamment Brad Pitt époustouflant en Tyler Durden et Edward Norton intense et émouvant dans le premier rôle. L'un des plus grands films de l'année 1999.
Matrix est un immense film de science-fiction et le premier volet de l'une des plus grandes saga cinématographique de l'histoire.
Les Wachowsky puisent dans toutes leurs références culturelles et philosophiques pour livrer un film d'une clarté dans son scénario et d'une puissance dans sa mise en scène d'une puissance phénoménale.
En ce sens, on retrouve dans Matrix des évocations du cinéma d'action hong-kongais mais aussi de Ghost in the shell, et l'esthétique des mangas et des comics. Les deux cinéastes parviennent aussi à livrer des allusions philosophiques à la caverne de Platon sans jamais prendre de haut le spectateur.
Les scènes d'actions de Matrix sont absolument extraordinaires merveilleusement composés avec l'aide de l'immense chef opérateur Bill Pope. Les Wachowsky n'oublie jamais l'émotion qui est le cœur émotionnel du film notamment dans le traitement du personnage de Néo.
Matrix est doté d'un casting impérial composé de Keanu Reeves intense en Néo, Lawrence Fishburne imposant en Morpheus et Cary-Anne Moss charismatique en Trinity. L'un des plus beaux films de l'année 1999.
Mon voisin Totoro est un immense chef-d’œuvre bouleversant de la part de Miyazaki.
Le cinéaste japonais livre l'un de ses films les plus émouvants sur la nécessité de croire aux monstres pour s'évader du réel. En ce sens, le principe de mise en scène du film qui repose sur l'émerveillement des petites filles au regard de ces monstres est absolument extraordinaire.
L'animation du film est stupéfiante notamment sur le traitement visuel de Totoro. Comme dans ses précédents films Miyazaki créer des scènes d'une poésie absolument magnifique qui arrache certaines larmes aux spectateurs. L'un des plus beaux films de l'année 1999.
X-Men est un film excellent dans son écriture, mais qui est d'une grande pauvreté dans sa mise en scène.
Comme dans ses précédents films, Bryan Singer est d'une très grande précision dans son scénario que ce soit dans l'écriture des personnages, du contexte et des enjeux du film. En ce sens, le cinéaste américain parvient à comprendre à la perfection l'univers de Stan Lee.
Mais le point faible du film, c'est sa mise en scène. Bryan Singer n'arrive jamais à proposer des très grandes scènes d'actions et n'exploite donc jamais dans l'action les pouvoirs des mutants. En ce sens, les deux scènes d'actions du film tournent très vite au ridicule vu leur ridicule exécution.
Le casting du film reste néanmoins brillant. Hugh Jackman est impérial en Wolverine, Patrick Stewart fabuleux en Charles Xavier et Ian McKellen très charismatique en Magnéto. Un bon film de superhéros à défaut d'être un grand film.
Space Cowboys est une superbe comédie de Clint Eastwood à la fois très hilarante et très touchante.
Le cinéaste américain continue d'explorer le theme de sa propre vieillesse et le fait cette fois dans le genre de la comédie en réunissant un superbe casting de vieilles gloires hollywoodiennes.
En ce sens, la première partie du film est une merveille de comédie que ce soit dans son écriture et dans son rythme. Mais le point fort du film, c'est que Clint Eastwood ne se résout pas à faire une simple comédie sur la vieillesse.
En effet, il parvient à dévier le sujet de son film vers la mélancolie et la tristesse de certains personnages et leur appréhension de la mort. En ce sens, la seconde partie du film est d'une grande émotion.
Outre Clint Eastwood, les acteurs sont tous fabuleux notamment Tommy Lee Jones hilarant et émouvant, Donald Sutherland très amusant et James Cromwell très savoureux. L'un des plus beaux films de l'année 2000.
Incassable est un chef-d’œuvre absolu et certainement le plus grand film de Shyamalan.
Le cinéaste américain livre son plus beau et grand film sur le thème de la foi. En parlant avec éloquence du mythe des superhéros, il parvient à montrer l'importance de cet univers auprès des personnes qui croient en ce mythe.
En ce sens, le film propose un regard jamais vu sur le genre super-héroïque. Dans sa mise en scène Shyamalan est à son summum. Il parvient par la grâce de sa caméra à caractériser dans l'action ses personnages, à concocter des scènes de suspense hallucinante et surtout à créer une émotion dévastatrice.
Car comme dans Sixième Sens, l'émotion est la qualité intrinsèque d'Incassable. En ce sens, la trajectoire de David Dunn arrache des larmes aux spectateurs.
Les acteurs sont extraordinaires notamment Bruce Willis sensible et bouleversant en David et Samuel L Jackson charismatique et très énigmatique en Elijah Price. L'un des plus beaux films de l'année 2000.
Pitch Black est une superbe série b mêlant science-fiction et l'horreur.
David Twohy rend hommage aux films de Carpenter et à Alien pour mettre en scène une série b d'une efficacité redoutable. Il caractérise avec précision ces personnages et parvient à orchestrer un huis clos horrifique très maitrisé.
En ce sens, la mise en scène du film regorge de scènes de suspenses et de tension superbement réalisés. La grande force du film, c'est son écriture notamment en ce qui concerne le personnage principal.
En effet, avec Riddick, le cinéaste américain parvient à créer un personnage troublant qui est certes un assassin, mais aussi un personnage touchant et attachant. Les monstres du film sont aussi l'autre grande force du film. Visuellement somptueux, David Twohy arrive à bien les manier notamment dans les scènes horrifiques.
Les acteurs sont géniaux notamment Vin Diesel imposant et charismatique dans le rôle de Riddick ou encore Rhiana Griffith émouvante dans le rôle de Jack. L'un des plus grands films de l'année 2000.
Sixième sens est un film terrifiant et absolument bouleversant.
Pour son premier film, Shyamalan signe un film fantastique horrifique impressionnant. Il combine déjà deux de ses plus grandes influences dans Sixième sens : le cinéma d'Alfred Hitchcock et le cinéma de Steven Spielberg.
En ce sens le film contient des scènes de suspense et d'horreur d'une efficacité et d'une maitrise stupéfiante. Mais la grande force de Sixième Sens c'est son émotion pure notamment dans la relation entre Cole et sa mère qui arrache quelque larmes aux spectateurs.
Les acteurs sont fabuleux notamment Haley Joel Osment intense et émouvant et Bruce Willis absolument bouleversant. L'un des plus beaux films de l'année 1999.
Toy Story 2 est un chef-d'oeuvre absolu et l'un des plus grands films des studios Pixar.
Pour cette suite de Toy Story, John Lasseter dynamise complètement le film pour créer un film d'aventures complètement dingue. En ce sens, Toy Story 2 est une merveille de rythme qui propose de l'action non-stop.
Dans le fond, Lasseter prolonge les thèmes de Toy Story. Dans cette suite, les jouets se posent encore plus des questions existentielles, notamment le personnage de Woody qui devient le personnage le plus déchirant du film. L'un des plus beaux films de l'année 2000.
O'Brother est une comédie hilarante et un film absolument brillant de la part des frères Coen.
Les deux cinéastes américains ont l'idée merveilleuse de mettre en scène une adaptation moderne de l'Odyssée d'Homère dans le contexte de la grande dépression des années 30 aux États-Unis.
En ce sens, O'Brother est un film d'une intelligence rare et particulièrement hilarant pour les spectateurs qui savent saisir les références à l'Odyssée.
Les frères Coen parviennent aussi à rendre le film particulièrement émouvant puisqu'ils s'intéressent encore à des personnages de losers paumés.
Les acteurs sont absolument géniaux notamment George Clooney hilarant dans le rôle d'un Ulysse moderne ou encore John Goodman fantastique dans le rôle d'un membre du KKK. L'un des plus beaux films de l'année 2000.
Sleepy Hollow est un film d'horreur somptueux et très plaisant de la part de Tim Burton.
Avec Sleepy Hollow, Tim Burton orchestre un pur plaisir de cinéphile. Il rend un hommage vibrant et visuellement sublime aux chefs-d'œuvres de la Hammer tout en mettant en scène un whodunit jouissif et parfois hilarant.
En ce sens, le cinéaste américain parvient aussi à injecter au film son esprit de sale gosse d'une manière réjouissante. Au niveau de la mise en scène, le film est un régal : avec l'aide du chef opérateur Emmanuel Lubezki, Tim Burton compose des plans opératiques d'une efficacité redoutable notamment dans les nombreuses scènes d'actions.
La direction d'acteur est formidable. Johnny Depp est fabuleux et sensible dans le premier rôle, Michael Gambon et Jeffrey Jones sont savoureux et hilarants et Christopher Walken est terrifiant dans le rôle du cavalier sans tête. L'un des plus grands films de l'année 2000.
Gladiator est un spectacle galvanisant et moderne de la part de Ridley Scott.
S'inspirant de péplum mythique comme Spartacus et La chute de l'empire romain, Ridley Scott parvient à créer un véritable miracle avec Gladiator : il vulgarise le genre du péplum pour en faire un spectacle bourin digne des années 90.
En ce sens, le cinéaste anglais s'inspire des travaux de Michael Bay et Tony Scott pour livrer un spectacle certes bourrin par moment mais qui fonctionne du tonerre.
Gladiator n'est pas qu'un simple spectacle vain. Ridley Scott axe son point de vue sur la tragédie que subisse ses personnages et parvient à livrer un film bouleversant et galvanisant.
Les acteurs sont exceptionnels notamment Russel Crowe très charismatique dans le premier rôle, Joaquin Phoenix pervers et malsain dans le rôle de Commode ou encore Connie Nielsen émouvante en Lucillia. L'un des plus grands films de l'année 2000.
Princesse Mononoké est un chef-d’œuvre absolu et peut être le plus grand film de Miyazaki.
Pour ce film de fantasy, l'immense cinéaste japonaise livre son film le plus pur et le plus beau sur la préservation de la nature. Il condense toutes ses obsessions dans un spectacle épique extraordinaire en proposant un univers fabuleux.
L'animation est encore une fois chez Miyazaki merveilleuse et propose des véritables prouesses notamment dans les scènes d'actions qui référencent par moment les grands films spectaculaires de Kurosawa.
Princesse Mononoké est aussi un superbe film de personnages. En ce sens, les personnages d'Ashitaka et de San sont bouleversant et constitue-le coeur émotionnel du film. L'un des plus beaux films de l'année 2000.
Shaolin Soccer est un superbe spectacle jouissif et émouvant.
Pour réaliser un film sur le football, Stephen Show a la merveilleuse idée de faire de ses personnages des maitres du kung-fu dépressif qui vont laver leur honneur. En ce sens, Shaolin Soccer est un film d'une émotion pure comme tous les grands films du cinéaste.
Le film est aussi une merveille de comédie puisqu'il multiplie des gags hilarants avec un esprit bon enfant. Au niveau de la mise en scène, le film est un régal. Stephen Show utilise tout son art visuel gargantuesque pour composer un film fun et spectaculaire. L'un des plus beaux films de l'année 2001.
Hannibal est certes un ratage total, mais le film parvient à provoquer une grande sympathie pour tous ceux qui sont fans de nanar hilarants.
Faisant suite au chef-d’œuvre Le silence des agnaux, Hannibal de Ridley Scott est une catastrophe à tous les niveaux. La mise en scène du cinéaste anglais est en pilote automatique et ne parvient jamais à incarner le côté horrifique du film.
Malgré une histoire excitante sur le papier, Ridley Scott ne parvient jamais à impacter le spectateur qui s'ennuie ferme. Néanmoins, Hannibal contient des scènes si embarrassantes, qu'il provoque des fous rires aux spectateurs. En ce sens le final du film entre Clarence, Hannibal et Paul Krendler est digne d'une parodie hilarante.
Les acteurs sont tous catastrophiques. Anthony Hopkins surjoue dans le rôle d'Hannibal, Julianne Moore est complètement à côté de la plaque dans le rôle de Clarence et Gary Oldman provoque des fous rires tellement il est ridicule. L'un des pires films de l'année 2001.
Atlantide est certes un film très bancal, mais son souffle de l'aventure permet au film de convaincre.
L'animation d'Atlantide est absolument somptueuse. Les animateurs font voyager le spectateur vers un nouveau monde magnifique et inédit au cinéma. Il s'agit aussi d'un film hybride qui combine harmonieusement une animation en 2D et en 3D. En ce sens, les scènes d'actions d'Atlantide sont superbes.
L'une des grandes qualités du film est aussi le souffle de l'aventure qu'il propose. Les animateurs prennent un malin plaisir à rendre hommage aux grands films d'aventures pulp de l'age d'or hollywoodien, pour le plus grand bonheur des spectateurs.
Hélas, Atlantide est complètement saboté au montage. Le film va trop vite, ne laissant pas de place à l'émerveillement et à la profondeur des personnages. Néanmoins, Atlantide reste un grand plaisir de cinéma.
The Pledge est un superbe polar dramatique de Sean Penn.
Pour son troisième film, Sean Penn continue d'explorer des personnages à l'âme cabossé. Grace a une mise en scène symbolique, Sean Penn parvient à s'insérer dans la tête du personnage troublé entre le réel et la fiction. En ce sens, The Pledge est un film habité et très mélancolique.
Les comédiens sont exceptionnels dans le film meme si pour certains ils n'apparaissent dans une seule scène à l'écran. C'est le cas par exemple de Mickey Rourke et de Harry Dean Stanton qui sont tous les deux bouleversant. Dans le rôle principal, Jack Nicholson est extraordinaire, tout comme Robin Wright ou encore Sam Shepard. L'un des plus beaux films de l'année 2001.
Le pacte des loups est un superbe spectacle populaire signé Christophe Gans.
Cinéphile passionné, le cinéaste français rend hommage à tous ses genres fétiches : on y trouve du western, du film de kung-fu, du film de monstre et mème des références aux jeux-vidéos. En ce sens, Le pacte des loups est un pur régal pour tous les cinéphiles.
Néanmoins, ces multiples références ne s'insèrent pas tout le temps dans le récit. En ce sens, le film perd de sa superbe par moment.
Mais grâce à ses grandes qualités, le film parvient à convaincre. La photo de Dan Lausten est somptueuse, les décors sont renversants et les scènes d'actions sont superbement chorégraphiés.
Le casting est aussi brillant, notamment Samuel le Bihan très charismatique dans le rôle titre, Mark Dacascos iconique et Vincent Cassel fantastique en Jean-François de Morangias. L'un des plus grands films de l'année 2001.
The Barber est un film noir existentiel extraordinaire de la part des frères Coen.
En reprenant les codes de films noirs, les deux cinéastes proposent de caractériser un personnage mélancolique en pleine crise existentielle.
En ce sens, ils utilisent tous les attributs du film noir de la spirale meurtrière à la femme fatale, pour conter un portrait de personnage bouleversant.
La photo en noir et blanc de Roger Deakins est absolument splendide. Les acteurs sont tous formidables notamment Bily Bob Thorton qui trouve là le role de sa vie en incarnant le personnage principal, ou encore Frances McDormand particulièrement émouvante. L'un des plus beaux films de l'année 2001.
Seul au monde est un survival atypique et particulièrement émouvant de la part de Robert Zemeckis.
En contant l'histoire d'un Robinson Crusoé moderne, le cinéaste américain fait parler son art de conteur. Zemeckis raconte avec justesse et une profonde émotion le combat d'un homme exilé dans une ile déserte pour revenir chez lui.
En ce sens par son art fabuleux de la narration cinématographique, le cinéaste américain arrive à créer un personnage complètement atypique : le ballon Wilson. Une prouesse cinématographique assez rare.
En pur cinéaste pervers et ambiguë, Robert Zemeckis se refuse de faire un happy-end basique et propose une fin plus amère et mélancolique. Tom Hanks est d'ailleurs fabuleux dans le rôle titre. L'un des plus grands films de l'année 2001.
Près de vingt-ans après E.T, Steven Spielberg co-réalise un nouveau film de science-fiction avec Stanley Kubrick. Ensemble ils nous offrent un conte philosophique inspiré de Pinocchio, avec un jeune robot qui cherche désespérément à devenir humain.
Le film est une régal visuel avec des décors gigantesques et des acteurs qui jouent avec justesse, en particulier Haley Joel Osment et Jude Law, mais le cinéaste américain signe également des scènes extrêmement dures dans la lignée de son travail sur l'Empire du soleil.
Le film est très émouvant, en particulier dans son final, on regrette toutefois une "deuxième fin" en mode "happy end" tout à fait inutile qui sent le rajout de dernière minute.
Training Day avait tout pour être un superbe polar sec et violent. Mais il n'en est rien.
Antoine Fuqua n'arrive jamais à injecter dans sa mise en scène un aspect crade poisseux et intense. Non aidé par l'écriture médiocre et paresseuse de David Ayer, Training Day est un ramassis de clichés embrassant.
En ce sens, le film est totalement lisse et on ne ressent jamais la violence de son sujet. Si les numéros d'acteurs comme Denzel Washington et Scott Glenn sont amusants ils ne parviennent pas à masquer la médiocrité totale d'un polar vide de sens. L'un des pires films de l'année 2001.
Le premier volet de la saga du Seigneur des annaux est un pur monument de l'histoire du cinéma.
Avec ce premier volet, Peter Jackson donne tout ce qu'il a pour livrer le chef-d’œuvre absolu du genre Fantasy au cinéma. En ce sens, dès le prologue grandiloquent le cinéaste néozélandais arrive à immerger le spectateur dans le monde de la terre du milieu avec une aisance extraordinaire.
Au niveau de l'écriture la communauté de l'anneau est remarquable. Peter Jackson et Fran Walsh détaillent avec précision chaque endroit et chaque personnage de cet univers. Ils rajoutent aussi des touches émotionnelles renversantes notamment sur le personnage d'Aragorn qui devient un personnage romantique fabuleux.
Dans sa mise en scène, Peter Jackson est à son sommet et propose des scènes d'actions extraordinaires. Ainsi, la fameuse scène de bataille dans les mines de la Moria est l'une des plus grandes séquences de la filmographie du cinéaste.
La direction d'acteur est de très haut niveau. Viggo Mottersen est très charismatique et intense en Aragorn, Elijah Wood émouvant en Frodon et Ian McKellen absolument sublime en Gandalf. L'un des plus beaux films de l'année 2001.
L'attaque des clones est une aberration totale et l'un des pires films de la saga.
Au niveau du montage, de la mise en scène et du scénario le film est un ratage total. Plus encore que dans La menace fantôme, George Lucas n'impact jamais le spectateur et provoque un ennui intersidéral.
Visuellement le film est une catastrophe. George Lucas propose une imagerie numérique absolument dégueulasse qui irrite les yeux du spectateur.
Mais c'est surtout au niveau de la romance entre Anakin et Padmé que le film devient très embarrassant. Le cinéaste américain ne parvient jamais à créer une histoire d'amour magnifique, mais s'enlise plutôt dans une mièvrerie qui provoque des fous rires aux spectateurs.
Les acteurs sont exécrables à commencer par Hayden Christensen catastrophique dans le rôle titre et Ewan McGregor qui est en surjeu total. L'un des pires films de l'année 2002.
Monstre et Cie est l'un des plus grands chefs-œuvres des studios Pixar.
Partant d'un concept réjouissant, Pete Docter arrive à réaliser un film qui oscille entre la comédie pure et un ton plus intime et émotionnel. Avec une écriture sidérante il parvient à raconter avec justesse la relation bouleversante entre une petite fille et un monstre.
L'animation est encore une fois chez Pixar exceptionnelle, en proposant des design de monstres renversants. Comme toujours chez Pixar le méchant du film, le caméléon Léon est absolument fabuleux.
La grande force de Monstres et Cie c'est qu'il arrive à se détacher des autres chefs-d'oeuvres du studio, car le film est d'une émotion à fleur de peau. En ce sens la dernière scène du film entre Boo et Sulli arrache des torrents de larmes aux spectateurs. L'un des plus grands films de l'année 2002.
Ali est encore un immense chef-d’œuvre de la part de Michael Mann.
En contant la vie du boxeur Mohamed Ali, il arrive à intégrer ce personnage dans son propre cinéma. En ce sens Ali est encore un film ou Michael Mann explore la solitude et le sens du sacrifice de son personnage principal avec une aisance et une émotion remarquable.
Cinéaste connu pour son intensité, Michael Mann parvient avec la puissance de sa caméra à rendre ce biopic vibrant. Que ce soit dans les scènes de combat de boxe que dans les scènes contemplatives, le cinéaste américain parvient encore à mettre en scène un film pulsionnel et habité. En ce sens, le combat final entre Mohamed Ali et George Foreman est l'une des scènes les plus émouvantes et puissantes de sa filmographie.
Les acteurs sont exceptionnels notamment Will Smith qui trouve là le rôle de sa vie et Jamie Foxx bouleversant dans le rôle de Drew Brown. L'un des plus grands films de l'année 2002.
Signes est encore un film magnfique et bouleversant de la part de Shyamalan.
Le cinéaste américain continue son exploration de la foi avec une pureté émotionnelle inégalable. Citant ouvertement Spielberg et Hitchcock, Shyamalan oscille entre deux ambiances bien distinctes : d'un côté un ton très horrifique et de l'autre un ton plus intime.
En ce sens Signes s'impose comme un film absolument bouleversant d'autant qu'à travers le genre de la science-fiction que le cinéaste entreprend, il parvient à mettre en scène un sublime film sur le deuil et sur la rédemption d'un pasteur ayant perdu la foi.
Les acteurs sont tous exceptionnels notamment Mel Gibson intense et bouleversant dans le rôle titre. L'un des plus beaux films de l'année 2002.
Spy Game est un superbe thriller d'espionnage très émouvant.
Avec Spy Game Tony Scott continue son expérimentation sur l'image. En composant un film d'espionnage tendu qui propose beaucoup de flash back aux différents coins du monde, le cinéaste adapte sa mise en scène et propose des scènes d'actions extraordinaires. En ce sens la scène de sniper au Vietnam constitue l'un des plus gros morceaux du film.
Mais comme dans tous ses grands films, le cinéaste britannique n'oublie jamais l'émotion. L'alchimie et la relation entre Nathan Muir et Tom Bishop est d'ailleurs bouleversante et constitue le cœur émotionnel du film.
Les acteurs sont exceptionnels notamment Robert Redford très charismatique et Brad Pitt très intense. L'un des plus beaux films de l'année 2002.
Créance de sang est un super polar de la part de Clint Eastwood.
Comme dans ses très grands films des années 90, Clint Eastwood continue d'explorer le thème de sa propre vieillesse. En ce sens en adaptant un célèbre roman de Michael Connelly sur un agent du FBI vieillissant et portant une greffe du cœur, le légendaire cinéaste américain adopte un rythme plus lent à l'image de son personnage.
Néanmoins, Clint Eastwood n'oublie jamais qu'il met en scène un polar et propose même des scènes étonnantes qui rappel les grands films d'actions du cinéaste. Un très bon cru eastwoodien en somme.
Blade II est spectacle monumental et l'une des plus grandes adaptations de comics de l'histoire du cinéma.
Guillermo Del Toro réalise un pur plaisir de geeks avec Blade II. Il parvient à mettre en scène un film d'action très généreux qui ne s'arrête pas une minute et multiplie les morceaux de bravoures. Il ne lésine pas aussi sur le gore à outrance pour le plus grand plaisir des spectateurs.
Le cinéaste mexicain utilise aussi des effets spéciaux novateurs comme les doublures numériques pour passer Blade II dans une expérimentation inédite dans le genre des superhéros. Avec cette technique, il parvient à composer des scènes d'actions inédites qui s'inspire du découpage des comics tout en les rendant cinématographiques. Un tour de force extraordinaire.
Au niveau thématique, Del Toro pousse va encore plus loin que le premier opus de la saga Blade. En injectant au film son côté romantique, il humanise définitivement le personnage de Blade et parvient à créer une histoire d'amour impossible bouleversante.
Les acteurs sont fantastiques. Outre Wesley Snipes toujours aussi charismatique, Ron Perlman est lui bad-ass et hilarant et Leonor Valera est très émouvante. L'un des plus grands films de l'année 2002.
Avec Les Deux Tours, Peter Jackson continue à forger la monumentale œuvre de sa vie avec l'adaptation du Seigneur des anneaux.
Les deux tours est assurément le film le plus noir et amer de la trilogie. Peter Jackson opte pour un choix de narration extraordinaire : avec un sens de montage saisissant, il arrive à entrelacer plusieurs arcs narratifs et montrent avec justesse leurs doutes et leurs faiblesses.
En ce sens, des personnages comme Aragorn ou Sam Gamegie deviennent de plus en plus bouleversants. Le cinéaste néozélandais continue aussi d'en mettre plein la vue au spectateur. Le climax mythique du film au Gouffre de Helm est assurément un tour de force cinématographique et s'impose comme l'une des plus grandes séquences épiques de l'histoire du cinéma.
Au niveau de l'écriture, Peter Jackson et Fran Walsh arrivent à présenter et à incarner des nouveaux personnages avec une maitrise remarquable. En ce sens la présence de Gollum dans Les Deux Tours est absolument extraordinaire et donne une ampleur remarquable au récit. L'un des plus beaux films de l'année 2002.
Ocenan's Eleven est un superbe film de casse et l'un des meilleurs films de Steven Soderbergh.
Le cinéaste américain se délaisse de son côté expérimentateur poseur pour livrer un film de braquage d'une lucidité imparable. Il s'appuie sur la fluidité de son récit et son casting de star pour signer un divertissement imparable.
Soderbergh redouble d'inventivité pour surprendre à chaque fois le spectateur. Le scénario est aussi astucieux et rajoute une touche d'humanité aux personnages notamment sur celui de Danny Ocean.
Les acteurs sont excellents que ce soit George Clooney et Brad Pitt diablement charismatiques, et Casey Affleck et Carl Reiner hilarants. Un superbe divertissement.
Donnie Darko est un pur film d'auteur prétentieux vulgaire et complètement incompréhensible.
Pour rendre son film fantastique plus intelligent que la moyenne, Richard Kelly se plait à pondre une intrigue multipliant les voyages dans le temps incompréhensible, dans le seul but de créer un film d'atmosphère. Le résultat est absolument catastrophique.
Le film n'a absolument rien à raconter du point de vue narratif. Le cinéaste ne fait aucun effort de mise en scène et préfère injecter dans Donnie Darko des moments grotesques qui provoquent des éclats de rires.
Les acteurs sont aussi tous embarrassants notamment Jake Gyllenhaal et Drew Barrymore. L'un des pires films de l'année 2002.
Après A.I Intelligence Artificielle, Steven Spielberg signe avec Minority Report un monument de la science-fiction.
En adaptant un célèbre roman de Philip K Dick, le cinéaste américain opte pour un ton plus agressif et référentiel. Outre la fabuleuse production design, Spielberg rend hommage a ses maitres comme Hitchcock et à ses amis cinéastes comme Brian De Palma pour livrer un thriller virtuose qui joue avec une aisance remarquable sur la manipulation des images.
Pour la première fois dans sa carrière, Spielberg donne à son film un ton plus agressif et crade. Avec un tempo enlevé, il met en scène un film à suspense très rythmé ou il n'hésite pas à multiplier les effets chocs.
Comme toujours chez le cinéaste, l'émotion est le vecteur du récit. En ce sens le parcours de John Anderton est absolument bouleversant et Tom Cruise est d'ailleurs fantastique dans le rôle titre. Les autres acteurs ne sont pas en reste, comme Max Von Sydow qui est d'une classe phénoménale et Colin Farrell très charismatique. L'un des plus beaux films de l'année 2002.
Spider-Man de Sam Raimi est un film de superhéros absolument remarquable.
Le cinéaste américain va à l'essence du personnage avec ce film. Il y rajoute en plus une émotion pure bouleversante et qui arrache quelques larmes.
Le traitement du Bouffon vert est aussi très intéressant. Avec un acteur glaçant comme Willen Dafoe, il arrive à injecter une incarnation tantôt cartoonesque tantôt horrifique a ce personnage. En ce sens, le design du costume du bouffon vert est fabuleux.
Au niveau de la mise en scène, le film est un régal. Sam Raimi incarne visuellement les pouvoirs de Spider-Man grace à une caméra mobile et libéré. Les scènes d'actions sont aussi époustouflantes comme toujours avec Sam Raimi.
Le casting est absolument extraordinaire. Tobey Maguire est magnifique en Peter Parker/Spider-Man, Kristen Dunt fragile et émouvant en Mary Jane et Clift Robertson est bouleversant en oncle Ben. L'un des plus beaux films de l'année 2002.
Hulk est une adaptation du célèbre comics partiellement raté mème si elle présente de nombreuses qualités.
Dans sa mise en scène, Ang Lee propose d'adapter littéralement le comics sur grand écran. Une proposition totalement ratée puisqu'il use ad nauseam de split screen grotesques qui annihile la majeure partie des scènes d'actions du film.
C'est thématiquement que le film est réussi. Ang Lee traitre avec justesse du personnage de Bruce Banner qui se condamne, car c'est un monstre. Il parvient aussi avec Hulk à inscrire son film dans une tragédie pure entre un père et son fils ce qui rend le climax du film vibrant.
La direction d'acteur est aussi excellente. Eric Bana est très convainquant en Hulk, Nick Nolte déchainé en homme absorbant et Sam Eliott impérial en général Ross. Un film inégal donc mais intéressant.
Bad Boys 2 est un film d'action inouï, surréaliste vulgaire et jouissif de la part de Michael Bay.
En signant la suite de son premier film, le réalisateur américain signe l'un de ses plus beaux films. Si il ne veut toujours pas raconter une histoire, il propose des scènes d'actions d'une maitrise hallucinante dont une course poursuite complètement dingue sur une autoroute et le climax du film déchainé.
Mais c'est surtout la vulgarité du film qui propulse Bad Boys 2 au rang de film complètement improbable. Michael Bay se permet littéralement tout même des scènes nécrophiles pour le plus grand plaisir des spectateurs déviants.
Si vous n'êtes pas fan du style et du côté gonzo de Michael Bay vous pouvez passer votre chemin. Mais pour les fans de films déviants, Bad Boys 2 est un spectacle complètement dingue.
Matrix Reloaded est un chef-d’œuvre absolu et peut être même le meilleur film des Wachowsky.
Les deux cinéastes amplifient leur mise en scène pour le second volet. En ce sens les scènes d'actions sont absolument extraordinaires notamment un combat époustouflant entre Néo et Monsieur Smith et une scène de course poursuite qui rentre dans l'histoire du cinéma.
Mais la plus grande force de Matrix Reloaded c'est sa puissance narrative : les Wachowsky remettent à plat toutes les pistes du premier film pour proposer un film plus tragique qui s'articule sur les doutes des personnages. En ce sens, la scène de confrontation entre Néo et l'architecte est un sommet du film.
Le film est aussi en ce sens plus émotionnel sur le destin de ses personnages principaux. Les acteurs sont toujours aussi géniaux, mais c'est surtout Lambert Wilson qui impressionne dans le rôle hilarant du Mérovingien. L'un des plus beaux films de l'année 2003.
Le retour du roi est aussi monumental que les deux autres volet de la saga et s'impose comme un spectacle extraordinaire.
Pour cette conclusion épique, Peter Jackson assemble tous les arcs narratifs des personnages pour aller vers un seul but : la destruction de Sauron. En ce sens, il multiplie les scènes spectaculaires d'anthologie dont une scène de bataille au milieu du film qui restera à jamais comme l'une des plus grandes scènes épiques de l'histoire du cinéma.
Au niveau émotionnel Le retour du roi est à son firmament : l'arc narratif de Frodon devient de plus en plus éprouvant pour le spectateur et atteint une émotion extraordinaire lors de la séquence finale à la montagne du destin. L'arc narratif de Faramir est aussi bouleversant et participe de l'émotion dévastatrice du film.
Mais c'est surtout les derniers instants qui provoque des torrents de larmes aux spectateurs. Outre le sacre d'Aragorn, les adieux à tous ces personnages et cet univers sont absolument déchirants. L'un des plus beaux films de l'année 2003.
Malgrès ses quelques défauts, Matrix Revolutions reste un spectacle total fabuleux et bouleversant.
Reprenant directement la fin de Matrix Reloaded, le film peine à retrouver l'osmose organique du récit du précédent film. En ce sens, la bataille a Zion et le périple de Néo ne sont pas harmonieux dans la narration.
Mais malgré ça le plaisir est total. Les scènes d'actions sont extraordinaires notamment le combat final entre Néo et Monsieur Smith qui convoque aussi bien le comics que le manga avec une aisance remarquable.
Matrix Revolutions est aussi très émotionnel. En concluant logiquement le parcours tragique de Néo et Trinity, les cinéastes américains arrivent à rendre le final déchirant et bouleversant, mais aussi magnifique dans l'optimisme de sa scène finale. L'un des plus beaux films de l'année 2003.
X-Men 2 de Bryan Singer est plus réussi que le premier film mais souffre encore de nombreux défauts.
Au niveau de l'histoire de ce deuxième opus le scénario du film est totalement réussi. Singer parvient à évoquer avec justesse les dilemmes moraux des personnages et va aussi vers la tragédie pure. En ce sens le final tragique du film est bouleversant.
Néanmoins le film a encore beaucoup de soucis. Au niveau de la mise en scène, si Singer soigne un peu mieux ses scènes d'actions elles sont toujours aussi pauvres visuellement.
L'autre gros problème est le traitement de Wolverine : Confronté le personnage a son créateur est une superbe idée. Mais comme dans le premier volet de la saga, le cinéaste américain ne montre pas toute la fureur, la violence et l'agressivité de ce personnage iconique.
Un film certes à problèmes mais qui reste néanmoins émouvant et plus agréable dans sa mise en scène que le premier X-Men.
Gangs of New York est un film extraordinaire de la part de Martin Scorsese et qui est pas loin d'être un chef-d’œuvre.
Reprenant un vieux projet des années 70, le légendaire cinéaste américain signe une fresque épique et barbare grandiose. Les décors du film sont absolument monumentaux et la photo de Michael Ballhaus est somptueuse.
Au niveau de la mise en scène, Martin Scorsese est tout simplement au top de sa forme. Il propose des scènes d'affrontements visuellement spectaculaires et parvient avec la puissance de sa caméra à rendre crédible son univers. Il caractérise aussi avec une très grande maitrise les différents personnages.
Le scénario écrit en partie par Steven Zaillian est fabuleux. Le scénariste explore avec une précision d'orfèvre le problème du communautarisme propre à la ville de New-York et aux États-Unis.
Les acteurs sont prodigieux notamment DiCaprio très intense dans le premier rôle et surtout Daniel Day-Lewis absolument terrifiant en Bill le boucher et qui trouve là son plus grand rôle.
Hélas on regrettera que le film soit un peu charcuté au montage. Mais cela n'enlève rien à la puissance de Gangs of New York qui en fait l'un des plus grands films de l'année 2003.
Identity est un film plaisant de la part de James Mangold mais n'est pas clairement abouti.
Pourtant, le film commence bien. Le cinéaste arrive à poser une superbe ambiance qui lorgne vers le film d'horreur. Les personnages sont très bien caractérisés et le suspense est superbement géré.
Hélas alors que le film devient de plus en plus vibrant, James Mangold se perd dans un twist navrant. Un exercice de style partiellement réussi donc, mais néanmoins à voir, car le cinéaste américain arrive quand même à livrer quelques belles idées de cinéma.
Kill Bill est un chef-d’œuvre absolu et peut être le plus grand film de Quentin Tarantino.
Pour son quatrième film, le cinéaste américain livre certainement son film le plus personnel. Fan inconditionnel du cinéma d'exploitation asiatique, le cinéaste américain rend hommage dans Kill Bill aux films de Kung-Fu et aux wu-xia-pian d'exploitations comme la franchise Baby Cart.
Mais la grande force du film, c'est que le cinéaste arrive à rendre organique cet hommage avec la vengeance de la mariée incarné brillamment par Uma Thurman. En ce sens, Quentin Tarantino arrive à injecter au film une émotion pure bouleversante qu'il n'avait jamais atteint auparavant.
Chorégraphié par le maitre Yuen Woo-ping, les scènes d'actions de Kill Bill sont absolument dantesques et procurent une jouissance au spectateur. Outre Uma Thurman, la direction d'acteur est absolument brillante notamment Lucy Liu formidable en O-Ren Ishii et Sonny Chiba fantastique en Hattori Hanzo. L'un des plus beaux films de l'année 2003.
Arrête-moi si tu peux est un autoportrait bouleversant de Steven Spielberg et l'un des plus beaux films de son auteur.
En contant l'histoire rocambolesque de Franck Abagnale, Spielberg parvient à parler de son cinéma et de son métier de metteur en scène. On y retrouve même des évocations de la vie personnelle du cinéaste notamment sur le traitement bouleversant du divorce.
Le rythme du film est absolument merveilleux. Spielberg enchaine les morceaux de bravoure filmique pour livrer un film au tempo parfait qui rappelle les comédies de l'age d'or hollywoodien.
Mais en pur maitre émotionnel, Steven Spielberg parvient à rendre son film bouleversant notamment en traitant avec justesse du mal être de son personnage et de son rapport ambigu avec son père et l'agent du FBI Carl Hanratty.
Les acteurs sont absolument extraordinaires. Leonardo DiCaprio est bouleversant et d'un charisme fantastique dans le premier rôle, Tom Hank parvient à être hilarant et émouvant et Christopher Walken est bouleversant. L'un des plus beaux films de l'année 2003.
Le Monde de Nemo est l'un des grands chef-d'œuvre des studios Pixar.
Andrew Stanton réalise un film doté d'un rythme trépidant et doté d'une émotion pure. L'animation est absolument extraordinaire et parvient à rendre crédible le monde aquatique en proposant une idée par plan.
Le cinéaste américain injecte même au Monde de Nemo des scènes spectaculaires comme une course poursuite entre les personnages principaux et des requins. Comme toujours chez Pixar, l'écriture des personnages est fantastique notamment le travail sur Dory. L'un des plus grands films de l'année 2003.
Memories of Murder est chef-d’œuvre absolu du polar coréen et l'un des meilleurs films de Bong Joon-Ho.
Comme dans tous ses films le cinéaste coréen arrive à mélanger plusieurs genres avec une maitrise hallucinante : ainsi Memories of Murder est à la fois un polar sec et violent, qu'une comédie mais aussi une critique sociale acerbe.
Car en racontant l'histoire de la longue traque d'un tueur en série par une police locale, Bong Joon-Ho arrive à retranscrire un malaise palpable dans la société coréenne. En ce sens, le plan final du film est absolument extraordinaire et provoque un électrochoc au spectateur.
Les acteurs sont excellents notamment Song Kang-Ho. L'un des plus beaux films de l'année 2003.
Old Boy est un fantastique film de vengeance hardcore émouvant et même poétique.
Pour son deuxième film Park Chan-Wook arrive à réaliser un film d'une maitrise totale en multipliant les effets de mise en scène. On passe aisément dans le thriller glauque au drame, mais aussi au film d'exploitation violent.
La grande force d'Old Boy c'est le traitement du thème de la vengeance. Le cinéaste coréen ne s'arrête pas à son simple postulat de pure série b, mais orchestre un jeu de massacre macabre et pervers. En ce sens, le final du film est absolument prodigieux et dévastateur.
Les acteurs sont prodigieux notamment Choi Min-Sik bouleversant et intense dans le rôle principal. L'un des meilleurs films de l'année 2003.
Hellboy de Guillermo del Toro est un superbe film fantastique spectaculaire.
En adaptant le comics culte de Mike Mignola, le cinéaste mexicain se réapproprie cet univers pour y injecter son émotion et sa sensibilité habituelle. En ce sens, la caractérision du personnage de Hellboy présenté comme un grand enfant est formidable et participe à l'une des plus belles scènes du film avec son père.
Au niveau de la mise en scène le film est encore une fois un régal de la part de Del Toro. Le cinéaste propose des scènes spectaculaires d'une maitrise totale avec en plus des monstres lovecraftiens très réjouissants.
La direction d'acteur est remarquable. Ron Perlman est fabuleux dans le rôle titre, Doug Jones très drôle en Abe Sapian et John Hurt très émouvant. L'un des plus beaux films de l'année 2004.
Spider-Man 2 est un chef-d’œuvre total et assurément le plus grand film de superhéros de l'histoire du cinéma.
Avec ce film Sam Raimi se surpasse et signe peut être le meilleur film de sa carrière. Il parvient à livrer un spectacle total avec des scènes d'actions d'une virtuosité extraordinaire qui parviennent à retranscrire à l'écran la puissance visuelle des comics.
En ce sens la scène d'action finale entre Spider-Man et Docteur Octopus sur le métro new-yorkais est incontestablement la plus grande séquence d'action jamais vu dans un film de superhéros.
Comme d'habitude chez Sam Raimi l'émotion est le vecteur de tous ses films et prend une place particulière dans Spider Man 2. En effet, avec l'idée que Spider-Man perd ses pouvoirs, Sam Raimi pose la question de savoir si le monde a vraiment besoin de ce héros. En ce sens la crise existentielle que subit Peter Parker est bouleversante et provoque des torrents de larmes au spectateur.
Les acteurs sont encore une fois prodigieux notamment Tobey Maguire toujours aussi magnifique en Spider-Man, James Franco furieux et charismatique en Harry Osborn et surtout Alfred Molina extraordinaire en Docteur Octopus ravagé et terrifiant. L'un des plus beaux films de l'année 2004.
Le Village est un très joli film de la part de Shyamalan.
Le cinéaste américain change de registre et préfère axer sur son film une superbe histoire d'amour très émouvante qui est le coeur et la réussite du film. En ce sens la prestation de Brice Dallas Howard et de Joaquin Phoenix sont remarquables.
Shyamalan n'oublie pas aussi sa maitrise totale du suspense et propose des scènes de tension à couper le souffle. Si Le Village n'a pas la force évident des trois précédents films du réalisateur, le film reste une belle réussite.
Ocean's Twelve est un ratage total et l'un des innombrables ratés de la carrière de Soderbergh.
Le cinéaste américain reprend tout le casting du premier film, mais abandonne le ludisme et le sens du fun. Résultat, ce film ne propose strictement rien dans son intrigue et comble les trous avec des dialogues poseurs ridicules.
Soderbergh fait même du surplace dans ce film en injectant des caméos de stars inutile et grotesque. Les acteurs ont l'air de s'ennuyer comme le spectateur. L'un des pires films de l'année 2004.
Les chroniques de Riddick est un space-opéra spectaculaire et réjouissant.
David Twohy s'émancipe de la série b horrifique qui était le moteur du premier film pour réaliser un pur film de space-opéra épique. Le cinéaste américain dévoile un univers foisonnant et somptueux qui s'inspire autant des classiques de la science-fiction que de Conan le barbare.
Grace à sa mise en scène énergique, Les chroniques de Riddick est un film vibrant qui tient en haleine le spectateur. David Twohy multiplie les scènes spectaculaires et les péripéties et livre un spectacle total.
Il y a néanmoins quelques défauts au film comme des scènes d'actions mal cadrées et des effets spéciaux pas toujours au point. Mais la sincérité du cinéaste et la mythologie qu'il propose font de Les chroniques de Riddick un blockbuster honorable et réussi.
36 quai des Orfèvres est un superbe polar et l'un des meilleurs films d'Olivier Marchal.
Pour son deuxième film le cinéaste français réalise une fresque policière d'envergure qui rappelle les grandes gloires du cinéma populaire français. Rendant hommage a Michael Mann et a Sidney Lumet, il réalise un pur polar noir et dramatique avec quelque scènes d'actions réjouissantes.
Mais hormis cette ambiance très réussie le point fort du film, c'est son émotion. Avec ces personnages de policiers corrompus brisés, Marchal arrive à faire ressentir au spectateur la douleur du personnage principal. Le cœur émotionnel du film qui est centré sur un triangle amoureux est une superbe idée et l'un des points forts du film.
La direction d'acteur est extraordinaire. Daniel Auteuil est étonnant et bouleversant en policier viril et dur à cuir et Gérard Depardieu est d'un charisme et d'une force extraordinaire. L'un des plus beaux films de l'année 2004.
Les Indestructibles est l'un des plus grands films de superhéros de l'histoire et certainement le chef-d’œuvre absolu du studio Pixar.
Brad Bird convoque dans Les Indestructibles une multitude de références pour créer un spectacle total. On y trouve des évocations du comics Watchmen, mais aussi des 4 fantastiques et mêmes des Avengers. Fan de James Bond, le cinéaste américain rend hommage aussi au sublime décor de On ne vit que deux fois.
Au niveau de l'animation le film est absolument extraordinaire. Brad Bird maintient un rythme absolument extraordinaire et propose des scènes d'actions d'une précision extraordinaire. Il arrive aussi à caractériser dans sa mise en scène tous les pouvoirs de ses personnages notamment dans les scènes spectaculaires. Le découpage du film est en ce sens, fabuleux.
Brad Bird n'oublie jamais de centrer son film sur l'émotion qui est le coeur du film. En ce sens, en axant son point de vue sur la famille de ces superhéros, il arrive à parler avec justesse du couple. L'un des plus grands films de l'année 2004.
Open Range est un western magnifique et certainement le chef-d’œuvre de Kevin Costner.
Pour son troisième film, le cinéaste américain revient avec un western plus simple en apparence. Mais il parvient à injecter au film une émotion pure dévastatrice. En ce sens, les personnages cabossés du film sont absolument magnifiques et participe de la réussite totale d'Open Range.
Au niveau de la mise en scène, le film est un régal. Kevin Costner filme des images magnifiques en cinémascope et propose des gunfigths jouissifs. Hormis Kevin Costner très émouvant dans son rôle les autres acteurs sont superbes notamment Robert Duvall hilarant et bouleversant. L'un des plus beaux films de l'année 2004.
Cette deuxième partie de Kill Bill est un pur chef-d’œuvre, comme le premier film.
Après avoir exploré les films de kung-fu et les wu xia pian, Quentin Tarantino s'attaque au Western dans ce deuxième volet. Citant ouvertement Sergio Leone, Kill BiLL 2 est un pur bonheur de cinéphile et fonctionne thématiquement comme sur le premier film.
Mais en plus de ce travail référentiel réussi, le cinéaste américain injecte au film une émotion pure extraordinaire. En ce sens le face à face entre Béatrice et Bill est le grand moment du film.
Les acteurs sont extraordinaires. Uma Thurman est toujours aussi intense, David Carradine très charismatique et Michael Madsen est hilarant. L'un des plus beaux films de l'année 2004.
Collateral est un superbe polar expérimental de la part de Michael Mann.
Le cinéaste américain s'amuse à se citer ouvertement dans le film avec quelque références à ses films cultes. En ce sens le film pourrait paraitre d'une grande vacuité, mais il n'en est rien. Car Michael Mann préfère faire un film expérimental extraordinaire.
Il décide de filmer avec l'aide de l'imagerie numérique, Los Angeles de nuit. Le résultat est saisissant et permet à Collateral de bénéficier de scènes poétiques visuellement renversantes. En ce sens, Michael Mann élève l'aspect polar de son film.
Les acteurs sont fantastiques notamment Jamie Foxx très intense et surtout Tom Cruise terrifiant en tueur froid et cynique. L'un des plus beaux films de l'année 2004.
Man on fire est le chef-d’œuvre absolu de Tony Scott.
En reprenant un vieux projet, le cinéaste anglais signe son film le plus abouti visuellement. Avec cette histoire de vengeance très violente, Il arrive à caractériser dans sa mise en scène tout l'aspect agressif et âpre du sujet.
En ce sens, Tony Scott utilise tout son langage visuel qu'il a expérimenté dans ses précédents films pour aboutir a une œuvre rageuse et viscérale. Avec ses effets de styles agressifs et son découpage très sec, il parvient à faire ressentir toute la fureur du personnage de Creasy.
Le film est aussi doté d'une émotion pure déchirante. La relation de Creasy et de la petite fille Pita est absolument bouleversante et constitue-le cœur du film. En ce sens on ne peut qu'avoir les larmes aux yeux devant le final de Man on Fire.
La direction d'acteur est de très haut niveau. Denzel Washington trouve certainement le rôle de sa vie avec le personnage de Creasy, Dakota Faning est rayonnante et Christopher Walken est savoureux. L'un des plus beaux films de l'année 2004.
Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban est assurément le plus grand film de la saga.
L'immense Alfonso Cuaron signe avec ce troisième opus un film visuellement splendide et doté d'une émotion pure. Dans sa mise en scène, le cinéaste mexicain se régale en proposant des plans séquences chorégraphiques fabuleux notamment dans son final.
Il injecte aussi au film une vraie émotion et arrive à montrer visuellement l'épreuve de l'adolescence notamment pour les trois personnages principaux. Il joue aussi fabuleusement bien des contrastes en proposant un vrai aspect féérique et des scènes plus horrifiques avec les détraqueurs et le loup-garou.
Les acteurs sont formidables notamment Gary Oldman effrayant et émouvant en Sirius Black et surtout David Thewlis sensible et bouleversant en Remus Lupin. L'un des plus beaux films de l'année 2004.
Brice de Nice est une comédie sympathique notamment grâce au talent de Jean Dujardin.
Au niveau de la mise en scène, le film a de gros problèmes. Le filmage n'est pas très bon et la photo n'est pas belle. Mais le film est sauvé par le show de Jean Dujardin qui est formidable dans le rôle d'un abruti notoire et hilarant.
Le personnage joué par Clovis Cornillac est lui aussi l'un des grands atouts du film. Brice de Nice parvient même à être émouvant par moments, car l'attachement au personnage fonctionne. Une comédie sympathique.
La Guerre des Mondes est l'un des immenses chef-œuvres de Steven Spielberg.
Avec ce film de science-fiction très spectaculaire, le légendaire cinéaste américain signe le film terminal sur le traumatisme du 11 septembre aux États-Unis. Il arrive dans sa mise en scène à montrer visuellement tout le problème du repli des États-Unis lors de cet attentat.
En ce sens le film est traversé de moment horrifiques avec des scènes très percutantes. Comme dans tous ses films, Spielberg injecte une émotion viscérale au récit notamment dans la famille incarnée à l'écran et qui représente l'essence de l'Amérique.
Les acteurs sont remarquables notamment Tom Cruise qui trouve le rôle dans sa vie dans un personnage très ambivalent ou encore Tim Robbins absolument terrifiant. L'un des plus grands films de l'année 2005.
Avec Happy Feet, George Miller signe un film d'animation extraordinaire.
Il injecte au film un récit mythologique extraordinaire qui convoque toutes ses obsessions. En ce sens on retrouve dans le film la logique du mythe de Joseph Campbell qu'applique George Miller a tous ses films : la quête initiatique du héros et sa confrontation face à des fausses idoles.
Au niveau de l'animation Happy Feet est absolument renversant. George Miller utilise une caméra mobile pour chorégraphier au millimètre les pas de danses des pingouins. Le cinéaste australien propose aussi dans sa mise en scène des scènes de courses poursuites d'une vivacité extraordinaire.
Intelligent, Épique, Spectaculaire et émouvant Happy Feet est l'un des plus grands films de l'année 2005.
Kiss Kiss Bang Bang Bang est une petite merveille du polar hard-boiled.
Pour son premier film, l'immense scénariste Shane Black livre un film magnifique, jouissif et émouvant. Il arrive à combiner avec son aisance habituelle, une très belle histoire d'amour et un récit de film noir réjouissant.
En ce sens, Kiss Kiss Bang Bang s'impose comme un superbe film de personnages cabossés de l'intérieur qui vont réapprendre à vivre. Kiss Kiss Bang Bang peut donc se voir comme un film bouleversant et certainement le plus personnel de son auteur.
Les acteurs sont exceptionnels notamment Robert Downey Jr très émouvant et Val Kilmer hilarant. L'un des plus beaux films de l'année 2005.
Anchorman est une comédie hilarante et d'une maitrise totale.
Pour son premier film, Adam Mckay signe une comédie satirique avec un humour de sale gosse totalement réjouissant. En choisissant d'axer son film sur le monde du journalisme dans les années 70 aux États-Unis, il arrive à être à la fois pertinent sur le machisme ambiant de cette époque tout en caractérisant ses personnages comme des grands enfants dégénérés.
Car c'est là que réside toute la force du film. Le cinéaste américain arrive à nous faire ressentir d l'empathie pour ces personnages, car ce sont avant tout des adultes qui se comportent comme des enfants. En ce sens le film est à pleurer de rire, notamment sur certains gags complètement délirants.
Le casting est de très haut niveau. Will Ferrell est absolument fantastique et constitue la grande force comique du film au côté de Paul Rudd et Steve Carell
Le premier volet de la saga Batman de Christopher Nolan est une superbe réussite.
Pour ce premier volet, le cinéaste britannique arrive à injecter au film un récit mythologique très réussi. En ce sens, la première partie du film ou l'on voit l'apprentissage de Batman est formidable et parvient à évoquer tous les enjeux du film.
Dans sa deuxième partie, Christopher Nolan film la ville de Gotham City d'une manière unique au cinéma. Bien loin de l'aspect gothique des films de Burton, Gotham dans Batman Begins a un aspect plus horrifique et crapuleux ou le spectateur peut ressentir toute la crasse et le côté sale de la ville.
En combinant ces deux parties bien distinctes dans le film, Nolan réussit à créer un film épique avec Batman Begins. Il est aussi bien aidé par le casting notamment Christian Bale impérial en Batman, Liam Neeson fabuleux en Ra's al Ghul ou encore Michael Caine très élégant en Alfred. L'un des plus beaux films de l'année 2005.
La revanche des Sith est assurément le meilleur opus de la deuxième trilogie Star Wars.
Pour ce dernier volet de la saga, George Lucas élève son film au niveau de la mise en scène. En ce sens, quelque séquences sont vraiment maitrisées dans l'action et La revanche des Sith semble abouti techniquement cette fois.
Néanmoins, le film est aussi rempli de défauts. Lucas remplit son film de dialogues un brun ennuyeux, rate certaines séquences clés dans sa mise en scène et n'arrive pas à gérer au niveau de la chorégraphie l'un des duels au sabre dans le final du film.
Pour les fans de la saga, le plan final reste une très belle scène très émouvante. Un film honorable.
King Kong de Peter Jackson est un film monumental et l'un des chefs-œuvres absolus de Peter Jackson.
En reprenant le classique de 1933, le cinéaste néo-zélandais signe avec King Kong une lettre d'amour bouleversante à l'un des monstres les plus iconiques de l'histoire du cinéma. Il axe d'ailleurs une grande partie du film sur l'émotion pure.
Avec King Kong, Peter Jackson est dans la même logique que sur la saga du Seigneur des anneaux. Il décide d'en mettre plein la vue au spectateur. En ce sens, les scènes spectaculaires du film sont absolument extraordinaires, notamment un combat d'anthologie entre King Kong et trois dinosaures.
Mais plus qu'un film d'aventures, Peter Jackson réalise avec King Kong une métaphore sur le cinéma et la difficulté du sacrifice de l'artiste pour réaliser son œuvre.
Les acteurs sont remarquables. Jack Black est extraordinaire et Naomi Watts est étincelante dans le rôle clé. Andy Serkys qui incarne King Kong en performance capture est encore une fois bluffant. L'un des plus beaux films de l'année 2005.
Crazy Kung-Fu est un film magnifique spectaculaire et hilarant.
Stephen Chow réalise un film d'arts martiaux complètement dingue. D'une intrigue classique, il arrive à mélanger des scènes de combats incroyablement bien chorégraphiés, des purs scènes de comédies hilarantes et même des scènes digne d'un cartoon de Tex Avery.
Mais comme dans tous ses films, le point fort de Crazy Kung-Fu c'est son émotion. Le cinéaste chinois injecte dans son film des personnages de losers magnifiques absolument bouleversants. L'un des plus beaux films de l'anée 205.
Le premier opus de la trilogie cornetto est un pur régal de cinéphiles.
Pour son premier film, Edgar Wright signe un long métrage d'une maitrise totale. Il arrive à réaliser une comédie sur la crise de la vingtaine tout en injectant des zombies à l'intrigue. Le résultat est étonnamment très harmonieux.
En ce sens le film est une immense comédie fantastique. Dans sa mise en scène, le cinéaste britannique réussi tous ses gags et ses références. Il parvient à y mettre aussi de l'émotion ce qui rend le film bouleversant surtout dans son final.
L'aspect fantastique du film est une réussite totale. Edgar Wright parvient à rendre crédible les zombies et joue parfaitement dans sa mise en scène avec ce genre horrifique très codifié. Les acteurs sont au diapason notamment Simon Pegg et Nick Frost. L'un des plus beaux films de l'année 2005.
Aviator est un ratage décevant de la part de Martin Scorsese.
En contant la vie faste de Howard Hughes, le légendaire cinéaste américain n'arrive pas à retrouver la fougue et la hargne d'un Raging Bull.
Pourtant dans la première partie d'Aviator, Scorsese met en scène un pur festin visuel en recréant une fantasmagorie sublime de l'age d'or hollywoodien.
Mais dans la seconde partie du film, Scorsese se perd en explorant la psychologie du personnage de Howard Hughes. En ce sens, le film devient moins inintéressant et le cinéaste aligne les scènes ridicules.
Malgré un beau casting Aviator est un triste échec dans la carrière de Martin Scorsese.
X-Men 3 est une aberration et certainement l'un des pires films de superhéros de l'histoire du cinéma.
Après Bryan Singer, c'est le tâcheron Brett Ratner qui met en scène ce troisième volet de la saga. Et le résultat est à l'image de la filmographie du réalisateur : immonde.
Que ce soit dans son filmage et dans son écriture, il n'y a rien qui va dans X-Men 3. Les personnages sont tous ridicules, les situations émotionnelles sont traités n'importe comment et provoque involontairement des fous rires aux spectateurs et les scènes d'actions sont d'une pauvreté visuelle cataclysmique.
Rien n'est à sauver dans ce qui reste à ce jour l'un des pires films Marvel au cinéma et l'un des pires films de l'année 2006.
Le troisème opus de la saga Mission Impossible est une pure catastrophe.
J.J Abrams et ses scénaristes ratent littéralement tout ce qu'ils entreprennent dans le film. L'intrigue axée sur l'intimité d'Ethan Hunt était plutôt une bonne idée, mais le traitement dans le film est un désastre, tant le cinéaste empile les clichés et atténue de ce fait l'émotion.
Au niveau de l'action, c'est le néant absolu. Abrams a beau rendre hommage à ses maitres comme Mctiernan et Cameron, il ne leur arrive pas à la cheville et cela se ressent dans le film. En ce sens les scènes d'actions sont piteusement exécutés et n'impact jamais le spectateur.
Il n'y a donc rien à sauver dans Mission Impossible 3 et même les acteurs ne semblent pas appliqués. L'un des pires films de l'année 2006.
Déjà Vu est un super film d'action expérimental spectaculaire et émouvant de la part de Tony Scott.
Pour ce film le cinéaste américain retrouve son producteur Jerry Bruckheimer. Et ce n'est pas à ce dernier qu'on doit la grande réussite du film.
Car comme dans tous les films produits par Bruckheimer, le scénario de Déjà Vu est le gros problème du film. Trop explicatif et passablement débile par moment, il ne permet pas au spectateur de rentrer dans le film.
Mais en pur esthète, Tony Scott arrive à contourner ce problème en proposant des séquences d'anthologies, notamment un coup de foudre surréaliste filmé à travers deux temporalités et surtout une course poursuite ou il arrive à immerger le spectateur dans le passé et le futur.
Tony Scott passe donc par l'émotion et l'action pure pour réaliser un film expérimental unique dans sa mise en scène. Les acteurs sont au diapason notamment Denzel Washington très charismatique. L'un des plus beaux films de l'année 2006.
Borat est un pur monument de la comédie américaine des années 2000.
Avec Borat, Sacha Baron Cohen se permet littéralement tout dans la transgression. En auscultant l'Amérique de Bush, le comédien anglais pointe du doigt tous les maux de l'Amérique moderne avec un esprit de sale gosse salutaire.
En ce sens, on ne peut s'empêcher de pleurer de rire dans certaines séquences ou Sacha Baron Cohen produit des moments de malaises inouïe, comme dans cette scène ou il se bat tout nu dans un hôtel avec son collègue.
Le coup de génie du film, c'est l'adhésion qu'a le spectateur pour le personnage de Borat. Car avec un personnage aussi immoral misogyne et antisémite, il aurait été difficile de rendre sympathique une telle personne.
Mais Cohen y parvient, car il le traite comme un enfant. En ce sens, Borat devient même émouvant. L'un des meilleurs films de l'année 2006.
16 Blocs est très bon polar étonnamment émouvant. Pour son dernier film Richard Donner signe un beau baroud d'honneur.
On pouvait s'attendre à un simple film policier avec ce postulat de base. Mais le cinéaste américain s'approprie le film pour mettre en scène un buddy movie à l'ancienne qui rappelle ses grands succès avec la franchise L'Arme Fatale.
La grande force du film n'est pas dans sa réalisation assez convenue, mais plutôt dans l'émotion qu'injecte Richard Donner au film. En ce sens le travail des comédiens est primordial notamment Bruce Willis qui est extraordinaire et qui porte admirablement bien 16 Blocs. Un film très sympathique.
Avec The Host, Bong Joon-Ho livre un immense chef-d’œuvre spectaculaire et émouvant.
Comme dans tous ses films, le cinéaste coréen mélange les genres avec une aisance vertigineuse. En ce sens The Host est à la fois un film de monstres, un film catastrophe, un drame, et meme un film spectaculaire épique.
Bong Joon-Ho aligne alors les scènes spectacualires avec une virtuosité extraordinaire. Mais comme toujours chez le cinéaste coréen, il laisse une grande part a l'émotion et à l'attachement aux personnages. En ce sens The Hoste est un film poignant et l'un des plus beaux films de l'année 2006.
La colline a des yeux est un film d'horreur brutale d'une grande maitrise de la part d'Alexandre Aja.
En remakant le film de Wes Craven, le cinéaste français livre un film viscéral sec et très gore d'une intensité extraordinaire. Il se déchaine dans l'ultra violence avec même une scène de viol insoutenable.
Dans sa seconde partie, Aja s'adonne même au film de vengeance avec une brutalité inouïe. Un pur film d'exploitation donc pour l'une des meilleures réussites de l'année.
Inside Man est un thriller d'une classe folle de la part de Spike Lee.
Le cinéaste américain livre un film de braquage ludique et savoureux. Il utilise tous ses codes visuels hyperboliques au service d'une intrigue très bien menée.
Mais la force d'Inside Man c'est que Spike Lee injecte aussi sa rage sociale au film. Inside Man devient alors un film vibrant comme les meilleurs films du cinéaste.
Les acteurs sont remarquables, notamment Denzel Washington très charismatique. Une très belle réussite.
Le labyrinthe de Pan est le plus grand chef-d’œuvre de Guillermo Del Toro.
Le cinéaste mexicain livre un film âpre, spectaculaire et bouleversant sur la force de l'imaginaire face à une réalité morose. Il arrive à combiner deux univers très distincts dans le film avec une harmonie extraordinaire : la guerre civile espagnole et un pur univers de fantasy.
En ce sens, Del Toro alterne les scènes très dures sur ce conflit et des scènes plus lumineuses et féériques avec des monstres majestueux. En pur maitre du fantastique, le cinéaste mexicain offre des pures scènes horrifiques terrifiantes.
Comme toujours chez Del Toro, l'émotion est en grande partie le vecteur du récit. En ce sens, Le labyrinthe de Pan s'impose comme un film bouleversant qui arrache des torrents de larmes aux spectateurs dans son éprouvant et sublime final. L'un des plus beaux films de l'année 2006.
Les fils de l'homme est un immense chef-d’œuvre de la part d'Alfonso Cuaron.
Le cinéaste mexicain livre un film d'anticipation d'une maitrise totale. Il arrive à rendre crédible et terrifiant le climat oppressant du film grâce au travail fabuleux de sa caméra constamment en mouvement.
En ce sens Cuaron réalise des prouesses hallucinantes comme une scène d'action en voiture avec un plan-séquence à couper le souffle. La dernière partie du film quasiment en plan-séquence est un moment époustouflant de cinéma.
La grande force du film est son émotion. Les personnages sont bouleversants et rendent le film vibrant. En ce sens le travail des acteurs est fabuleux notamment Clive Owen qui trouve là son plus beau rôle et Michael Caine absolument hilarant et bouleversant. L'un des plus beaux films de l'année 2006.
Le Parfum de Tom Tykwer est un film extraordinaire et vertigineux.
Adaptant le célèbre roman de Patrick Suskind, Tom Tykwer réalise un film d'une maitrise hallucinante ou il arrive à mélanger habilement plusieurs genres : on passe du film historique, au thriller et même au film d'horreur.
En ce sens le cinéaste allemand use de tous les codes de genre avec une grande virtuosité. Puisant dans le cinéma de genre, il arrive à retranscrire dans ça mis en scène l'aspect sulfureux et subversif du roman de Suskind.
Au niveau visuel le film est une splendeur avec une production design fantastique qui permet de retranscrire très bien l'époque. Les acteurs sont au diapason notamment Ben Wishaw fantastique dans le rôle titre et Alan Rickman savoureux. L'un des plus beaux films de l'année 2006.
Paprika est encore un film remarquable de Satoshi Kon.
Le cinéaste japonais signe un film magnifique et poignant sur l'amour du cinéma. Comme dans Perfect Blue, il affine son style visuel et propose des effets de montages absolument sidérant.
Le cinéaste tire aussi le meilleur de son concept qui explore les rêves, en injectant au film des visions hallucinantes complètement dingues. En ce sens, l'animation du film est virtuose.
Satoshi Kon n'oublie jamais l'émotion qui est le cœur de Paprika. L'un des plus beaux films de l'année 2006.
Avec Le Prestige, Chistopher Nolan signe son chef d'oeuvre et un film extraordinaire sur le pouvoir du cinéma.
En adaptant le roman culte de Christopher Priest, Nolan réussit à injecter tous ses thèmes dans le film tout en se livrant à un film d'une cruauté extraordinaire.
A travers la confrontation entre deux magiciens, le cinéaste britannique traite astucieusement de deux visions de l'art du spectacle : une vision artisanale et une vision spectaculaire et factice. Nolan parvient à livrer un film émouvant sur la nécessité du sacrifice pour arriver à livrer une œuvre d'art.
Les acteurs sont prodigieux notamment Christian Bale et Hugh Jackman. L'un des plus beaux films de l'année 2006.
Les Infiltrés est encore un immense chef-d’œuvre de la part de Martin Scorsese.
En remakant un célèbre film hongkongais, Scorsese signe un thriller jouissif, haletant émouvant et d'une intensité remarquable. Comme toujours chez le maestro, le rythme du film est hallucinant.
Mais plus qu'un simple thriller de studio, Les infiltrés est un pur film de Scorsese, ou le cinéaste propose des personnages complètements névrosés tout en questionnant les maux de l'Amérique contemporaine comme dans Gangs of New York. Comme à son habitude, Scorsese livre une mise en scène énergique et moderne qui fonctionne du tonnerre.
Les acteurs sont exceptionnels notamment Leonardo DiCaprio bouleversant, Jack Nicholson hilarant et effrayant et Matt Damon qui trouve là le rôle de sa vie. L'un des plus beaux films de l'année 2006.
Spider-Man 3 est une conclusion spectaculaire et bouleversante de la fantastique trilogie de Sam Raimi.
Malgré une production compliquée et des gros problèmes de narration, Sam Raimi arrive encore à livrer un film sincère épique et d'une émotion pure. Il arrive à conclure certains arcs comme celui entre Peter Parker et Harry Osborn d'une manière intelligente et bouleversante.
Au niveau de l'action, le film est un récital. Sam Raimi enchaine les scènes d'anthologies dès le début. Le final spectaculaire du film est un sommet dans le genre super-héroïque au cinéma quasiment jamais égalé depuis.
Malgré le mauvais traitement de certains personnages comme Venom, Sam Raimi arrive à maintenir une ligne émotionnelle qui fait tenir le récit. Le traitement de l'homme sable est en ce sens frustrant mais aussi bouleversant.
Les dernières séquences du film sont d'une puissance émotionnelle extraordinaire et font sortir les larmes aux spectateurs. L'un des plus beaux films de l'année 2007.
Mise a prix de Joe Carnahan est un film d'action viscéral et fun d'une maitrise hallucinante.
Avec ce pur concept de série b, Carnahan montre tout son savoir faire que ce soit dans les scènes d'actions que dans sa gestion hallucinante de l'espace. Dans son traitement de l'action, le cinéaste américain propose multitudes d'idées de mise en scène et n'hésite pas à rendre hommage à ses maitres dont Mctiernan.
Comme dans tous ses films, Carnahan injecte un supplément d'âme à Mise en prix. En ce sens le film est loin d'être un vain et propose des personnages bouleversants.
La direction d'acteur est comme toujours de haut niveau chez Carnahan. Il réussit à donner à Ryan Reynolds un rôle extraordinaire ou l'acteur est pour la seule fois de sa carrière d'une émotion désarmante. L'un des plus beaux films de l'année 2007.
Idiocracy de Mike Judge est une comédie hilarante agressive et très satirique.
Mike Judge se sert du genre du cinéma d'anticipation pour livrer une critique cinglante d'une société qui a perdu tous ses repères. Pour que sa critique a de l'effet, le cinéaste a la brillante idée de ne pas livrer un film à thèse, mais de proposer au public une comédie potache extrêmement drôle.
Pour rendre son film corrosif, le cinéaste n'hésite pas à s'attaquer à toutes les strates de la société tout en livrant des gags graveleux fantastiques. Idiocracy est un aussi un pur film de science-fiction proposant un vrai univers avec de jolies trouvailles visuelles.
La direction d'acteur est fantastique notamment Luke Wislon et Terry Crews fantastique en surréaliste président des États-Unis. L'un des plus beaux films de l'année 2007.
Avec En cloque, mode d'emploi Judd Apatow signe encore une superbe comédie intelligente et émouvante.
Partant d'un postulat basique, Judd Apatow signe un film bouleversant sur le passage à l'âge adulte. Il montre avec une vraie sincérité et des gags amusants comment un personnage de nerd complet va se responsabiliser.
Judd Apatox s'entoure encore une fois d'excellents comédiens comme Seth Rogen excellent et émouvant dans le rôle principal, Paul Rudd hilarant ou encore Leslie Mann très énergique. Le cinéaste américain ne se prive pas aussi d'aller dans le politiquement incorrect avec ce film pour le plus grand plaisir du spectateur. L'un des plus beaux films de l'année 2007.
Boulevard de la mort est encore une superbe réussite de la part de Quentin Tarantino.
Après le diptyque Kill Bill, le cinéaste américain s'adonne à rendre hommage aux films d'exploitations des années 70 qu'il affectionne tant. Dans la première partie du film, il use de tous les codes du film d'exploitation allant même jusqu'à rajouter les défauts de la pellicule et le grain de l'époque seventies.
Mais c'est dans sa seconde partie que Boulevard de la mort devient vertigineux. Car Quentin Tarantino change d'histoire en imposant des nouveaux personnages a part celui du tueur, et en injectant un cadre plus réaliste. En ce sens, le cinéaste américain trouble le rapport entre la réalité et la fiction d'une manière vertigineuse.
En pur film de Quentin Tarantino, Boulevard de la mort est un film hilarant et jouissif avec des dialogues ciselés. Les acteurs sont excellents notamment Kurt Rusell extraordinaire et effrayant en tueur en série. L'un des plus beaux films de l'année 2007.
Avec Rocky Balboa, Sylvester Stallone signe tout simplement un pur chef-d’œuvre d'émotion.
Revenant à la source de Rocky, Stallone parvient à nous faire ressentir toute la douleur et toute la rage du personnage principal. Comme dans ses meilleurs films, Rocky Balboa est une pure ligne directrice ou le cinéaste suis tous les codes du genre afin de décupler l'émotion.
Stallone retrouve aussi le côté galvanisant de la saga tout en ne tombant jamais dans la nostalgie vaine. En ce sens, on ne peut qu’avoir les larmes aux yeux à la fin quand le combat pour la dignité de Rocky s'est accompli. L'un des plus beaux films de l'année 2007.
L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford est un western psychologique somptueux.
Andrew Dominik préfère concentrer son film sur la psychologie torturée de ses personnages plutôt que de filmer un pur western classique. Ce parti pris peut rebuter mais il s'avère finalement brillant.
Car dans sa mise en scène et dans son écriture, le cinéaste américain caractérise un Jesse James fou et triste, jamais vu sur grand écran. Sa relation avec Robert Ford qui constitue le cœur du film est la plus grande réussite du film.
D'un point de vue visuel le film reste somptueux grâce à la magnifique photo de Roger Deakins. La direction d'acteur est aussi très bien dirigée notamment Brad Pitt qui trouve là le rôle de sa vie. L'un des plus beaux rôles de l'année 2007.
Pour son dernier film, Sidnet Lumet signe une tragédie absolument extraordinaire.
En racontant comment une famille va se décomposer à cause d'un braquage stupide et tragique, le légendaire cinéaste américain compose une mise en scène millimétrée pour amener ses personnages dans une impasse violente. Il utilise une narration non linéaire pour affiner la psychologie de ses personnages.
Comme toujours chez Sidney Lumet, la direction d'acteur est fabuleuse. Philip Seymour Hoffman, Albert Finney et Ethan Hawke sont absolument prodigieux. L'un des plus beaux films de l'année 2007.
Hot Fuzz est une comédie d'action complètement dingue et jouissive.
Pour le deuxième opus de la trilogie cornetto, Edgar Wright dynamite les codes du polar d'action. Le cinéaste britannique affine son style visuel et propose dans sa mise en scène un film complètement dingue.
Comme Shaun of the dead, Hot Fuzz parvient à mélanger habilement les scènes comiques avec le genre du film en question, à savoir le polar. Edgar Wright parvient aussi dans son écriture à livrer une très belle représentation de la crise de la trentaine au cinéma.
Les scènes d'actions sont un pur régal pour tous les fans du cinéma d'action. Le cinéaste britannique rend hommage subtilement à Tony Scott, Michael Bay ou encore Michael Mann.
Les acteurs sont brillants notamment Simon Pegg fantastique dans le rôle principal et surtout Timothy Dalton absolument savoureux dans l'un de ses plus beaux rôles. L'un des plus beaux films de l'année 2007.
Hellboy II : Les légions d'or maudites est un film d'aventures exaltant magnifique et spectaculaire.
Guillermo Del Toro se fait plaisir dans ce film et ça se voit. Le cinéaste mexicain propose un bestiaire majestueux complètement inédit dans le domaine de la fantasy au cinéma. De ce fait, plus que le premier film, cette suite d'Hellboy s'impose comme un véritable film de monstres.
En ce sens, Del Toro s'attarde encore plus à s'attacher à la fragilité de ses personnages, notamment Hellboy et Abe Sapien. Le film dévoile une humanité extraordinaire et une émotion pure.
Au niveau de la mise en scène, c'est un pur régal. Le cinéaste mexicain compose des scènes d'actions extraordinaires, notamment dans son final dantesque et tragique. L'un des plus beaux films de l'année 2008.
Tonnerre sous les tropiques est une comédie hilarante, sartirique et profondément émouvante.
Comme dans ses précédents films, Ben Stiller s'amuse à brouiller les lignes entre la réalité et la fiction. En ce sens, l'environnement du film qui se situe dans un plateau de tournage est merveilleusement bien exploité.
Tonnerre sous les tropiques est surtout une superbe satire hilarante sur Hollywood. Ben Stiller s'amuse à se moquer de tous les clichés hollywoodiens avec un vrai humour de sale gosse réjouissant.
Mais la grande force du film, c'est son émotion et son attachement à des personnages qui au premier abord, sont totalement surréalistes.
Les acteurs sont fabuleux notamment Robert Downey Jr et surtout Tom Cruise dans ce qui est sans ironie, l'un de ses plus beaux rôles. Une superbe comédie.
Pour Elle de Fred Cavayé est un polar haletant et poignant.
Pour son premier film, Fred Cavayé signe un film d'une maitrise totale. Il parvient à une harmonie totale grâce à une écriture très concise dans son film entre le drame et le polar.
Le rythme du film est en ce sens, mené tambour battant et impact à chaque moment le spectateur jusqu'à la scène d'action finale superbement filmée.
La direction d'acteur est superbe. Vincent Lindon est renversant dans le rôle principale et Diane Kruger est, elle bouleversante. L'un des plus beaux films de l'année 2008.
Frangins malgré eux est tout simplement un chef-d’œuvre absolu de la comédie américaine.
Après Anchorman, Adam McKay se surpasse en racontant la lente prise de conscience de deux adulescents. Le cinéaste américain multiplie les situations surréalistes et les gags graveleux à mourir de rire.
Mais en plus d'être hilarant, Frangins malgré eux se révèle aussi touchant. En effet, Adam McKay parvient dans son écriture à rendre ces deux personnages très émouvants dans leur mâle être ce qui fait de Frangins malgré eux un film attachant.
Will Ferrell et John C. Reilly sont extraordinaires et délivrent une prestation comique d'anthologie. L'un des plus grands films de l'année 2008.
Avec John Rambo, Sylvester Stallone signe le plus grand film de la saga après le premier opus.
S’éloignant de la logique testostérone des deux derniers films de la saga Rambo, Stallone préfère effectuer un retour aux sources salvateur à la manière de Rocky Balboa. En ce sens John Rambo est imprégné d'un certain nihilisme et d'une violence extrême.
Car Stallone rentre dans le vif du sujet de son personnage d'une façon très viscéral. Le film ne rechigne pas à montrer des scènes très gores et très choquantes pour immerger le spectateur dans le vécu du personnage de Rambo.
Avec cette démarche, John Rambo peut se voir comme un film d'action d'exploitation très crade viscéral et jouissif. L'un des plus beaux films de l'année 2008.
Hancock est certes un très mauvais film comme d'habitude avec le médiocre réalisateur Peter Berg. Pourtant, le film procure un certain plaisir déviant.
En réalisant le portrait d'un super-héros trash, Peter Berg réalise pour la première fois des scènes vraiment funs. L'interprétation de Will Smith y est aussi pour beaucoup.
Le réalisateur américain s'adonne en ce sens, a filmé de vrais scènes graveleuses et inouie. En témoigne cette scène délirante ou Hancock rentre la tête d'un prisonnier dans les fesses d'une autre personne.
Hélàs Peter Berg se rend obligé de donner du sérieux et de la pesanteur à son sujet ridicule. Le film devient alors complètement bête dans sa deuxième partie. Un film raté mais parfois plaisant.
There Will Be Blood s'impose comme le meilleur film de Paul Thomas Anderson.
Le cinéaste américain livre une fresque fiévreuse et habité sur un magnat du pétrole. Dans sa mise en scène, Paul Thomas Anderson s'extirpe de l'influence de Robert Altman et créer pour la première fois son propre style contemplatif.
En ce sens, Paul Thomas Anderson compose des scènes très lentes mais aussi très tendus. Ces séquences caractérisent le personnage principal névrotique et avide de contrôle.
Le cinéaste américain n'oublie jamais l'émotion qui est au coeur du récit notamment dans la relation déchirante entre Daniel Plainview et son fils.
Les acteurs sont majestueux notamment Daniel Day-Lewis et Paul Dano. L'un des plus beaux films de l'année 2008.
Le remake du monumental 3 h 10 pour Yuma par James Mangold est une superbe réussite.
S'éloignant du lyrisme bouleversant du film original, cinéaste américain livre avec 3h10 pour Yuma un fantastique western de série b. En ce sens, il multiplie les gunfights et compose un film très bien rythmé.
Le film reste quand même d'une grande émotion grâce notamment à ses interprètes. Christian Bale est poignant dans le role de Dan Evans, et Russel Crowe est à la fois bad-ass mais aussi très mélancolique dans son interprétation. Un chouette et très bon western.
No Country for Old Men est un western surpuissant et l'un des meilleurs films des frères Coen, qui leur permet à partir d'un canevas très simple de montrer leur efficacité redoutable dans les scènes d'actions.
En adaptant le roman éponyme de Cormac McCarthy, les deux réalisateurs réussissent à mettre en scène un western moderne d'une grande maitrise mais aussi d'une extrême violence, tout en portant un regard désabusé sur leurs personnages. Ils parviennent ainsi à imprégner le film d'une ambiance crépusculaire et mélancolique tout en livrant une réflexion intéressante sur le temps qui passe.
Les acteurs sont en état de grâce : Josh Brolin est fabuleux en cow-boy avide d'argent, Tommy Lee Jones émouvant en shérif vieillissant et Javier Bardem est absolument terrifiant en psychopathe. L'un des plus beaux films de l'année 2008.
Ratatouille est encore un superbe film de Brad Bird. Drôle, raffiné et émouvant, le film s'impose comme l'un des plus beaux travaux des studios Pixar.
Brad Bird livre un pur concentré de son style dans sa mise en scène. En ce sens, Ratatouille est un pur régal dans son animation toujours en mouvement.
Dans son fond Brad Bird impulse à Ratatouille ses convictions objectivistes. Le film devient alors le portrait d'un génie de la cuisine qui va s'extirper de sa condition pour atteindre les sommets.
En ce sens ce que parvient à faire Brad Bird du personnage d'Anton Ego est absolument merveilleux notamment vers la fin d'une pureté émotionnelle inouïe.
Se situant à Paris, Brad Bird injecte aussi à Ratatouille un esprit très vaudevillesque à la française notamment avec le personnage de Skinner qui ressemble à Louis de Funès. L'un des plus beaux films de l'année 2008.
The Dark Knight s'impose comme le plus grand film sur la mythologie de Batman et l'un des plus grands films de Christopher Nolan.
Le cinéaste britannique s'extirpe du récit mythologique de Batman Begins et s'adonne au thriller noir et intense avec The Dark Knight. En ce sens, Le film est imprégné d'une noirceur tétanisante.
Au niveau des personnages Christopher Nolan se surpasse : Batman/Bruce Wayne devient un personnage d'une tragédie bouleversante et Double Face/Harvey Dent est bien le personnage furieux attendu par les fans.
Mais c'est le personnage du Joker qui est absolument sidérant. Le cinéaste britannique puise dans le comics Killing Joke, pour créer un Joker nihiliste et maitre du chaos. L'interprétation monumentale de Heath Ledger y est aussi pour beaucoup.
Avec The Dark Knight, Christopher Nolan nous montre qu'il a tout compris du personnage de Batman. Le choix immoral qui enferme le personnage à la fin est une idée extraordinaire qui permet enfin d'assumer le personnage de Batman comme un justicier déchu et monstrueux. L'un des plus beaux films de l'année 2009.
Wall-E est un film de science-fiction absolument sublime transcendé par une histoire d'amour d'une émotion pure.
L'animation du film est absolument sidérante. Les studios d'animations Pixar se surpassent en immergeant le spectateur dans un monde post-apocalyptique sidérant dans sa première partie. En ce sens, avec ce dispositif Wall-E s'impose comme un film expérimental.
Mais la grande force de Wall-E c'est la seconde partie du film ou Andrew Stanton emmène le spectateur à vivre une histoire d'amour bouleversante entre les deux robots. Le film change même de décor et propose un univers de science-fiction absolument merveilleux.
Émouvant, mélancolique, drôle et galvanisant, Wall-E est l'un des chefs-d'œuvres du studio Pixar et l'un des plus beaux films de l'année 2008.
X-Men Origins : Wolverine est une aberration totale et certainement le pire film de la saga X-Men au cinéma.
Rien ne va dans ce film que ce soit dans sa mise en scène et dans son scénario. Le filmage du film est absolument hideux avec des cadrages catastrophiques. Les scènes d'actions sont d'ailleurs piteusement mise en scène.
Ce préquel de Wolverine rate absolument tout sur le personnage. On ne ressent jamais la fureur du personnage ni sa grande tragédie. Le film préfère raconter une histoire assez basique et inintéressante digne d'un nanar.
Les acteurs sont catastrophiques. Hormis Hugh Jackman qui s'investi dans le rôle, Liev Schreiber et Danny Huston sont ridicules. L'un des pires films de l'année 2009.
Après le cultissime Borat, Sacha Baron Cohen revient avec Brunö une comédie hilarante et très transgressive.
Comme dans Borat, l'humoriste britannique n'hésite pas à utiliser un humour sans limites en alignant les scènes graveleuses pour le plus grand plaisir du spectateur. En ce sens, Brunö contient des scènes hallucinantes qui provoquent des larmes de rires au spectateur.
Mais Brunö est aussi un film transgressif ou Sacha Baron Cohen n'hésite pas à s'attaquer au monde de la mode. Il arrive aussi à rendre attachant le personnage principal. Bref une superbe comédie.
Après le monumental Beowulf, Robert Zemeckis adapte le célèbre roman de Charles Dickens avec Le Drôle de Noël de Scrooge et signe un film effrayant et bouleversant.
Le cinéaste américain utilise encore la performance capture pour transcender sa mise en scène. Il parvient à créer une atmosphère chaleureuse et dramatique, mais aussi des visions effrayantes empruntés au cinéma d'horreur.
Robert Zemeckis immerge donc totalement le spectateur dans ce récit en lui faisant ressentir par plusieurs émotions différentes l'épreuve du personnage de Scrooge. Le film devient puissant émotionnellement.
Les acteurs sont prodigieux notamment Jim Carrey et Gary Oldman. L'un des plus beaux films de l'année 2009.
Là-Haut est un film d'aventure d'une grande puissance émotionnelle.
Pete Docter réalise un film d'une beauté sidérante sur l'épreuve du deuil et la difficulté de survivre quand on a perdu un proche. En ce sens les dix premières minutes sont une déflagration et déclenchent au spectateur des torrents de larmes.
Pete Docter préfère ensuite aligner son récit vers un film d'aventure d'un classicisme salutaire. On y retrouve la beauté visuelle des films d'animation Pixar ainsi que le décalage ironique qui va avec.
Si tout fonctionne dans Là-Haut on pourrait regrette qu'on ne retrouve pas tout le long du film la puissance émotionnelle des dix premières minutes. Mais Là-Haut reste un film marquant.
Cette adaptation du monumental comics d'Alan Moore est une pure catastrophe.
Après avoir bousillé 300 de Frank Miller, Zack Snyder vide complètement l'essence de Watchmen. Le film est certes beau visuellement, mais ne produit aucun sens dans sa mise en scène et se permet surtout de calquer le comics original case par case. Watchmen devient alors un film ennuyeux.
Pire encore, Zack Snyder ne comprenant rien à l'esprit du comics, change complètement le sens de Watchmen. En témoigne la scène ou Le Hibou et le Spectre Soyeux se battent avec des malfrats en utilisant une force surhumaine alors que dans le comics, les deux personnages sont essoufflés après le combat.
Zack Snyder retire donc toute l'humanité aux personnages d'Alan Moore et les rend même antipathique vers la fin du film. Un ratage total pour l'un des pires films de l'année 2009.
Après le monumental King Kong, Peter Jackson réalise un film bouleversant et d'une très grande maitrise avec Lovely Bones.
Le cinéaste néo-zélandais immerge le spectateur dans le deuil intime d'une famille. Pour cela il met en scène a des visions folles en alignant son point de vue sur la fille assassinée qui va se retrouver dans un nouveau monde, l'entre deux.
En ce sens, le film est d'une grande puissance émotionnelle. Les acteurs sont aussi remarquables notamment Saoirse Ronan bouleversante et surtout Stanley Tucci effrayant en incarnant le tueur en série du film. L'un des plus beaux films de l'année 2009.
Avatar est un chef-d’œuvre absolu et l'un des plus grands films de l'histoire du cinéma.
James Cameron signe avec Avatar l'œuvre de sa vie. Il parvient à réaliser un film épique et un monument de science-fiction. En ce sens l'utilisation de la 3D et de la performance capture est primordiale et ouvre le cinéma vers une nouvelle révolution.
Le récit mythologique d'Avatar est l'une des grandes forces du film. Reprenant tous les codes du mythe de Joseph Campbell, James Cameron parvient à faire un film universel à la fois référent du passé narrativement, mais aussi porté vers le futur techniquement.
La prestation des acteurs est remarquable. Zoe Saldana est inoubliable en Neytiri, Sam Worthington magnifique en Jake Sully et Stephen Lang est impérial en incarnant Quaritch l'antagoniste du film. Le plus grand film de l'année 2009.
Après Zodiac, David Fincher enchaine un nouveau chef-d’œuvre avec L'Étrange histoire de Benjamin Button.
Le cinéaste américain puise dans l'héritage du classicisme hollywoodien pour raconter cette histoire hors-norme. La mise en scène du film est en ce sens, extraordinaire.
Car David Fincher explore encore le numérique dans sa réalisation avec une aisance spectaculaire. Il immerge le spectateur dans un récit qui déroule 80 ans d'une vie en recréant avec la puissance du numérique des époques fantasmées. En ce sens, la photo du film est sidérante.
Pour la première fois dans sa carrière, David Fincher s'adonne à l'émotion pure. La prestation de Brad Pitt est d'ailleurs magnifique et touche le spectateur en plein cœur. L'un des plus beaux films de l'année 2009.
Le deuxième volet des aventures d'OSS 117 est aussi hilarant que le premier mais aussi plus abouti visuellement.
Situant le film au Brésil, Michel Hazavicius se régale dans sa mise en scène et parvient à émuler intelligemment les films cultes de Philippe De Broca, notamment L'homme de Rio et Le magnifique.
Les gags sont toujours aussi fabuleux et pertinents. Le personnage d'Hubert multiplie les bêtises pour le plus grand plaisir du spectateur. Hazanavicius parvient même à livrer un regard ironique et plein de sarcasme sur la France du Général De Gaulle.
Rythmé, hilarant et pertinent OSS 117 : Rio ne répond plus est un pur régal et l'un des plus grands films de l'année 2009.
District 9 est une véritable bombe dans le domaine de la science-fiction. Neil Blomkamp livre pour son premier long métrage un film radical violent et jouissif.
Le cinéaste sud-africain arrive à imbriquer deux univers bien distincts dans son film. Tout d'abord, un pur univers de science-fiction avec des designs magnifiques que ce soit dans le travail sur les extraterrestres que sur les différentes armes et sur le vaisseau spatial somptueux.
Mais Blomkamp injecte aussi au film un univers réaliste et social très radical et impactant pour le spectateur. En ce sens, il réussit à créer de l'empathie avec les extraterrestres d'une manière saisissante.
Le cinéaste n'hésite pas également à impulser au film une certaine radicalité et une violence extrême. En ce sens, les scènes d'actions du film sont d'une maitrise hallucinante et percutent le spectateur.
District 9 est aussi d'une émotion pure. En ce sens le parcours du personnage de Wikus est absolument bouleversant jusqu'à son final. L'un des plus grands films de l'année 20009.
Inglorious Basterds est une grande déception. Tarantino ne parvient jamais à mettre du sens dans sa mise en scène et dans le scénario de son film.
Il se contente ici de mixer deux genres sans réelle harmonie : le film de commando et le film de romance, les deux étant complètement ratés.
L'approche du film de commando par Tarantino est une pure déception. Le cinéaste américain n'apporte rien au genre et ne le met pas assez en avant.
Pour ce qui est de la romance, elle constitue la pire partie d'Inglorious Basterds, d'un embrassement total.
Tarantino se livre même à une caricature de son style et n'arrête pas de s'auto citer, que ce soit dans les gouts musicaux ou dans certaines caractérisations des personnages.
Néanmoins on peut sauver deux éléments très réussi du film : le personnage diabolique de Hans Landa incarné à la perfection par Christoph Waltz, et une scène de tension dans un bar très maitrisée.
Fatal de Michael Youn est une comédie française très réjouissante et l'une des meilleurs de ces dernières années en France.
Reprenant son personnage de rappeur, Michael Youn livre avec Fatal une comédie déjantée et barrée dans le pur esprit des comédies américaines des années 2000. Michael Youn se concentre aussi sur ses personnages, ce qui rend le film attachant.
Car la force du film c'est qu'il se moque avec jubilation et ironie de la production musicale française. En ce sens les personnages du film qui font référence à de vrais chanteurs sont hilarants, tout comme les clips musicaux et les émissions télévisées.
Le casting du film est absolument formidable. Outre Michael Youn, Vincent Desagnat et Fabrice Eboué sont hilarants et Stéphane Rousseau est à mourir de rire. Une bonne surprise.
Dragons de Chris Sanders est un superbe film d'aventures et l'un des plus beaux films d'animations des studios Dreamworks.
En racontant le lien qui se noue entre un jeune viking et un dragon, Dragons s'impose comme un film merveilleux dans la tradition des films fantastiques des années 80. Chris Sanders injecte énormément de cœur au film et dans les traitements de ses personnages, ce qui rend Dragons puissant émotionnellement.
L'animation est absolument magnifique. Le design cartoonesque des dragons est très réussi, et Chris Sanders s'autorise même des morceaux bravoure comme celui du climax du film. Un film sincère généreux et émouvant.
Après le magnifique Pour Elle, Fred Cavayé revient avec A bout portant, un film d'action formidable, musclé et énergique.
Condensé en 1 h 25, Fred Cavayé livre un récit sans temps mort avec A bout portant. Résultat, le cinéaste français multiplie les scènes d'actions et les morceaux de bravoure dont une course poursuite extraordinaire dans son découpage.
A bout portant contient aussi un casting fantastique. Gilles Lellouche est idéal en monsieur tout le monde, Gérard Lanvin jouissif en méchant mais c'est surtout Roschdy Zem qui impressionne en incarnant un personnage monolithique et bad-ass d'une puissance phénoménale. L'un des plus grands films de l'année 2010.
Robin des bois est un film encore exécrable de la part de Ridley Scott. Le cinéaste britannique s'empare du mythe de Robin des bois et en tire un film soporifique et désagréable.
Comme toujours depuis 20 ans, le non-investissement de Ridley Scott se fait sentir. Sa mise en scène fonctionnelle est d'une mollesse pas possible. Un défaut majeur surtout pour ce genre de sujet.
Car cette nouvelle variation de Robin des bois n'est pas un film spectaculaire et épique. Ici les personnages enchainent des tunnels de dialogues qui ne font jamais avancer l'histoire.
Les acteurs ont beau être convaincants ils ne sauvent pas un film consternant et oubliable.
Si Expendables n'est pas la retrouvaille homérique des anciennes gloires des films d'actions des années 80, il reste suffisamment jouissif et honnête pour être réussi.
Sylvester Stallone montre comme toujours dans ses meilleurs films son investissement et sa sincérité dans Expendables. Le résultat est plus que satisfaisant.
Car en plus d'être un film d'action spectaculaire violent et fun comme dans les années 80, Expendables parvient même à être émouvant dans le traitement de ses personnages.
Les acteurs se font plaisir dans ce film. Jet Li et Dolph Lundgren sont hilarants et Jason Statham est enfin bon dans un rôle. Un chouette film d'action.
Inception est un film certes bancal mais il est suffisamment intéressant et émouvant pour être réussi.
Comme d'habitude chez Christopher Nolan, le cinéaste arriver brillamment à expliquer son concept complexe aux spectateurs. En ce sens la première heure est d'un ludisme sidérant dans sa caractérisation de l'univers du film et de ses personnages.
Mais hélas la deuxième partie du film ne rend pas hommage au concept ambitieux d'Inception. En effet, les rêves imbriqués du film sont trop réalistes et n'ont pas de sens visuel impactant. En ce sens hormis une scène d'action brillante avec Joseph Gordon-Levitt, cette seconde partie est frustrante est ennuyeuse.
Mais ce qui maintient Inception c'est son émotion. En ce sens, le parcours du personnage de Cobb est brillante et constitue l'un des personnages les plus puissants de l'œuvre de Christopher Nolan. Un film pas aboutit mais marquant.
The Social Network est l'un des meilleurs films de David Fincher. Pour raconter la genèse de Facebook, le cinéaste américain se concentre sur le scénario d'Aaron Sorkin et l'adapte à sa mise en scène. En ce sens, The Social Network compose un récit d'une vitesse inouïe qui décuple le propos agressif de David Fincher.
Car en racontant le parcours de Mark Zuckerberg, David Fincher dresse un portrait acerbe sur ces génies de la Silicon Valley et un film remarquable sur le fatalisme tragique autour de l'accession sociale du personnage.
Pour arriver à mettre en scène la dramaturgie du film, David Fincher colle la structure de The Social Network à celle de Citizen Kane. On retrouve dans le film les mêmes récurrences visuelles que celles du monument d'Orson Welles, avec une précision d'orfèvre. En ce sens, le film s'impose comme un film important sur la décennie 2010-2020, comme l'était Citizen Kane à son époque.
La direction d'acteur est remarquable. En incarnant Mark Zuckerberg, Jesse Eisenberg trouve là le rôle de sa vie. Andrew Garfield est lui très émouvant et Justin Timberlake merveilleusement diabolique. L'un des plus grands films de l'année 2010.
Scott Pilgrim est un teen movie spectaculaire jouissif et émouvant.
Pour son premier film américain, Edgar Wright se régale. Adaptant le comics de Bryan Lee O'Malley, Edgar Wright injecte aux films un vrai univers transmédia : en ce sens Scott Pilgrim s'annonce comme un mélange harmonieux entre l'univers du comics et du jeu vidéo.
Pour arriver à mélanger ces deux univers, Edgar Wright livre des scènes de combats spectaculaires et extraordinairement bien chorégraphiés.
Mais plus qu'un plaisir de geek, Edgar Wright joue aussi avec les codes du teen movie. Le cinéaste britannique arrive à parler avec sincérité et émotion d'un jeune personnage qui n'arrive pas à s'engager en amour.
La direction d'acteur est remarquable. Michael Cera trouve dans Scott Pilgrim le rôle de sa vie et Chris Evans est absolument hilarant. L'un des plus beaux films de l'année 2010.
Toy Story 3 est un pur chef-d’œuvre et l'un des plus grands films du studio Pixar.
Lee Unkrich qui réalise ce troisième volet arrive à surpasser le monumental épisode 2. Pour cela il compose cette fois une histoire bouleversante mais aussi rempli d'humour et des clins d'œil aux classiques hollywoodiens comme La grande évasion.
Toy Story 3 regorge de personnages d'une intelligence extraordinaire dans leurs traitements. En ce sens, le personnage de Lotso s'avère brillant et même bouleversant. Le traitement du personnage de Big Baby est là aussi sidérant dans sa capacité à être à la fois effrayant mais aussi très émouvant.
Ce troisième opus se veut être un adieu à la troupe des jouets d'Andy. En ce sens le film est déchirant notamment dans une scène d'action d'une intensité extraordinaire, et dans son final absolument bouleversant. L'un des plus beaux films de l'année 2010.
Kick-Ass est un film jouissif et spectaculaire et qui détonne complètement dans le genre du film super-héroïque.
En adaptant le comics culte de Mark Millar, Matthew Vaughn montre tous son amour pour ce média. Il réalise des scènes d'actions d'une générosité et d'une grande maitrise pour le plus grand plaisir des spectateurs.
L'un des grands plaisirs de Kick-Ass est son ultra violence qui rend le film jouissif. Mais la particularité de Kick-Ass est que ce n'est pas un film transgressif. En effet Matthew Vaughn injecte au film une émotion et une sincérité qui élève complètement le film.
La direction d'acteur est remarquable notamment Nicolas Cage absolument hilarant et même émouvant. Un chouette film.
Martin Scorsese signe avec Shutter Island un film d'horreur cérébral brillant et traumatique.
Pour cette adaptation du célèbre roman de Dennis Lehane, Martin Scorsese rend hommage dans sa mise en scène à tous un pan du cinéma horreur expressionniste. En ce sens, le film est absolument splendide visuellement et regorge d'idées de mise en scènes qui amplifient le caractère horrifique du film.
Plus cérébral que viscéral, Shutter Island raconte dans son récit l'expérience du traumatisme avec une intensité extraordinaire jusqu'à son final terrassant. Le film procure un sentiment de malaise et d'effroi notamment dans les flashbacks lors de la seconde guerre mondiale.
La direction d'acteur est remarquable notamment Leonardo DiCaprio qui est fantastique dans le rôle titre. L'un des plus grands films de l'année 2010.
Malgré une mise en scène laborieuse, ce premier volet du reboot de La Planète des singes contient assez de choses intéressantes pour susciter de l'intérêt.
Les scénaristes du film ont eu la bonne idée d'écrire un film réaliste. En ce sens, cela enrichit le film et donne une certaine cohérence à la saga.
Mais le plus grand atout du film, c'est le travail hallucinant des effets spéciaux. Les équipes de Weta ont réalisé un travail remarquable en créant des singes en motion capture d'une expressivité extraordinaire.
En ce sens, la prestation d'Andy Serkis est fantastique. Comme sur King Kong, l'acteur britannique est absolument majestueux dans le rôle de César. Il arrive à centrer toute l'émotion du film dans ce personnage.
Malheureusement, la mise en scène est trop fonctionnelle et ne met pas en valeur le climax très spectaculaire. Mais La Planète des singes : Les Origines reste un bon film.
The Tree of life est un chef-d’œuvre absolu et peut être le plus grand film de Terrence Malick.
The Tree of life est un poème visuel épique et très expérimental. Le cinéaste américain manie avec aisance les différentes temporalités du film grâce à un montage stupéfiant. Grace à ce récit ampoulé, Terrence Malick signe un récit d'une puissance émotionnel sur le deuil.
Les effets spéciaux du film supervisé par Douglas Trumbull sont une date dans l'histoire du cinéma. Ils participent de la volonté de Terrence Malick de faire de The Tree of Life, un film épique monumental, partant de la création du monde à nos jours.
Les acteurs sont extraordinaires notamment Brad Pitt et Jessica Chastain. L'un des plus beaux films de l'année 2011.
Captain America : First Avenger est un superbe film d'aventure à l'ancienne et reste à ce jour le plus beau film du MCU.
Vieux briscard des effets spéciaux et artisan remarquable, Joe Johnston réalise un film dans la droite lignée du film d'aventure classique et pulp. On pense souvent à Indiana Jones en voyant le film.
Se reposant beaucoup sur ces personnages, Joe Johnston parvient à créer de l'émotion et de l'iconisation sur le personnage mythique de Captain America. L'histoire d'amour entre Steve Rogers et Peggy Carter est bouleversante notamment dans son final.
Joe Johnston parvient meme à etre pertinent sur la nature du personnage de Captain America, qui est une pure création de la propagande américaine lors de la seconde guerre mondiale.
On regrettera juste que le film ne bénéficie pas d'une grande scène d'action spectaculaire. Mais Captain America : First Avengers est suffisamment honnête et s'impose comme une très bonne surprise.
Rango est tout simplement le plus grand film de Gore Verbinski. Avec ce film d'animation, le cinéaste mexicain signe un très bel hommage référentiel au western.
Sur le plan technique, le film est un récital. Les équipes d'ILM ont réalisé un travail monumental, avec un photoréalisme tout simplement stupéfiant qui permet d'avoir une imagerie de western magnifique.
Avec son humour trépidant, ses clins d'œils multiples à plusieurs westerns, son humour bien dosé, Rango est une super surprise.
Père Noël Origines est une superbe surprise. Le cinéaste finlandais Jalmari Helander signe avec ce film un film fantastique très maitrisé.
Avec Père Noël Origines, Jalmari Helander montre tout son amour du cinéma fantastique avec des références aux films de Joe Dante. On pense souvent à Gremlins quand on voit le film.
Car l'atout principal de Père Noël Origines, c'est ce savant mélange entre le fantastique féérique et l'horreur pure. Le cinéaste arrive à harmoniser ces deux mélanges, pour parvenir à créer un film plaisant, vibrant et même spectaculaire dans son finale. Une très chouette surprise.
Brad Bird signe avec Mission Impossible : Protocole Fantôme le deuxième plus grand film de la saga, bien loin de la déception du troisième opus.
Avec un scénario sommaire, Brad Bird dynamise complètement sa mise en scène pour livrer un spectacle jouissif et d'une maitrise hallucinante. Il multiplie les morceaux de bravoures pour le plus grand plaisir des spectateurs.
S’il valorise très bien la superstar Tom Cruise, Brad Bird met en valeur aussi l'équipe Mission Impossible. C'est une première dans la franchise et un véritable atout dans le film.
La direction d'acteur est d'ailleurs remarquable notamment Jeremy Renner et Simon Pegg. L'un des plus grands films de l'année 2011.
4 ans après le monumental No Country for old man, les Coen reviennent avec True Grit et signent un nouveau chef-d’œuvre d'une puissance phénoménale.
Pour la première fois dans leur carrière, les Coen reposent toute leur mise en scène dans le récit pur de True Grit. Cette décision, permet aux deux cinéastes de livrer un conte d'une émotion pure.
Le filmage est un pur régal pour tous les amoureux de westerns. Avec leur mise en scène très moderne, les Coen arrivent à donner un nouveau souffle à un genre tombé en désuétude.
La direction d'acteur est remarquable. Jeff Bridges est absolument magnifique, Matt Damon hilarant et la jeune Hailee Steinfeld est époustouflante dans le premier rôle. L'un des plus beaux films de l'année 2011.
Fighter est un pur chef-d’œuvre jouissif et bouleversant.
En réalisant le portrait d'une famille dysfonctionnelle, David O. Russel parvient à créer un récit vibrant. Le film parvient à être à la fois hilarant mais aussi très pertinent quand il critique les pratique de cette famille envahissante.
Fighter est donc un parfait mélange entre la comédie et le drame. Comme dans ses précédents films David O. Russel embellie son sujet d'une ambiance fun, avec une bande-son agréable et un rythme trépidant.
Mais le cinéaste américain porte aussi une grande attention à ses personnages notamment celui de Dicky Eklund incarné brillamment par Christian Bale. Le film s'avère alors bouleversant notamment sur la relation entre les deux frères, et la rédemption du personnage de Christian Bale.
Comme toujours chez David O. Russel, la direction d'acteur est impeccable. Mark Wahlberg est formidable dans le premier rôle, Amy Adams donne de sa personne pour composer un personnage très charismatique et Christian Bale trouve tout simplement le rôle de sa vie. L'un des plus beaux films de l'année 2011.
X-Men : Le Commencement est tout simplement le plus grand film de la saga X-Men. Un film époustouflant, léger mais aussi avec un sens de la dramaturgie extraordinaire.
Réalisé par un amoureux des comics Mathhew Vaughn, le cinéaste britannique met en valeur avec une superbe maitrise les pouvoirs des mutants. On a enfin l'impression de voir les pages des comics books s'animer.
Matthew Vaughn ne se content pas que de faire un pur film comic book. Il convoque toute une imagerie des films d'espionnages des années 60 et notamment les James Bond, avec une aisance et une légèreté formidable.
Extraordinairement bien écrit, X-Men : Le Commencement compose un sens de la dramturgie extraordinaire. Le débat entre Charles Xavier et Magneto est passionant et s'avère être le cœur du film.
Les acteurs sont fabuleux notamment James McAvoy brillant en Charles Xavier et Michael Fassbender absolument étincelant en Magneto. L'un des plus grands films de l'année 2011.
Le troisième opus de la saga Men In Black s'avère être une bonne surprise.
Après le désastre du deuxième Men In Black, ce troisième film fait la part de l'émotion avec une certaine réussite. Le film s'annonce alors très agréable.
Mais la force du film c'est les maquillages somptueux du légendaire Rick Backer. Le maquilleur de génie s'est fait plaisir dans le film en composant des extraterrestres absolument magnifiques. En somme, Men In Black 3 est un film très sympathique.
Dark Shadows n'est pas un film recommandable. Mais il procure un certain plaisir, pour les spectateurs friands de films déviants et régressif.
Car le nouveau film de Tim Burton est une catastrophe dans sa mise en scène et dans son scénario. L'histoire est absolument ridicule, les interprètes sont en roue libre, et le visuel catastrophique.
Mais tous ces défauts rendent aussi le film agréable. Car à force d'être ridicule, le film s'avère hilarant. Un film raté donc plus sympathique que les autres films catastrophiques de Tim Burton.
Expendables 2 est une légère déception. Cette suite n'arrive pas à trouver la fraicheur et la jouissance du premier volet.
Réalisé par le médiocre Simon West, la mise en scène du film s'avère plus brouillonne que maitrisé. Les scènes d'actions sont moyennement exécuté et ne mettent plus tellement en valeur les stars d'actions.
Le thème nostalgique et mélancolique du premier film s'évapore complètement pour laisser place à de l'opportunisme marketing. Si les apparitions d'Arnold Schwarzenegger, de Bruce Willis et de Chuck Norris font plaisir sur le moment, elles sont complétement vaines.
Néanmoins le film procure du plaisir avec deux scènes d'actions jouissives et surtout les acteurs à commencer par Terry Crews absolument hilarant dans le film. Jean-Claude Van Damme le grand méchant du film donne aussi beaucoup de plaisir au spectateur avec son cabotinage exacerbé. Un film sympathique
Looper est une superbe surprise. Ce film de science-fiction de Rian Johnsson s'avère brillant notamment dans l'utilisation de son concept.
Rian Johnsson gère avec une certaine maitrise le mélange des genres : il mixe harmonieusement le genre du film noir et le film de voyage temporel. Loopeer s'avère alors être un divertissement ludique très agréable.
Mais la force de Looper c'est que Rian Johnsson injecte un ton existentiel et dramatique dans son utilisation de son concept. Looper devient alors plus qu'une simple série b basique.
Les acteurs sont remarquables, notamment Joseph Gordon-Levitt très surprenant et surtout Bruce Willis étincelant. Une très bonne surprise.
Après la mini-déception de Bug, William Friedkin revient en force avec Killer Joe, un thriller pervers et jouissif qui reprend toute l'imagerie du film noir. La direction d'acteur est remarquable avec un Matthew McConaughey génial dans un rôle de prédateur terrifiant et un Thomas Haden Church absolument hilarant.
Mais ce qui rend Killer Joe fascinant, c'est que le réalisateur injecte aussi au film une veine trash et sordide : il distille un malaise et une violence tout au long du film, qui déstabilisent complètement le spectateur. La séquence finale du long métrage est d'ailleurs à ce titre aussi renversante que transgressive.
Ce revival de la saga Alien est un désastre total. Ridley Scott détruit complètement l'héritage de son premier film.
Que ce soit au niveau de la mise en scène et de son scénario, rien ne va dans Prometheus. Le film à beau produire de belles image, Ridley Scott ne les rend jamais impactantes dans sa mise en scène.
L'une des choses qui rend le film détestable est la misanthropie très embarrassante de Ridley Scott. En effet, le cinéaste britannique ne se prive pas de se moquer de son personnage principal, tout simplement car elle a la foi.
C'est d'ailleurs ce qui intéresse principalement Ridley Scott, vu que la mise en scène du film fonctionnelle et le scénario est en roue libre. Pour le coup, la deuxième partie du film procure un certain plaisir quand on est fan de série z. L'un des pires films de l'année 2012.
The Dark Knight Rises est un film très frustrant de la part de Christopher Nolan.
Après le monumental The Dark Knight, Christopher n'arrive pas à tenir la distance. Le film tarde à démarrer notamment sur la question de Batman. En effet le fait que Bruce Wayne refuse de porter à nouveau le costume est une idée dramatique très forte. Or, Nolan traite mal cette idée, avec des facilités scénaristiques très dommageables.
Pour la première fois dans sa trilogie, le cinéaste britannique malmène l'un des personnages phares de l'univers de Batman. Le traitement de Catwoman est en ce sens, très décevant, tant le personnage s'avère jamais ambiguë sexuellement et surtout très antipathique.
Le film procure quand même du plaisir. L'arc du personnage de Bane est prodigieux même si il est expédié avec une bêtise au scénario absolument catastrophique. Le point fort de The Dark Knight Rises est l'arc sur la rédemption de Bruce Wayne qui s'avère vibrant et bouleversant.
Car ce qui permet au film d'être réussi, c'est surtout son émotion. En ce sens, le personnage d'Alfred est absolument magnifique dans ce troisième opus, et fait tirer les larmes aux spectateurs. La dernière séquence de The Dark Knight Rises est aussi d'une grande émotion. Une légère déception donc mais un final honorable.
Millénium est un thriller pervers, sadique et émouvant.
En adaptant le best-seller de Stieg Larsson, David Fincher injecte à ce film sa veine macabre et morbide dans la droite lignée de Seven.
David Fincher traite l'intrigue de son sujet sordide avec une grande intensité et une mise en scène glacée. Il utilise là aussi, le numérique notamment dasns les scènes de flashback, ce qui rend ces séquences très impactantes.
Le film s'avère aussi étonnement très émotionnel. En effet, le parcours tortueux du personnage de Lisbeth Salander s'avère bouleversante notamment à la fin de Millénium. En ce sens, la prestation de Rooney Mara est extraordinaire. L'un des plus beaux films de l'année 2012.
Le premier volet de la saga du Hobbit est un film bouleversant d'une maitrise totale.
Moins spectaculaire que la saga du seigneur des anneaux, Le Hobbit : un voyage inattendu s'avère beaucoup plus porté vers l'émotion. En ce sens, le portrait de cette troupe de nains privés de leur royaume est absolument bouleversant et constitue le cœur du film.
A contrario de Lucas avec la prélogie, Peter Jackson gère admirablement bien les liens entre la saga du seigneur des anneaux et celle du hobbit. Les retrouvailles de personnages comme Elrond, Galadriel et Saroumane ne sont jamais vaines et participent au récit du film.
Peter Jackson ne se prive pas pour autant de composer des scènes spectaculaires, avec notamment une séquence extraordinaire dans le repère des gobelins. Les acteurs sont au diapason, comme Martin Freeman brillant en Bilbon et surtout Richard Armitage bouleversant et intense en Thorin. L'un des plus beaux films de l'année 2012.
Le monde fantastique d'Oz est un film très émouvant et une magnifique ode à la puissance évocatrice du cinéma.
Sam Raimi rend hommage dans ce film à un de ces films d'enfance, Le magicien d'Oz de Victor Fleming. En ce sens, le visuel du film est somptueux et fait ressentir les couleurs et les décors du classique de Victor Fleming.
Mais Sam Raimi n'oublie jamais son cinéma. Le monde fantastique d'Oz regorge de la mise en scène exacerbée du cinéaste de Spider-Man, avec ses décadrages et un filmage très agressif par moment.
Sam Raimi en pur maitre émotionnel, livre un film éminemment personnel. Le cinéaste se projette dans le personnage de magicien raté incarné par James Franco. Un point de vue qui rend le magicien d'Oz bouleversant.
Avec l'utilisation fantastique de la 3D, Sam Raimi veut aussi rendre hommage à la puissance foraine du cinéma. En ce sens, l'acte final du film est un hommage spectaculaire au septième art. L'un des plus beaux films de l'année 2013.
Cloud Atlas est un film expérimental renversant et d'une prouesse inouïe dans son montage.
Les Wachowski condensent 6 récits qui s'entremêlent dans le film et qui font référence à 6 genres emblématiques du cinéma : la science-fiction, le film historique, le film post-apocalyptique, le thriller conspirationniste, le drame romantique et la comédie. Cloud Atlas s'avère alors comme un magnifique hommage au cinéma.
La mise en scène s'adapte d'ailleurs à ses différents récits, ce qui donne une certaine ampleur à Cloud Atlas. Mais la force extraordinaire du film c'est son montage. En effet, les Wachowski insère ces différentes histoires, pour en faire finalement un seul récit racontant l'émancipation de l'humanité.
Les décors sont somptueux et la mise en scène prodigieuse et spectaculaire. Les acteurs sont extraordinaires, d'autant qu'ils doivent jouer différents rôles. On retiendra particulièrement Tom Hanks, Hugh Grant et Bae Doona. L'un des plus grands films de l'année 2013.
Edgar Wright clot la trilogie cornetto avec un film spectaculaire et bouleversant.
Le dernier pub avant la fin du monde mélange trois genres du cinéma populaire : le film de body snatchers, la comédie douce et amère et le film de kung-fu. Ces trois genres s'imbriquent avec une aisance remarquable.
Ce troisième opus est le plus émotionnel des trois films. Edgar Wright injecte toute son âme dans ce film pour livrer un film bouleversant sur l'amitié et ses contrastes. En ce sens, Simon Pegg est absolument magnifique dans le premier rôle, offrant la plus grande prestation de sa carrière.
Fan de Jackie Chan, Edgar Wright compose des scènes d'actions extraordinairement bien chorégraphiés. Il reprend dans les scènes de combat, le principe du mythique film d'art martial, Drunken Master, pour le plus grand plaisir des spectateurs. L'un des plus beaux films de l'année 2013.
Snowpiercer de Bong Joon-Ho est un grand film radical et subversif. Le cinéaste coréen y apporte toute la radicalité de son cinéma dans cette adaptation survoltée de la bande-dessiné de Jacques Lob et Jean-Marc Rochette.
Car Snowpiercer est un formidable film sur la lutte des classes. Bong Joon-Ho construit un univers très ludique avec des personnages truculents, qui expriment le cœur du film.
Pour impacter le spectateur, le cinéaste coréen compose des scènes d'actions d'une violence extrême qui permet de rendre cohérent le genre post-apocalyptique que transmet le film.
L'acte finale du film tétanise complètement le spectateur et le fait réfléchir sur le propos même de Snowpiercer. Les acteurs sont remarquables notamment Chris Evans qui trouve la sa plus grande performance. L'un des plus grands films de l'année 2013.
Après le choc de District 9, le nouveau film de Neil Blomkamp est une grande déception.
Contrairement à son précédent film, Neil Blomkamp n'arrive jamais à construire un récit cohérent et impactant. En ce sens, le portrait et le parcours du personnage incarné par Matt Damon est très problématique. On ne comprend jamais le point de vue de Neil Blomkamp sur ce personnage. Un problème qui plombe complètement le récit du film, qui n'impact donc jamais le spectateur.
Pourtant il y a des choses remarquables dans Elysium. L'univers de science-fiction est absolument somptueux et les scènes d'actions d'une superbe maitrise. Sharlto Copley qui incarne l'antagoniste du film est absolument génial et jouissif, et constitue l'atout principal du film. La grande déception de l'année 2013.
Le loup de Wall Street est encore un film remarquable de Martin Scorsese.
Fustigeant avec outrance le monde la finance, Scorsese use de toute son exubérance filmique pour plonger le spectateur dans un univers complètement immoral et décadent.
En ce sens, Le loup de Wall Street est une satire acerbe sur le pouvoir néfaste de l'argent. Comme à son habitude, Scorsese filme tous les travers de son personnage principal, mais en allant cette fois dans la comédie. Un pari totalement réussi.
Leonardo DiCaprio trouve le rôle de sa vie en incarnant Jordan Belfort. Il donne toute son énergie et sa folie pour composer un personnage grossier, immature et volcanique. L'un des plus beaux films de l'année 2013.
Pacific Rim est un spectacle monumental et absolument jouissif. Guilermo Del Toro simplifie son intrigue, pour composer un film de pur divertissement impressionnant.
Pur hommage aux films de méchas et de kaiju japonais, Guillermo Del Toro livre un total film de geek dans la veine de Blade 2. Les combats entre les méchas et les kaijus sont homériques et hallucinant de maitrise filmique. Del Toro prend un plaisir enfantin à mettre en scène cet univers, pour le plus grand plaisir des spectateurs.
Pacific Rim n'est pas qu'un film spectaculaire vain. Comme dans tous ses films, Del Toro y injecte une émotion pure qui permet d'élever constamment le film à une expérience cinématographique totale. L'un des plus beaux films de l'année 2013.
Gravity est tout simplement une date dans l'histoire du cinéma. Alfonso Cuaron signe un immense chef-d’œuvre du genre du survival.
Alfonso Cuaron fait encore plus fort dans ses plans séquences que ceux de son précédent film, Les fils de l'homme. Les plans séquences de Gravity sont absolument hallucinants et donnent le tournis au spectateur. La mise en scène effectuée en 3D permet d'immerger le spectateur dans l'espace. Une prouesse inédite et inouïe.
La succession des plans séquences, permet à Cuaron de composer un récit sens temps-morts qui impacte à chaque seconde le spectateur. Le cinéaste mexicain ne se contente pas que de faire un film spectaculaire vain avec Gravity. Il raconte aussi l'histoire bouleversante d'un personnage qui va réapprendre à vivre.
La direction d'acteur est remarquable. Sandra Bullock trouve dans le film son plus grand rôle. L'un des plus beaux films de l'année 2013.
Zero Dark Thrithy est encore un film intense et brillant de Kathryn Bigelow.
Pour raconter la traque de Ben Laden, Kathryn Bigelow infuse à sa mise en scène un caractère réaliste et viscéral. Ce fonctionnement permet d'immerger le spectateur dans une traque abyssale et sans compromis.
Car Kathryn Bigelow ne réalise pas ce sujet avec distance. Le film est éprouvant avec des scènes de torture et d'attentat d'une grande intensité.
Remarquablement écrit par le journaliste d'investigation Mark Boal, Zero Dark Thirty n'élude aucune complexité sur ce sujet, et pointe des questions essentielles sur la politique américaine.
Grande cinéaste de films d'actions, Kathryn Bigelow met en scène une scène d'action d'anthologie dans l'assaut final du film. La direction d'acteur est superbe, notamment Jessica Chastain qui trouve le rôle de sa vie. L'un des plus beaux films de l'année 2013.
Le second volet de la saga du Hobbit est encore plus dingue et plus spectaculaire que le premier volet.
Peter Jackson dynamise encore plus l'action et parvient à composer un film d'aventures sans temps morts. Les morceaux de bravoure s'enchainent, notamment une séquence de poursuite hallucinante de maitrise.
Peter Jackson injecte aussi au film une veine plus dramatique et sombre que le premier volet. Le défi technologique du film est encore une fois ahurissant. En ce sens, le face à face entre Bilbon et Smaug est absolument monumental, et donne de véritable sensations au spectateur. L'un des plus beaux films de l'année 2013.
No Pain No Gain est un film remarquable, et le meilleur film de Michael Bay. Pour la première fois dans sa carrière, Michael Bay signe un film personnel. Il investit complètement sa mise en scène débridée sur ce sujet loufoque et parvient même à y injecter du symbolisme par moment.
No Pain No Gain apparait aussi comme un tournant chez Michael Bay puisqu'il cite ses propres films pour la première fois. Les trois personnages du film sont d'ailleurs des fans du cinéma de Michael Bay, ce qui permet au réalisateur d'infuser une critique de son propre cinéma.
Michael Bay ne se prive pas de montrer tous les travers obscurs des personnages. Dans cette critique délirante et hilarante de l'american dream, Michael Bay montre des personnages complètement chaotiques et dangereux dans leurs actions. Il parvient à rendre sa mise en scène déstabilisante par moment.
La direction d'acteur est remarquable notamment Dwayne Johnsson qui trouve là son plus beau rôle. L'un des plus grands films de l'année 2013.
Inside Llewyn Davis est encore une superbe réussite de la part des frères Coen.
Les frères Coen dressent le portrait d'un artiste raté, avec une finesse d'écriture remarquable. Comme dans True Grit, Au niveau de la mise en scène, les frères Coen y injectent une émotion pure qui rend ce film plus bouleversant que cérébral.
La direction d'acteurs est encore remarquable, notamment Oscar Isaac qui trouve là son plus grand rôle. Carey Mulligan apporte aussi beaucoup d'émotion au film.
On regrette néanmoins que Roger Deakins ne signe pas la photo du film, car la photo de Inside Llewyn Davis laisse parfois à désirer. Mais il s'agit pourtant de l'un des plus beaux films de l'année 2013.
Cette nouvelle adaptation de Gatsby le magnifique, est un pur désastre.
Comme dans tous ses films, Baz Luhrmann injecte dans sa mise en scène un mauvais gout répugnant. Il exagère tous, dans ses plans et dans sa direction d'acteur exécrable pour arriver à un résultat criard et désagréable.
Gatsby le magnifique ne comprend donc absolument rien au livre qu'il adapte. En ce sens, Leonardo DiCaprio trouve là son pire rôle, en faisant des tonnes dans l'incarnation du personnage. L'un des pires films de l'année 2013.
Django Unchained est un nouveau chef-d’œuvre de Quentin Tarantino. Cet hommage vibrant aux westerns spaghettis s'impose comme l'un des plus beaux westerns du 21e siècle.
Reprenant le classique éponyme de Sergio Corbucci, Quentin Tarantino modernise le western spaghetti en le mixant à un autre genre, la blaxploitation. Le parcours de Jamie Foxx fait d'ailleurs penser à certains classiques du genre.
La lumière et la photo de Robert Richardson est renversante. Django Unchained est à ce sens un pur régal de cinéphiles pour tous ceux qui aiment les westerns.
Comme dans Kill Bill, Quentin Tarantino reprend une histoire classique de vengeance pour maximiser dans l'émotion. L'écriture du film est remarquable et est même imprégné d'un sens mythologique étonnant et très payant.
Comme dans tous les grands films de Quentin Tarantino, les personnages sont savoureux notamment Christoph Waltz en chasseurs de primes allemand truculent, Leonardo DiCaprio en méchant volcanique et Samuel L Jackson, absolument hilarant. Jamie Foxx trouve lui l'un de ses plus beaux rôles. L'un des plus grands films de l'année 2013.
Exodus : Gods and Kings est un film catastrophique et puant dans son message.
Dans la droite lignée de Prometheus et Cartel, Ridley Scott déverse sa misanthropie dans ce film. Le film n'est donc jamais agréable à regarder, d'autant que le filmage est d'une nullité hallucinante.
Mais Ridley Scott se permet même non seulement de dévitaliser complétement le classique Les dix commandements, dont il s'inspire, mais en plus d'insulter les croyants. Car Exodus : Gods and Kings distille une haine viscérale à la religion qui s'avère de plus en plus gênante à mesure que le film avance. L'un des pires films de l'année 2014.
Cette nouvelle adaptation animée d'Astérix est une superbe réussite.
Alexandre Astier arrive à injecter dans son écriture son esprit très subtil et très français qui colle parfaitement à l'univers d'Astérix. Cette adaptation du Domaine des dieux est en ce sens, hautement savoureuse vu le côté très subversif de l'album d'origine.
Louis Clichy, ancien du studio Pixar, dynamise complètement Astérix : Le Domaine des dieux dans sa mise en scène. Le film est donc très ludique et très moderne. Une excellente surprise.
Le second volet de la saga Detective Dee est un spectacle monumental.
Comme dans tous ses grands films, Tsui Hark compose un spectacle ébouriffant avec des scènes d'actions hallucinantes. L'utilisation de la 3D lui permet d'offrir au spectateur des images sensationnelles et inédites.
Tsui Hark injecte aussi à Detective Dee 2 : La Légende du Dragon des Mers une veine politique très agressive comme dans tous ses grands films. L'un des plus beaux films de l'année 2014.
Balade entre les tombes est un superbe film noir très sobre et très classieux.
Scott Frank, scénariste de renom, conte un récit hard-boiled classique et prenant. Avec une mise en scène plus ludique que voyante, Scott Frank se repose sur son récit et sur ses personnages.
Le film est très beau visuellement et donc agréable à regarder. Liam Neeson est absolument formidable dans le premier rôle et apporte toute sa veine d'acteur dramatique. L'un des plus beaux films de l'année 2014.
Fred Cavayé signe avec Mea Culpa son meilleur film. Dans ce nouveau polar, le cinéaste français redouble d'intensité.
Mea Culpa synthétise les deux précédents films de Fred Cavayé : on y retrouve la veine dramatique de Pour Elle et des scènes d'actions comme dans A bout Portant.
Cette combinaison permet à Mea Culpa d'être plus organique dans son sujet. Le film gagne en intensité et en émotion.
Fred Cavayé va encore plus loin dans les scènes d'actions. Il s'agit d'un véritable aboutissement formel.
Les comédiens sont absolument fabuleux. Vincent Lindon est d'une intensité et d'une émotion dévastatrice. Gilles Lellouche offre lui aussi une prestation bouleversante. L'un des plus beaux films de l'année 2014.
Peter Jackson conclue sa trilogie du Hobbit, avec un final spectaculaire.
Reprenant l'issue dramatique du précédent opus, Le Hobbit : la bataille des cinq armées, offre un récit dramatique et épique plus simple, pour laisser place à un spectacle d'une virtuosité inégalable.
La bataille du film est absolument prodigieuse. Peter Jackson aligne les scènes d'actions hallucinantes et se permet même d'y injecter des effets gores réjouissants.
Peter Jackson concentre ce film dans la tragédie pure. Le parcours de Thorin est à ce sens bouleversant. L'un des plus beaux films de l'année 2014.
X-Men : Days of Future Past, est tous simplement le meilleur film de Bryan Singer et l'un des plus beaux films de la saga X-Men.
Pour la première fois, Bryan Singer soigne sa mise en scène. Les scènes d'actions mettent admirablement bien en valeur les pouvoirs des mutants, comme sur le précédent film X-Men : le commencement.
Le véritable atout de X-Men : Days of Future Past, c'est sa dramaturgie. Bryan Singer repose son intrigue sur ses personnages. En ce sens James McAvoy est absolument bouleversant en Charles Xavier brisé et Michael Fassbender laisse lui exploser son charisme.
Les décors sont très réussis et le récit très bien écrit. Une superbe réussite.
Dragons 2 est une suite absolument remarquable. Dean DeBlois emmène ce deuxième film vers le terrain du film épique et de la tragédie.
Visuellement le film est renversant. Dean DeBlois a réussi à créer un véritable monde somptueux. C'est à ce jour le plus beau travail formel des studios Dreamworks.
Le véritable atout de Dragons 2, c'est que le film fait grandir ses personnages et décuple leurs intimités. Dragons 2 devient alors un film d'une émotion pure.
Dragons 2 plonge aussi le spectateur dans un film aux proportions épiques avec un climax spectaculaire. L'un des plus beaux films de l'année 2014.
Cette nouvelle adaptation américaine de Godzilla est un fiasco total.
Pourtant le film commençait bien. Gareth Edwards arrivait avec sa mise en scène à transmettre de l'émotion dans la première demi-heure du film, notamment avec une scène déchirante.
Hélas, après cette demi-heure le film se perd complètement. Le récit devient convenu et inintéressant. Gareth Edwards n'arrive plus à impacter le spectateur, qui s'ennuie ferme face à un spectacle aussi terne et mou.
On sauvera du film quelque plans qui mettent bien en valeur Godzilla.
Christopher Nolan signe avec Interstellar une odyssée de science-fiction spectaculaire et bouleversante.
Pour la première fois dans son œuvre, Christopher Nolan s'adonne à l'émotion pure. En ce sens, le récit du film est concentré sur la relation entre le personnage de Cooper et sa fille à travers le temps, ce qui rend le film complètement déchirant.
Le visuel du film est aussi renversant, que ce soit la première partie très influencée par Spielberg et la seconde partie qui dévoile un vrai univers de science-fiction.
Les acteurs sont magnifiques dans Interstellar à commencer par Matthew McConaughey absolument bouleversant. L'un des plus beaux films de l'année 2014.
Le premier film de Taika Waititi est un film absolument hilarant sur le mythe des vampires.
Vampires en toute intimité est un film qui s'adresse à tous les amoureux des films de vampires : on y retrouve un vampire faisant référence à Nosferatu, un faisant référence au Dracula de Coppola, ou un faisant référence au personnage de Lestat dans Entretien avec un vampire.
Les gags du film sont donc très référentiels et très drôle. Taika Waititi injecte aussi à son film de l'émotion, ce qui rend les personnages totalement attachants.
Les acteurs sont en état de grâce, notamment Jermaine Clément absolument hilarant. Une très bonne surprise.
Aprés un premier film banal, La Planete des Singes : l'Affrontement est une remarquable suite et s'impose comme l'un des meilleurs films de la saga.
Le cinéaste Matt Reeves lorgne dans sa mise en scène vers un pur film post-apocalyptique, mais il imprègne aussi son film de certains classiques du péplum hollywoodien.
Le travail technique de Weta est absolument renversant. Les singes sont d'une expressivité stupéfiante. Andy Serkys est encore une fois impressionnant dans le rôle de César.
Matt Reeves n'oublie jamais aussi l'émotion et injecte dans son film un sens du tragique terrassant. Un superbe réussite.
Le nouveau film de David Fincher est un thriller absolument brillant sur le couple et la société voyeurisme.
David Fincher par sa mise en scène précise et cérébrale, immerge le spectateur dans un récit labyrinthique, ou le cinéaste explore les affres d'une société délétère et voyeuriste.
Gone Girl est aussi un superbe portrait d'un personnage féminin ambivalent. En ce sens la prestation de Rosamund Pike est renversante.
Ben Affleck, trouve lui le rôle de sa vie dans Gone Girl. L'un des plus beaux films de l'année 2015.
Whiplash, le premier film de Damien Chazelle est une superbe réussite.
Grace à une mise en scène très physique, le jeune cinéaste américain arrive à créer une confrontation intense entre les deux personnages principaux.
Whiplash est donc filmé comme un film d'action avec du crescendo, jusqu'à une scène finale d'une très grande intensité. On sort du film émoussé par un récit aussi âpre et amer.
Car Whiplash parle avec justesse et amertume, des sacrifices que prennent les artistes pour mener à bien leur art. Damien Chazelle dirige admirablement bien ses acteurs, et surtout J.K Simmons qui offre une prestation impressionnante. L'un des plus beaux films de l'année 2014.
Jupiter : le destin de l'univers, est un superbe space-opéra généreux et spectaculaire.
Les Wachowski parviennent à créer un fantastique univers de science-fiction visuellement somptueux. Les scènes d'actions sont encore une fois renversantes.
On regrettera cependant des problèmes au scénario, dû à la production compliquée du film. Mais Jupiter : le destin de l'univers reste l'un des plus beaux films de l'année 2015.
Ce cinquième opus de la saga Terminator est une honte absolue.
Si les deux précédentes suites étaient ratées mais inoffensives, Terminator Genisys est un pur scandale pour les fans de la saga. Le film ne respecte absolument rien dans l'héritage de la saga.
En ce sens, les acteurs sont catastrophiques. Emilia Clarke est désastreuse en Sarah Connor, ne parvenant jamais à rendre puissant son personnage. Jay Courtney est aussi horrible dans le rôle de Kyle Reese.
La mise en scène d'Alan Taylor, est aussi d'une grande nullité. L'un des pires films de l'année 2015.
Cette nouvelle itération de la saga Jurrasic Park est un pur désastre.
Le réalisateur Colin Trevorrow signe un film absolument honteux. Il n'arrive jamais par sa piètre mise en scène à donner de l'ampleur à ce spectacle. Jurrasic World apparait alors comme un spectacle faiblard, indigne, et abominable pour les yeux.
Au niveau de son écriture, le film est encore pire. Jurrassic World présente des personnages bêtes et très antipathiques, ce qui rend le film très désagréable. L'un des pires films de l'année 2015.
Après la déception de Public Enemies, Michael Mann revient en forme avec Hacker. Le cinéaste américain signe un thriller âpre et mélancolique.
Malgré des problèmes de rythmes et quelque scènes impersonnelles, Michael Mann parvient à imposer sa patte sur ce film. En ce sens, la seconde partie de Hacker est absolument renversante et élève complètement le film.
Comme à son habitude, Michael Mann signe des séquences d'anthologies, en témoigne les scènes de gunfights très immersives. Le final de Hacker est aussi remarquable, avec une ambiance digne du cinéma fantastique. Une très bonne réussite.
Mad Max : Fury Road de Georges Miller est un pur miracle. Et accessoirement l'un des plus grands films de l'histoire du cinéma.
Avec ce quatrième opus de la mythique saga Mad Max, George Miller dynamite toutes les règles du langage cinématographique, en termes de narration et de composition des scènes d'actions.
George Miller raconte tout par l'image. En ce sens, Mad Max : Fury Road a une idée de cinéma à la seconde que ce soit dans la caractérisation des personnages et dans le pur mouvement des scènes d'actions.
Techniquement, le film est renversant : les scènes d'actions sont proprement hallucinantes et viscéralement percutante. Il s'agit d'une véritable date dans l'histoire du cinéma.
Par sa narration purement cinématographique, Mad Max : Fury Road arrive à composer un récit universel, parlant avec justesse de notre humanité. Le plus grand film de l'année 2015.
Avec The Walk, Robert Zemeckis signe un superbe film émouvant et virtuose dans sa mise en scène.
Robert Zemeckis parvient avec son talent de conteur, à mettre en scène avec aisance ce récit autobiographique. Le film devient alors bouleversant dans ce portrait d'un artiste jusqu'au-boutiste.
Zemeckis injecte aussi dans son récit les codes du film de casse dans sa seconde partie, qui permet d'embellir le film. Mais c'est surtout dans son utilisation de la 3D que The Walk s'avère virtuose.
En effet, adepte de la technique, Robert Zemeckis met en scène avec brio la séquence finale du film : l'exploit final de Philippe Petit s'avère alors très immersif. L'un des plus beaux films de l'année 2015.
Brad Bird signe avec A la poursuite de demain, un superbe film de science-fiction, doté d'un optimisme réjouissant.
Brad Bird parvient avec ce nouveau film live, à non seulement créer un magnifique univers de science-fiction mais aussi à poser des questions essentielles sur l'industrie hollywoodienne.
Car A la poursuite de demain parle avec justesse, de l'imaginaire et de ce qu'on en fait. En ce sens, il s'agit d'un film précieux au vu de la situation actuelle à Hollywood ou l'imaginaire est saturé.
Brad Bird compose encore des scènes d'actions extraordinaires, avec un sens du mouvement fabuleux. Il dirige admirablement bien ses acteurs, et offre d'ailleurs à George Clooney son plus beau rôle. L'un des plus beaux films de l'année 2015.
Guillermo Del Toro réalise avec Crimson Peak, un film gothique absolument somptueux et bouleversant.
Rendant hommage aux classiques du cinéma gothique de l'age d'or hollywoodien et des films gothiques de Mario Bava, Crimson Peak est un pur festin visuel. Del Toro utilise les couleurs et les décors pour rendre expressive sa mise en scène.
Comme à son habitude, le cinéaste mexicain parvient à créer des ambiances horrifiques très percutantes. Le visuel des fantômes est à ce sen prodigieux.
La direction d'acteur est encore une fois très réussie, notamment la prestation diabolique de Jessica Chastain et la prestation émouvante de Tom Hiddleston. L'un des plus beaux films de l'année 2015.
Après la déception d'Elysium, Neil Blomkamp revient en force avec Chappie, un nouveau film de science-fiction très émouvant.
En s'inspirant de Robocop le classique de Paul Verhoeven, le cinéaste sud-africain signe un film spectaculaire, visuellement splendide et avec une certaine radicalité.
Comme dans ses précédents travaux, Neil Blomkamp parvient encore à créer un univers inédit au cinéma. En ce sens, le visuel du robot Chappie est visuellement magnifique.
Chappie parvient à mêler plusieurs émotions très distinctes : le film parvient à être hilarant, très émouvant mais aussi très graphique dans sa violence.
Neil Blomkamp arrive aussi à composer comme à son habitude, des scènes d'actions spectaculaires et jouissives. Il rend même hommage aux films et animes de mécha japonais. L'un des plus beaux films de l'année 2015.
Vice-Versa s'impose comme l'un des grands chef-d’œuvre du studio Pixar. Avec un sujet très expérimental, Pete Docter parvient à créer un film hilarant, universel et muni d'une émotion dévastatrice.
Comme dans tous les grands films du studio Pixar, Vice-Versa joue parfaitement de son concept. Pete Docter ne s'autorise aucune facilité scénaristique, d'où la fluidité extraordinaire du récit. L'animation du film est absolument renversante et parvient à créer un univers inédit et parfois expérimental.
En racontant les bouleversements d'une adolescente du point de vue de ses émotions, Vice-Versa parvient à créer un film universel qui parlera aussi bien aux adultes qu'aux enfants. L'un des plus beaux films de l'année 2015.
Vice-Versa s'impose comme l'un des grands chef-d’œuvre du studio Pixar. Avec un sujet très expérimental, Pete Docter parvient à créer un film hilarant, universel et muni d'une émotion dévastatrice.
Comme dans tous les grands films du studio Pixar, Vice-Versa joue parfaitement de son concept. Pete Docter ne s'autorise aucune facilité scénaristique, d'où la fluidité extraordinaire du récit.
En racontant les bouleversements d'une adolescente du point de vue de ses émotions, Vice-Versa parvient à créer un véritable univers inédit avec même dans son animation, des scènes très expérimentales.
Mais c'est surtout dans son universalisme que Vice-Versa s'impose comme un immense film qui parlera aussi bien aux enfants qu'aux adultes. L'un des plus beaux films de l'année 2015.
Kingsman de Matthew Vaughn est un superbe divertissement jouissif d'une maitrise totale.
Comme sur X-Men : le commencement, Matthew Vaughn adapte encore une fois un comics et arriver à retransmettre ce medium dans sa mise en scène.
Les scènes d'actions sont donc proprement hallucinantes notamment un plan séquence fun et gore. Kingsman se permet aussi de parodier les films de James Bond avec un esprit de sale gosse réjouissant.
Les personnages sont tous plaisants notamment Samuel L Jackson absolument hilarant. Comme dans tous ses films, Matthew Vaughn injecte une émotion pure à Kingsman, ce qui le permet de ne pas sombrer dans le cynisme. L'un des plus beaux films de l'année 2015.
Le Pont des Espions est encore une fois un film absolument magnifique du maitre Steven Spielberg.
Avec ce nouveau film, Spielberg fait vibrer sa veine humaniste. En racontant comment un simple avocat américain va devoir défendre et après aider un espion russe, le cinéaste américain signe un film d'une émotion pure rendant hommage aux films de John Ford et Frank Capra.
Si Spielberg est plus sobre dans sa réalisation, il continue de dresser des symboles avec le monde contemporain. Le scénario écrit par les frères Coen, est extrêmement ludique et est muni parfois de la féroce ironie des deux cinéastes.
Les acteurs sont tous formidables, notamment Tom Hanks et surtout Mark Rylance. L'un des plus beaux films de l'année 2015.
Adam McKay signe avec The Big Short une satire politique féroce et réjouissante.
En racontant l'origine de la crise des subprimes en 2008, Adam McKay mêle subtilement le destin de plusieurs personnages qui auront une part de responsabilité dans l'histoire.
La force du film est son extraordinaire montage : Pour bien faire comprendre cette crise économique au spectateur, Adam McKay use de transitions ingénieuses, avec même parfois l'apparition de guests stars comme Margot Robbie et Selena Gomez.
Adam Mckay n'oublie jamais la gravité de son sujet. En ce sens la fin du film est d'une grande amertume qui percute le spectateur.
Les acteurs sont absolument géniaux notamment Steve Carell, Christian Bale et Ryan Gosling, qui sont tous hilarants. Une superbe comédie.
Ce nouvel opus de Mission Impossible réalisé cette fois par Christopher McQuarrie est un super divertissement fun et très ludique dans son scénario.
Si il est moins abouti en termes de mise en scène que le précédent Mission Impossible réalisé par Brad Bird, ce Rogue Nation contient des scènes d'actions très fun et très référentiel qui assurent le spectacle.
C'est surtout dans son écriture que ce Mission Impossible est une pure réussite. Scénariste renommé, Christopher McQuarrie a apporté à la saga, un soin dans l'écriture des personnages, qui n'existait pas avant. Il introduit d'ailleurs dans ce film Ilsa Faust, le double féminin d'Ethan Hunt, et certainement le plus beau personnage féminin de la saga.
Le film parvient même à être émouvant notamment dans son final très étonnant. Le méchant de cet opus s'impose aussi comme le meilleur antagoniste de la saga depuis celui vu dans le premier Mission Impossible. Bref, une très bonne réussite et l'un des meilleurs blockbusters de l'année 2015.
Avec American Sniper, Clint Eastwood signe l'un de ses chefs-d’œuvre et un film extraordinaire sur la notion du héros américain.
Pour dresser le portrait de Chris Kyle, Clint Eastwood va plonger dans la mythologie américaine. En ce sens, la construction du film, est absolument prodigieuse.
En mettant son point de vue sur Chris Kyle, Clint Eastwood donne à son film une ambiguïté morale très percutante. Grace à ce dispositif, Clint Eastwood ne va jamais dans le moralisme sur la guerre d'Irak.
Car c'est en montrant Chris Kyle comme un héros, que Clint Eastwood condamne le personnage. En effet, plus il sera acclamé, plus le personnage va se déshumaniser, et perdre sa famille.
La prestation de Bradley Cooper est absolument sidérante. Les scènes d'actions sont remarquables et la fluidité du récit est monumentale. L'un des plus beaux films de l'année 2015.
Grimsby est une comédie hilarante et d'une vulgarité anarchiste salutaire. Écrit par le génie comique Sacha Baron Cohen, Grimsby s'impose comme son meilleur travail depuis Borat.
La particularité de ce film c'est qu'il est réalisé par le talentueux Louis Leterrier. Dans ce récit d'espionnage trépidant, Leterrier signe un film fluide et sans temps morts.
Sacha Baron Cohen se surpasse dans des scènes d'une vulgarité hallucinante : d'une scène qui parodie l'affaire DSK, à une scène ou les deux protagonistes sont coincés dans l'utérus d'un éléphant, on ne peut pas s'empêcher de pleurer de rire devant le film.
Grimsby est aussi un film politique et comme à son habitude, Sacha Baron Cohen s'en prend à tout le monde pour notre plus grand plaisir. Un pur régal de comédie.
Mêlant le film d'action et le film de zombie, Dernier train pour Busan est une superbe surprise.
Le cinéaste coréen Yeon Sang-Ho réalise un pur film de zombie, en n'hésitant pas à injecter une veine sociale au film, ce qui était la force des films de Romero.
Mais la vraie force de Busan, c'est son concept de film d'action : en mettant en scène un film de zombie qui se déroule à l'intérieur d'un train à grande vitesse, Yeon Sang-Ho livre un spectacle sans temps mort, qui ne donne aucun répit au spectateur.
Venant de l'animation, Yeon Sang-Ho parvient à dynamiser ses scènes d'actions pour les rendre plus percutantes. Le cinéaste n'oublie aussi jamais l'émotion et parvient à créer des personnages très attachants. Une superbe réussite.
Le nouveau film de Zemeckis est encore une pure merveille. Avec Alliés, le cinéaste américain conte une histoire d'amour sous fond d'espionnage absolument bouleversante et dresse un hommage fantastique à Alfred Hitchcock.
En ce sens Alliés est un pur film de cinéphiles. La première partie qui dévoile l'histoire d'amour des deux personnages au Maroc, renvoie à Casablanca de Michael Curtiz. Robert Zemeckis peut alors compter sur ses deux stars Brad Pitt et Marion Cotillard.
Fin scénariste, Robert Zemeckis s'amuse aussi à brouiller les pistes dans son écriture des personnages. Le personnage de Brad Pitt apparait alors plus ambiguë pour le spectateur.
Cette situation va s'avérer payante dans la deuxième partie, qui est un pur hommage aux Enchainés d'Alfred Hitchcock. Mais là encore la mise en scène du suspense s'articule d'une façon étonnante : tout l'enjeu pour le personnage de Brad Pitt n'est pas de savoir si sa femme est une espionne, mais si elle l'aime encore.
Alliés gagne alors en émotion et en mise en scène. L'un des plus beaux films de l'année 2016.
Creed se veut être dans l'héritage du mythe de Rocky. Mais ce n'est qu'une pâle copie navrante qui ne comprend rien à cette franchise culte.
Faire du fils d'Apollo Creed un boxeur revanchard est une idée louable en soi. Hélas le film traite n'importe comment cette idée. Le personnage d'Adonis Creed n'a jamais l'humanité, la sympathie, et l'émotion du personnage de Rocky. Ce n'est juste qu'un fils de riche dont le spectateur s'en moque.
En ce sens, la prestation de Michael B Jordan est exécrable et sort le spectateur du film. La seule chose à sauver du film, c'est la prestation de Sylvester Stallone. L'acteur ne joue certes pas beaucoup mais parvient comme à son habitude à donner de l'émotion au spectateur.
Au niveau de la mise en scène et du scénario, c'est le néant absolu. Ryan Coogler n'implique jamais le spectateur dans sa réalisation. Il aura beau faire des plans-séquences, cela ne fait pas un bon film pour autant. L'un des pires films de l'année 2016.
The Nice Guys de Shane Black est un pur plaisir de cinéma. Shane Black met en scène avec une lucidité sans pareil, un récit de détective complètement jouissif.
Car comme d'habitude avec Shane Black, on s'amuse énormément. Le scénario est d'une orfèvrerie et d'une limpidité extraordinaire, comme dans les meilleurs scripts de l'auteur. Shane Black se permet même des scènes humoristiques slapstick et complètement barrés.
Dans ce buddy-movie, le duo d'acteurs est absolument formidable. Russel Crowe est d'un charisme fou. Mais c'est surtout Ryan Gosling qui surprend le spectateur, en livrant une hallucinante prestation comique.
Le film ne s'arrête pas une seconde, et est d'une fluidité extraordinaire dans son récit. Un pur régal, pour un des plus beaux films de l'année 2016.
Travis Knight réalise avec Kubo et l'armure magique et l'armure magique, un superbe conte mythologique émouvant et épique.
Animé en stop-motion, Kubo et l'armure magique est une splendeur visuelle et un tour de force technique. Travis Knight met en scène un spectacle unique qui fait voyager le spectateur dans un nouveau monde.
En plus du spectacle tonitruant, Travis Knight n'oublie jamais l'émotion. L'épopée de Kubo s'avère être d'une pureté émotionnelle désarmante. L'un des plus beaux films de l'année 2016.
David Mackenzie signe avec Comancheria un très bon western moderne, aussi bien dans sa forme que dans son fond.
En racontant le parcours de deux frères qui décident de faire des braquages pour subvenir à leurs besoins, Mackenzie met en scène un pur western en cinémascope avec toute l'imagerie qui va avec. En ce sens Comancheria s'impose comme un vrai plaisir de cinéma.
Mais ce qui est très intéressant dans Comancheria, c'est ce qu'il raconte de la société américaine : en effet ces deux frères représentent une amérique profonde oubliée par les élites, qui souhaite se rebeller contre le système.
Les acteurs sont tous formidables, comme Chris Pine qui trouve certainement son plus beau rôle, ou Ben Foster qui livre une prestation très intense. En vieux shérif fatigué, Jeff Bridges est savoureux. Un très joli film.
Avec Tu ne tueras point, Mel Gibson signe un fantastique retour à la réalisation en mettant en scène un film de guerre épique, galvanisant et très émouvant.
En dressant le portrait de l'objecteur de conscience Desmond Doss, Mel Gibson signe un film brillant sur la foi. En mettant à l'épreuve son personnage sur sa foi chrétienne, Mel Gibson réalise un film vibrant et émouvant notamment dans sa première partie.
Les scènes de guerres sont d'une maestria extraordinaire. Fidèle à ses thèmes violents, Mel Gibson met en scène la guerre comme une véritable boucherie, et multiplie les effets gores.
On pourrait croire que ces scènes soient vaines. Il n'en n'est rien, car Mel Gibson garde toujours le point de vue sur son personnage qui veut à tout prix sauver des vies sur le front. Le film devient alors galvanisant. L'un des plus beaux films de l'année 2016.
Quelques Minutes après minuit est une déflagration. Juan Antonio Bayona signe avec ce film une déchirante histoire sur le deuil et un pur chef-d’œuvre d'émotion.
Pour traiter ce sujet très lourd, Bayona utilise l'imaginaire avec un sens du merveilleux étincelant. Les effets spéciaux sont à ce sens, stupéfiants, et les séquences animées d'une beauté et d'une vivacité folle.
Que ce soit dans la direction d'acteurs, dans sa mise en scène spectaculaire et délicate, Juan Antonio Bayona vise juste tout le temps. On ressort du film avec des torrents de larmes grâce au travail émotionnel sidérant du film, digne des plus beaux films de Steven Spielberg. L'un des plus beaux films de l'année 2016.
Sully est encore une superbe réussite de Clint Eastwood. Le légendaire cinéaste américain signe un film magnifique encore une fois imprégné du classicisme américain.
En racontant l'histoire de ce pilote d'avion qui va devenir un héros, Clint Eastwood continue d'explorer les contrastes du héros américain. Cette fois il souligne avec virulence, le traitement négatif que réservent les élites américaines à ses héros.
Clint Eastwood n'oublie jamais l'émotion qui est le cœur du récit. Tom Hanks est formidablement bouleversant dans le rôle.
Sully n'a aucune longueur, et s'avère très agréable à suivre. Encore un très bon cru de Clint Eastwood.
Les huit salopards est un western horrifique majestueux et jouissif. Comme dans toute son œuvre, Quentin Tarantino mélange les genres pour construire un film réjouissant mais aussi très radical.
Car cette relecture de The Thing le chef-d’œuvre de John Carpenter, est d'une violence extrême, aussi bien dans son fond que dans sa forme.
Quentin Tarantino n'hésite pas à utiliser le gore à outrance. En filmant ses personnages dans un huis-clos, le cinéaste parvient à énoncer un propos intelligent sur les fractures des États-Unis après la guerre de sécession.
Comme toujours chez Tarantino, les personnages sont hautement jouissifs, comme le major Warren, incarné subtilement par un Samuel L Jackson en majesté. L'un des plus beaux films de l'année 2016.
The Revenant est un film brutal, poétique et majestueux. Alejandro Gonzalez Inarritu signe avec ce film un tour de force technique hallucinant qui fera date.
Dans la lancée de Birdman, le cinéaste mexicain continue d'expérimenter des plans-séquences complexes. La scène d'ouverture est à ce sens, d'une maitrise et d'une immersion totale.
La lumière naturelle d'Emmanuel Lubezki est aussi époustouflante. Les décors naturels donnent aussi un aspect monumental à ce survival très violent.
Inarritu injecte aussi à son film ses thèmes très poétiques. En ce sens, The Revenant s'avère être un survival surprenant et un des plus beaux films de l'année 2016.
Split s'impose comme une renaissance pour Shyamalan. Après 4 films médiocres, le cinéaste américain revient en force avec ce petit film d'horreur sans prétention.
Shyamalan se concentre sur son récit pour construire un film d'horreur oppressant. IL retrouve alors sa maitrise du suspense et de l'angoisse avec brio dans le film.
Split dresse aussi de très beau portrait de deux personnages comme Casey incarnée par Anya Taylor-Joy et surtout Kevin Wendell Crumb incarné par James McAyov. L'acteur britannique offre d'ailleurs une prestation hallucinante dans la peau de ce personnage qui a 23 personnalités en lui.
On regrettera juste un film inutilement long. Mais Split est une très belle surprise.
Dans la droite lignée de Promotheus, Alien Covenant est un nanard hilarant signé Ridley Scott.
Plus bête que Promotheus, Ridley Scott continue de massacrer l'héritage de sa saga. En reprenant le postulat du premier Alien, le cinéaste anglais déconstruit tout ce qui faisait l'essence de ce chef-d’œuvre intemporel.
Dans Alien Covenant, les humains sont des idiots, et les aliens se comportent comme des animaux de compagnie. Michael Fassbender qui campe deux androïdes, atteint des sommets de ridicules.
Au niveau de la mise en scène, Ridley Scott tombe dans les abimes de la série Z. Les scènes d'actions sont honteuses et illisibles. Incontestablement l'un des pires films de l'année 2017.
L'adaptation tant attendue du monument de Stephen King est un terrible échec.
Le film d'Andrés Muschietti édulcore complètement le roman de Stephen King. Ça n'est jamais imprégné de la violence et du désespoir du roman, et s'impose plus comme un ersatz ridicule de Stranger Things.
Le club des ratés, si attachant dans le roman, est dans le film, complètement désincarné. Certains personnages, comme Mike, ne sont mêmes pas traités.
Au niveau de l'horreur le film est un désastre. Ça lorgne plus vers les films d'horreurs inoffensifs et bruyants de Blumehouse. L'horreur pure et viscérale du roman de Stephen King n'est jamais représentée à l'écran, hormis dans la très belle scène d'ouverture. Un fiasco total pour l'un des pires films de l'année 2017.
Logan de James Mangold est tout simplement le plus beau film de la saga X-Men, en plus de mettre en scène la plus belle incarnation de Wolverine.
Le réalisateur puise dans le western, et notamment le classique L'homme des vallées perdus, pour retrouver l'essence du personnage de Wolverine. Longtemps maltraité dans l'univers Marvel au cinéma, Wolverine devient enfin le personnage brutal et animal, que les fans attendaient depuis le début.
James Mangold n'oublie jamais aussi l'émotion. À ce titre, le personnage de Charles Xavier est bouleversant et la superbe relation entre Wolverine et X-23 constitue le cœur émotionnel du film.
Violent, brutal, et émouvant, ce Logan est à ce jour le dernier grand film de l'univers Marvel. Pour sa dernière interprétation dans le rôle, Hugh Jackman livre un véritable baroud d"honneur. L'un des plus beaux films de l'année 2017.
Pour son premier film américain, Fabrice Du Welz signe une superbe réussite.
Message From The King ne lésine pas sur la violence. Sec, Âpre et radical, le film rend hommage aux films d'exploitations des années 70.
Mais Message From The King n'est pas qu'un simple film d'exploitation jouissif. Le cinéaste belge arrive à intégrer dans son récit, son thème sur le désespoir amoureux. En ce sens le film gagne en émotion.
Fabrice Du Welz arrive aussi à bien diriger ses acteurs, à commencer par Chadwick Boseman bouleversant, et aussi Alfred Molina toujours aussi savoureux. L'un des plus beaux films de l'année 2017.
Albert Dupontel signe avec Au revoir là-haut le meilleur film français de l'année 2017 et accessoirement son plus beau film.
Du livre éponyme de Pierre Lemaitre, Albert Dupontel réussit un film qui allie le spectaculaire, le burlesque et l'émotion. Formellement splendide, Dupontel ose tout avec sa caméra pour livrer un film majestueux. La direction artistique du film est à ce titre, absolument sublime.
Le cinéaste français dirige formidablement ses acteurs. C'est le cas de Nahuel Pérez Biscayart bouleversant en gueule cassé ou de Laurent Lafitte fantastique en méchant cartoonesque. L'un des plus beaux films de l'année 2017.
Le nouveau film de Darren Aronofsky, est encore une fois ridicule et d'une bêtise consternante.
Avec Mother, le cinéaste réalise une fable sur la bible, d'une crétinerie abyssale. Pour la première fois dans sa carrière, il s'adonne en plus à des accès de violences complaisants qui filent la nausée.
En ce sens, le traitement qu'il réserve à son actrice Jennifer Lawrence fait froid dans le dos et met mal à l'aise le spectateur. Darren Aronofsky voulait avec Mother livrait une fable cruelle sur la destruction de la nature, mais son film n'est juste encore une fois qu'un gros nanar. L'un des pires films de l'année 2017.
Après avoir revisité avec brio le péplum dans le précédent opus, Matt Reeves réalise avec La Planète des Singes : Suprématie, un film sombre qui rend hommage aux westerns et aux films d'évasions.
Le dernier film de la franchise offre une conclusion forte, tragique et violente. En ce sens, le massacre au début du film donne une certaine ambiance.
Matt Reeves va ensuite puiser dans le western, le film de guerre et d'évasion pour concocter un film sec et violent. Impossible de ne pas penser à des classiques comme Josey Wales hors-la-loi et La grande évasion.
Les effets spéciaux de Weta sont encore une fois hallucinant. Matt Reeves livre une fin émouvante et d'une grande tristesse. Le meilleur opus de la trilogie.
La La Land est un hommage brillant et émouvant aux comédies musicales mythiques de Hollywood.
Damien Chazelle offre dans sa mise en scène un film boulimique dans sa forme, usant des mouvements de caméra. Les scènes de comédies musicales sont d'ailleurs superbement chorégraphiées.
Ryan Gosling et Emma Stone forment un couple émouvant et tragique à l'écran. Car La La Land est un film mélancolique, qui parle de la difficulté de vivre avec sa passion et la nécessité de faire des sacrifices.
Si le film n'a pas le niveau des grandes comédies musicales hollywoodiennes, La La Land reste un hommage humble et modeste en plus d'être un film bouleversant. Une très belle réussite.
Baby Driver s'impose comme le film le plus radical et peut être le meilleur film de son auteur.
Edgar Wright réalise avec Baby Driver une pure comédie d'action musicale. Le principe de mise en scène est tout bonnement impressionnant : Chaque scène, chaque dialogue est rythmé par la musique qu'entend le personnage principal.
Une idée géniale qui rend le film virevoltant et qui donne de l'adrénaline au spectateur. Les scènes d'actions sont d'une extraordinaire maitrise, et ne donnent aucun répit au spectateur.
Comme dans tous les films d'Edgar Wright, l'intensité émotionnelle est au cœur du film, que ce soit dans ses scènes d'actions et ses scènes bouleversantes. Les dialogues du film fusent à toute vitesse et sont jouissifs. Un des plus grands films de l'année 2017.
Plus nihiliste et viscéral que le premier film, Sicario 2 s'impose comme une suite très réussie, bien meilleur que le premier film.
En effet, Stefano Sollima réalise un film d'action âpre et violent notamment dans ses gunfights. Le film est très bien rythmé et ne laisse aucuns répits aux spectateurs.
Stefano Sollima arrive même à donner de l'émotion à ses personnages, notamment à Alejandro incarné par Benicio Del Toro. Bien loin du monstre monolithique du premier film, Alejandro devient dans cette suite un personnage bouleversant qui essaie de se repentir.
Le film va encore plus loin politiquement que le premier film. Le cinéaste italien ne fait pas dans le manichéisme et n'épargne personne. La fin très nihiliste est d'ailleurs très percutante. L'un des plus grands films de l'année 2018.
On pourrait résumer Alita Battle Angel par cette phrase : c'est le meilleur film de Robert Rodriguez, mais le pire film de James Cameron. Et c'est bien la tout le problème du film.
En effet, le film de Robert Rodriguez est à moitié réussi. Pour ce qui est des effets visuels et des scènes d'actions, le film est pleinement réussi, et donne du bonheur au spectateur fan du manga original Gunnm.
Mais dans certains dialogues, dans sa mise en scène, et dans la direction d'acteurs, Robert Rodriguez prouve encore fois son incompétence notoire.
En réécrivant partiellement le script de James Cameron, Robert Rodriguez fait ce qu'il a toujours fait dans ses films, c’est-à-dire écrire des dialogues risibles qui ridiculisent certains personnages.
Sa réalisation est encore catastrophique. Le cinéaste mexicain est incapable de faire rentrer le spectateur dans cet univers. Par son absence d'idées de mise en scène, Robert Rodriguez bousille toutes les grandes scènes émotionnelles du film. Bref, une très grande déception.
The Predator est certes très imparfait. Mais le spectacle est tellement jouissif, qu'on aurait du mal à bouder son plaisir.
Car ce nouveau film de la franchise Predator a la particularité d'être écrit par Shane Black. Et on retrouve dans le film le côté jouissif et hilarant des scripts du scénariste renommé.
L'autre satisfaction du film, c'est le grand spectacle gore que propose le film. De ce point de vue la, le film peut se voir comme un film d'action dégénéré comme il y en avait dans les années 90.
Oui le film a des problèmes de montages à cause du studio. Mais on passe quand même un super moment car The Predator est un film tellement mâle élevé et jouissif.
Le Grand Bain est une surprise étonnante et très réjouissante. Bien loin des comédies à clichés, le premier film de Gilles Lellouche est un exemple de comédie bien faite.
Car Gilles Lellouche traite réellement son sujet et ses personnages. Il réussit un parfait dosage entre comédie et drame et parvient autant à nous faire rire qu'à nous émouvoir.
En plus de son écriture, la mise en scène de Gilles Lellouche est aussi très bien faite et agréable et à regarder. Le casting est royal, notamment Philippe Katerine qui est à la fois hilarant et bouleversant. Une franche et belle réussite.
Mortal Engines, produit par l'immense Peter Jackson, était très attendu. Hélas, le film est une grande déception.
En effet, réalisé par le storyboardeur de Peter Jackson, Christian Rivers, le film n'est pas aidé par une mise en scène sommaire si on excepte les scènes d'actions biens exécutées.
Mais c'est surtout dans l'écriture que le film pèche. En effet, Peter Jackson et Fran Walsh, ont écrit un scénario inconséquent, avec des personnages inintéressants et très mal écrits pour la plupart. Le scénario manque aussi d'ampleur.
On sauvera du film sa scène d'ouverture qui propose une scène d'action hallucinante, et un personnage de monstre bouleversant.
Les Indestructibles 2 n'est certes pas à la hauteur de la perfection du premier film. Mais cette suite est absolument formidable, en plus d'être un pur plaisir de cinéma.
En effet Brad Bird aligne des scènes d'actions hallucinantes, qui font plaisir dans un genre super-héroïque soporifique. Comme dans le premier film, on a l'impression de ressentir le plaisir qu'on prenait quand on lisait des pages de comics.
Mais en plus de ces scènes d'actions, le scénario est aussi brillant. En inversant l'histoire du premier film, Brad Bird évite tous les clichés et rend même le film bouleversant grâce à la dignité de ses personnages. L'écriture du méchant est aussi très intéressante. Un des plus beaux films de l'année 2018.
Les Veuves est un superbe film de casse mais aussi un portrait de personnages féminins brillant. Un film atypique dans le Hollywood actuel.
Le cinéaste Steve McQueen met en scène avec élégance et virtuosité un récit de braquage, mais aussi un récit dramatique. Le film est un parfait équilibre entre scènes divertissantes et scènes plus intimes et poignantes.
L'écriture des personnages et du contexte politique du film est remarquable. Les quatre actrices du film sont d'ailleurs magnifique dans leurs interprétations. Bref, Les Veuves est un des plus beaux films de l'année 2018.
Ce nouveau blockbuster de Steven Spielberg, est encore une fois un film spectaculaire, étincelant, et très émouvant. Ready Player One redonne espoir aux spectateurs en manque de sensations fortes.
Car Ready Player One est un spectacle total. Tourné en partie en performance capture, Spielberg ose tout en filmant des scènes d'actions d'une énergie dingue, et allant même à signer un hommage complètement fou au Shining de Stanley Kubrick.
Le film est aussi un plaidoyer à l'imaginaire, et une critique acerbe de ce qu'est devenu Hollywood. C'est aussi un autoportrait bouleversant de Steven Spielberg. En effet, le personnage de James Hallyday est clairement inspiré du parcours de cinéaste. Ce qui rend le film d'autant émouvant et déchirant vers la fin. Un des plus beaux films de l'année 2018.
Le premier film américain de Jacques Audiard est une superbe réussite. En réalisant Les frères Sisters, le cinéaste français signe un western moderne poignant et violent.
En dressant le portrait de deux frères au parcours compliqué, Jacques Audiard arrive à insuffler ses thèmes intimistes dans son film. Les acteurs comme John C Reily et surtout Joaquin Phoenix sont à ce sens particulièrement émouvants.
Jacques Audiard arrive aussi à mettre en scène un western étonnant avec des scènes de gunfights filmés en hors champ. Une mise en scène qui fait sens avec son fond, qui raconte l'histoire de deux hors la loi qui vont à apprendre à s'humaniser. Une franche et belle réussite.
Loin du produit marketing de Dinsey sorti en 2016, cette nouvelle adaptation du Livre de la jungle, intitulé sobrement Mowgli est une superbe réussite.
Réalisé par l'immense acteur Andy Serkis, cette adaptation renoue avec un récit d'aventure classique et mythologique absolument magnifique. Tourné en performance capture le film est une incroyable réussite technique.
Grace à la performance capture, les acteurs prestigieux comme Christian Bale, Benedict Cumberbatch et Andy Serkys réalisent des performances inoubliables. Dans le rôle de Bagheera, Christian Bale est d'une émotion sidérante.
Contrairement au film de Disney, le film ne lésine pas sur la violence et l'amertume de son sujet. Un très joli film.
Upgrade avait la réputation d'être un film innovant et très violent sur la question de l'intelligence artificielle. Mais ce n'est juste qu'un très mauvais film oubliable.
La mise en scène du film est d'une mollesse pas possible. Leigh Whannell réalise en plus des scènes d'actions d'une ringardise phénoménale, notamment quand le personnage principal doit se battre en étant contrôlé par son intelligence artificielle.
Au niveau du discours sur les dangers de l'intelligence artificielle, c'est simple, le film est écrit comme un banal épisode de Black Mirror. Bref, Upgrade n'a rien d'un film révolutionnaire. Il s'agit d'une série Z oubliable rien de plus.
Mission Impossible : Fallout aurait pu amener la franchise vers un spectacle épique et tragique. Mais si le film a des grosses qualités, il a des défauts d'écritures criants.
Tout d'abord, même si le film est réalisé par Christopher McQuarrie le même cinéaste que le précédent opus, il reste d'une incroyable facture. Le cinéaste arrive à renouveler ses scènes d'actions et propose un spectacle à couper le souffle.
Mais c'est dans le scénario que le film coince. En effet, Mission Impossible : Fallout est parsemé d'éléments tragiques dans son écriture, qui aurait pu mettre à mal Ethan Hunt le héros incarné par Tom Cruise. Mais McQuarrie n'en fait rien, et signe même une fin assez décevante.
Le film n'est pas mauvais pour autant, les acteurs se font plaisir, et il y a assez de scènes spectaculaires pour contenter le spectateur. Passable.
Avec son sujet hautement excitant, Sale temps à l'hôtel El Royal avait tout pour être un pur plaisir de cinéma. Hélas, le film est un désastre.
C'est simple, dans sa mise en scène et dans son scénario Drew Goddard ne propose absolument rien. Le film est d'un vide sidéral saisissant, ou les acteurs ne font que cabotiner, en particulier Chris Hemsworth en roue libre.
Un supplice, d'autant que le film dure plus de deux heures. Sale temps à l'hôtel El Royale ne fait qu’aligner des clichés et ne joue jamais avec la mythologie de son sujet. L'un des pires films de l'année 2018.
Alors que Spider-Man au cinéma ne brille plus depuis la trilogie de Sam Raimi, ce Spider-Man : Into The Spider-Verse s'avère être une très bonne surprise.
Ce film d'animation est d'une excellente facture. Animé par Peter Ramsey, le film est d'une fluidité impressionnante et montre des scènes d'actions virevoltantes qui rendent hommage aux comics. L'animation est aussi remplie de scènes expérimentales détonantes dans le genre super-héroïque.
La grande force de Spider-Man : Into The Spider-Verse, c'est qu'il n'est jamais emprisonné par son fond. En effet, avec son écriture post-moderne, le film aurait pu s'engouffrer dans une histoire vaine et sans intérêt. Mais les scénaristes Lord et Miller arrivent tirer une histoire émouvante autour de l'héritage de Spider-Man. Un chouette film en somme.
Avec The Post, Spielberg orchestre un film à suspense haletant et émouvant. Bien loin des films d'enquêtes mous et soporifiques comme Spotlight, Spielberg ne laisse aucun répit au spectateur en alignant des idées de mises en scènes remarquables.
La grande force du film, c'est qu'il n'est jamais moralisateur. En effet, Spielberg préfère interroger ses personnages qui font face à des dilemmes moraux. En ce sens, The Post est bien un film universel.
Les acteurs sont en état de grâce, notamment Tom Hanks et Meryl Streep. Bref, encore un très grand film du maitre Steven Spielberg.
Ce deuxième volet est moins réussi que le premier, After Chapitre 1. L'histoire reprend peu de temps après le chapitre 1 et les choses n'ont pas beaucoup évolué entre Tessa et Hardin.
Les acteurs ne sont pas très bons et surjouent beaucoup, sans qu'on sente la moindre alchimie entre eux.
Le film est certes plus sulfureux que le précédent mais il est trop soft et censuré, un peu comme 50 Nuances de Grey et a finalement un coté assez niais je trouve.
Plutôt déçue ...
Hérédité d’Ari Aster, est une très belle surprise et l’un des films d’horreurs les plus intéressants de ces dernières années.
En racontant l’histoire d’une famille dysfonctionnelle, Ari Aster arrive à insuffler dans son film une véritable ambiance malaisante et inquiétante. Il parvient même à secouer les spectateurs avec des séquences très percutantes et horrifiques.
Pourtant Ari Aster semble écraser par ses références notamment dans son final, ou il copie allègrement Rosmary’s Baby. Néanmoins, les qualités d’Hérédité sont suffisantes pour en faire un excellent film d’horreur.
La Forme de l’eau de Guillermo Del Toro est un film absolument somptueux, comme d’habitude avec le cinéaste. Le cinéaste mexicain signe un film formellement éblouissant et d’une puissance émotionnelle remarquable.
En racontant l’histoire d’amour charnelle entre un monstre aquatique et une femme de ménage muette, Guillermo Del Toro parvient à insuffler au film son romantisme passionnel, comme il a fait auparavant dans tous ses grands films.
Le film est aussi une déclaration d’amour au cinéma. Le cinéaste mexicain rend hommage dans La Forme de l’eau à l’un de ses films d’enfances, L’étrange créature du lac noir de Jack Arnold. Il mêle aussi dans son film, le film de monstre, que le film d’espionnage en passant par la comédie musicale.
Plus ouvert vers son public que sur ses précédents films et plus lumineux que des films comme L’échine du diable et Le labyrinthe de Pan, La Forme de l’eau est un tournant dans la carrière du cinéaste, et incontestablement un des plus beaux films de l’année 2018.
The House of Jack Built promettait beaucoup avec son sujet très excitant. Hélas, le film s’avère bancal et extrêmement inconséquent tout le long du film.
En racontant le parcours d’un tueur en série qui souhaite commettre des meurtres comme des œuvres d’arts, Lars Von Trier se vautre dans un film à thèse avec des monologues terriblement ennuyeux sur l’art. En résulte un film de plus de deux heures qui semble parfois interminable.
L’autre gros soucis du film, c’est la mise en scène de Lars Von Trier : avec son filmage naturaliste qui est composé de zooms répétitifs, le cinéaste ne rend pas agréable du tout la vision de son film, d’autant que cette proposition de mise en scène est vide de sens.
Le film a quand même quelques mérites, comme son humour noir qui fonctionne sur pas mal de séquences, et une scène qui distille très bien l’horreur et le malaise. Mais hélas, cela n’est pas suffisant
Ad Astra est certes un film très abouti, mais c’est une petite déception quand on connaît le talent de James Gray. Malgré des séquences magnifiques, le film n’atteint pas le niveau du précédent film du réalisateur, The Lost City of Z.
Ad Astra suit d’ailleurs les thèmes de The Lost City of Z avec cette histoire d’un astronaute qui veut rejoindre son père dans l’espace. Mais Ad Astra semble écrasé par sa thématique, et ne propose pas dans ses péripéties, un voyage spatial homérique. Un constat d’autant plus navrant, car James Gray s’inspire d’Apocalypse Now mais n’arrive pas à retrouver la folie du film.
Il reste néanmoins dans Ad Astra deux séquences folles, comme une course poursuite sur la lune digne d’un western, ou encore un accident dans une navette spatiale digne d’un film d’horreur. Le film est d’ailleurs porté par une photo magnifique et un Brad Pitt éblouissant de justesse et d’émotion.
La confrontation finale entre Brad Pitt et Tommy Lee Jones est d’ailleurs d’une incroyable intensité émotionnelle. Malgré ses défauts donc, Ad Astra reste un film bouleversant et magnifique.
Dix ans après Gran Torino, Clint Eastwood fait son grand retour derrière la caméra dans son nouveau film La Mule. Le cinéaste signe là un film intime, bouleversant et bucolique.
Avec La Mule, Clint Eastwood revient dans la tradition du road-movie bucolique et amer. Un genre qu’il a déjà traité auparavant avec des films comme Branco Billy et Honkytonk Man. Mais cette fois il rajoute une touche plus intimiste à son film.
Car dans La Mule, Clint Eastwood parle de son vécu, et notamment dans sa relation avec sa fille, ce qui rend le film d’autant plus déchirant. À 89 ans l’acteur légendaire arrive encore à nous faire rire, mais aussi à nous faire pleurer.
En plus d’être un film bouleversant, La Mule s’avère très agréable à regarder grâce à son filmage solaire et épuré. Encore un très bon cru de Clint Eastwood.
Terminator Dark Fate est certes loin d’être parfait, mais reste honorable, à contrario des précédents opus de la franchise. Si le film brille dans son écriture, c'est surtout dans sa réalisation que le film pèche.
En effet si le réalisateur Tim Miller est un honnête artisan, il n'arrive pas à mettre en scène des grandes scènes d'actions. En résulte un film généreux par moment, mais inconséquent dans son climax.
Le grand atout de Terminator Dark Fate, c'est son scénario : en collaborant au scénario, James Cameron livre un véritable baroud d'honneur aux deux stars de la franchise : Linda Hamilton et Arnold Schwarzenegger.
Linda Hamilton est absolument impériale et bouleversante en Sarah Connor et campe un personnage aussi fort que dans Terminator 2. La grosse surprise du film reste Arnold Schwarzenegger qui joue un Terminator décidant de s'humaniser.
Ces deux prestations fortes émouvantes, participent à la réussite d'un film attachant malgré ses défauts.
Glass est certainement la plus grande déception de l’année 2019. Alors que Shyamalan avait effectué un retour honorable avec le très bon Split, il prouve avec Glass qu’il ne peut plus mettre en scène des films si ambitieux.
Pourtant, les 20 premières minutes promettaient beaucoup notamment dans sa mise en place et l’écriture du personnage de David Dunn. Mais dès le premier affrontement entre Bruce Willis et James McAyov, le film devient catastrophique.
S’ensuit un long passage pénible et hallucinant de médiocrité, ou les trois personnages principaux sont enfermés dans un asile psychiatrique. À partir de la, Shyamalan est en roue libre et ne sait plus quoi traiter dans sa mise en scène et dans l’écriture de ses personnages.
Le twist de fin tellement surréaliste et ridicule, confirme la bêtise et la déception de Glass, et montre que Shyamalan a perdu absolument toute la grandeur de ses trois premiers films.
Rambo 5 est un film complètement raté. Que ce soit dans sa mise en scène digne d'un DTV, dans son écriture risible, et surtout sur sa photographie absolument catastrophique.
Mais il n'empêche que ce dernier épisode de la saga Rambo reste néanmoins attachant. D'abord grâce à Stallone, qui même s’il est très âgé arrive encore à donner de sa personne sur certaines séquences, et surtout il continue d'émouvoir dans les scènes dramatiques du film.
Mais c'est surtout l'aspect graphique et très gore du film qui rend Rambo 5 si attachant : alors que le cinéma hollywoodien actuel est devenu si consensuel, ça fait du bien de voir un film qui ne résigne pas sur la violence extrême.
En ce sens si on met de côté tous les problèmes catastrophiques du film, Rambo 5, peut faire plaisir si on est fan d'un certain cinéma d'exploitation bis.
Le Chant du Loup est une proposition intéressante surtout dans un cinéma français moribond en matière de films populaires. Hélas, le film est un échec.
Faire un film de sous-marin repose sur un principe de mise en scène très compliqué à mettre en place, notamment sur la gestion du huis clos. Or le réalisateur Antonin Baudry ne propose rien dans sa réalisation. En résulte un film plus écrit que réalisé, et donc parfois très ennuyeux.
Le Chant du Loup n'est pas aussi aidé par son casting. Si Mathieu Kassovitz, Reda Kateb, ou dans une certaine mesure Omar Sy s'en sortent bien, François Civil qui incarne le personnage principal est loin d'être convaincant et paraît même très faible dans son interprétation.
Le film a néanmoins quelques mérites, comme sa scène d'ouverture très tendue et le décor du sous-marin impressionnant.
Avec Triple Frontier, J.C Chandor signe encore une fois un joli film. En reprenant un ancien projet de Kathryn Bigelow, le cinéaste mixe dans son film le cinéma d'aventure classique, et le cinéma d'action avec une certaine réussite.
Mais comme dans ses autres, films J.C Chandor ne se contente pas de réaliser un simple exercice de style. En racontant le parcours de ces anciens combattants américains qui vont se déchirer pour des millions de dollars, le cinéaste met en scène les doutes moraux et existentiels de ses personnages, comme dans son précédent film, A most violent year.
Servi par un casting royal avec notamment un Ben Affleck en pleine forme, J.C Chandor réalise donc avec Triple Frontier, un film spectaculaire et émouvant. Une œuvre honnête et attachante.
Injustement boudé en salle, Bienvenue à Marwenn est un film majeur de Robert Zemeckis, à la fois touchant, émouvant, drôle et spectaculaire.
En racontant l'histoire tragique et bouleversante de Mark Hogancamp, Robert Zemeckis arrive à synthétiser les deux grands thèmes de son cinéma : un cinéma de pur conteur qui permet de raconter des histoires très humaines et touchantes comme Forrest Gump, et un cinéma virtuel notamment dans l'utilisation de la motion capture, que le cinéaste utilise depuis son film Le Pôle Express.
En résulte un film hybride qui n'hésite pas à passer constamment du live au film animé en performance capture. Le film propose des ruptures de tons radicales, Zemeckis n'hésitant à nous plonger dans le traumatisme du personnage.
Finalement, Bienvenue à Marwen est un film très émouvant grâce à la performance très délicate de Steve Carell, mais aussi un film rempli d'idées de mises en scènes. Du pur Zemeckis, pour l'un des grands films de l'année 2019.
On nous a vendu un film digne des monumentaux Taxi Driver et La valse des pantins de Martin Scorsese. Mais Joker est bien loin de ces deux modèles.
En effet le film de Todd Philips est d'un vide sidéral : truffé de références aux films violents des années 70 comme Taxi Driver, Maniac, ou Un justicier de la ville, Joker imbrique toutes ses références pour les vider complètement de leur sens et en faire un vulgaire objet marketing.
N'attendez pas un film brutal et sans concessions : Joker n'est qu'un film banal et surfait, qui ne raconte rien et qui amasse du vent à l'image de la scène ridicule ou Joaquin Phoenix se met à danser sur un escalier. L'acteur est d'ailleurs désastreux dans le rôle, se vautrant dans les pires défauts de l'actor studio.
Joker se permet même de massacrer la mythologie de Batman. En témoigne le personnage de Thomas Wayne, qui est présenté comme un vulgaire riche trumpiste, bien loin du milliardaire philanthrope du comics. Bref, un vrai ratage.
Uncut Gems avait tout pour être un grand film de par son sujet excitant et avec la présence d'Adam Sandler. Or le film des frères Safdie s'avère être un simple film moyen.
Uncut Gems aurait dû être une course effrénée à l'image de films comme Les forbans de la nuit, After Hours, ou encore Fargo. Mais le film ne fait que stagner n'offrant que des digressions certes drôles pour la plupart, mais inutile au récit.
En résulte un film bancal qui se réveille vers la fin avec une fin explosive et brillante. Dommage que le film ne soit pas complètement à l'image de cette fin.
Il y a deux façons de voir Vice : si on veut le voir comme une fresque politique très dense à la manière d'Oliver Stone, qui tente d'expliquer comment les États-Unis en sont arrivé à élire Donald Trump alors le film est raté ; mais si on prend le film comme la chute morale d'un homme qui par son obsession du pouvoir a fini par tout perdre, alors le film d'Adam McKay est fantastique de ce point de vue la.
Car Adam Mckay pousse son langage filmique encore plus loin que The Big Short : le film est plus fluide, les transitions plus ingénieuses, et les idées brillantes empruntés parfois au cinéma d'Oliver Stone foisonnent.
En résulte un portrait au vitriol de Dick Cheney, qui passe de l'attachement au personnage au rejet total à la fin du film, ou il est érigé en empereur romain fou furieux.
Si la satire politique est trop partiale pour être réussi, le portrait de Dick Cheney est suffisamment convaincant pour tenir en haleine.
Si Ari Aster avait impressionné avec son précédant film Hérédité, on ne peut pas en dire autant de son nouveau film Midsommar, tant c'est un naufrage artistique.
Excepté les 20 premières minutes très convaincantes, Midsommar part complètement en vrille, dès que le film se passe dans le village suédois. À partir de la, Ari Aster ne raconte plus rien sur ses personnages, et se contente de filmer des belles images vides de sens.
Ari Aster se vautre même dans des scènes malaisantes qui ne procure que le ridicule au spectateur. En ce sens, il est bien loin de son modèle The Wicker Man, qui reposait lui sur une vraie histoire et une vraie ambiance horrifique.
Midsommar prouve que Ari Aster s'est vite fait manger par la critique et a oublié ce qui a fait le succès de son premier film.
Dolemite is my name signe le grand retour d'Eddy Murphy, et s'impose comme un pur plaisir hilarant et touchant.
Le film écrit par les très grands scénaristes Scott Alexander et Larry Karaszewski, est une orfèvrerie dans son scénario : en narrant le destin de Rudy Ray Moore, le film raconte avec une lucidité sans pareil, comment un artiste né grâce à la rue, va se servir de son expérience pour devenir une star et réaliser son rêve.
Si la mise en scène de Craig Brewer n'est pas transcendante elle reste agréable bien aidé par les acteurs comme Eddie Murphy et Wesley Snipes qui sont absolument hilarants.
Une superbe réussite, d'autant que le film s'annonce en plus très émouvant sur le parcours de son personnage. Un vrai coup de cœur.
Comme Get Out, Jordan Peele signe un film certes abouti, mais encore très déséquilibré. Le cinéaste continue de mêler horreur et comédie. Si ce principe avait quelque mérites dans Get Out, il n'est pas du tout au service de Us.
Car cette fois Jordan Peele rentre de plain-pied dans l'horreur. Et en ce sens le décalage qui propose entre des scènes horrifiques très bien tenus pour la plupart, et des scènes humoristiques ne fonctionne clairement pas, et sors parfois le spectateur du film.
Us ne donne donc pas assez de sensation dans le genre horrifique. On regrette que le film ne se vautre pas complètement dans une ambiance désespérée et violente.
Néanmoins il y a pas mal de réussites dans Us comme la superbe scène d'ouverture et surtout l'interprétation extraordinaire de Lupita Nyong'o qui procure les meilleurs frissons du film.
Parasite est un film d'une maitrise affolante qui montre encore le génie du cinéaste coréen Bong Joon-ho. En racontant de la façon la plus claire possible, le principe de la lutte des classes, le cinéaste réalise un film monumental aussi bien dans sa forme que dans son fond.
Comme à son habitude, Bong Joon-ho mêle plusieurs genres cinématographiques dans son film avec une virtuosité hallucinante : la comédie, le film de casse, le thriller, le film d'horreur se mélange dans le film pour livrer une critique sociale frontale qui n'épargne personne.
Car Bong Joon-ho ne livre pas un film moralisateur rempli de lourdeur. Chez lui qu'on soit riche ou pauvre le constat est le même : On ne peut pas réussir à changer le système. Et la fin magistrale terrifiante du film nous envoie à la figure ce constat. L'un des plus beaux films de l'année 2019.
Après la lourdeur et le vide de Blackkklansman, Spike Lee revient en force avec Da 5 Blood et signe certainement son meilleur film depuis Miracle à Santa Anna.
En s'inspirant du film mythique Le trésor de la Sierra Madre de John Huston, Spike Lee raconte avec le parcours de ses vétérans noirs du Vietnam, les fissures de la communauté noire aux Etats Unis, entre ceux qui veulent encore se battre, ceux qui ont abdiqués, et ceux qui remplis de colères ne pensent maintenant qu'à leurs propres intérêts.
Spike Lee a la bonne idée de ne jamais juger ses personnages, ce qui en fait un film bouleversant notamment grâce à l'interprétation de Delroy Lindo qui trouve là son meilleur rôle.
Sur la forme il s'agit là d'un pur film de Spike Lee : en mélangeant les formats qui vont du cinémascope au 4/3 quand il s'agit de montrer les scènes d'affrontements au Vietnam, Spike Lee signe là encore un film visuellement boulimique et même spectaculaire. Bref, de la très belle ouvrage.
Bronx d'Oliver Marchal est non seulement un super polar musclé mais en plus il s'impose comme un des meilleurs films de son auteur avec 36 quai des orfèvres.
En narrant la descente aux enfers de la brigade d'intervention de Marseille, qui va se retrouver face à une guerre de clans de mafieux corses, et aux policiers corrompus, Olivier Marchal signe une de ces fresques policières les plus sombres et intimes.
La grande force de Bronx, c'est que pour la première fois dans la carrière d'Olivier Marchal, le film est nuancé : ni de méchants flics, ni de bons flics, ni de méchants truands. Ici tout le monde est tiraillé par des doutes moraux et va sombrer. Violent, Bouleversant, et avec des scènes d'actions superbes : du très bon Olivier Marchal comme on l'aime.
Le nouveau film de Jan Kounen peut paraitre étonnant quand on connait son œuvre. Mais force est de constater que Mon Cousin est une comédie humaniste et émouvante, qui contient tout l'univers barré de son auteur.
S'inscrivant dans le genre très codé du Buddy Movie, le film raconte comment Pierre un chef d'entreprise obsédé par son travail va apprendre ce qui est important dans la vie grâce aux frasques loufoques de son cousin Adrien, une personne fragile et dévouée à la nature.
Mon Cousin ne case jamais dans les clichés de la comédie française. Jan Kounen s'attache à l'émotion avec le talent de Vincent Lindon et François Damiens, et rend le film agréable à regarder avec son filmage en steadycam. Il n'oublie pas de remplir le film de scènes complètements dingues comme dans ses précédents films.
Drôle, Bouleversant, Loufoque, Mon Cousin est une franche réussite qui prouve encore une fois le talent et la sincérité de Jan Kounen.
Clint Eastwood continue de nous émerveiller chaque année en sortant des films épurés, bouleversants et d'un classicisme salutaire. Le cas Richard Jewell est encore une cinglante réussite.
Clint Eastwood raconte avec l'histoire vraie de Richard Jewell, comment un simple agent de sécurité va devenir un héros en empêchant un attentat. Le film s'inscrit dans la lignée des œuvres de Clint Eastwood, ou il analyse la figure du héros américain, comme American Sniper ou Sully.
Comme ce dernier, Richard Jewell va se voir très vite être accusé par les médias et le FBI, d'être le poseur de bombes et de passer de héros à l'homme le plus détesté du pays. Avec ce sujet, Clint Eastwood signe un de ses films les plus offensifs et libertarien ou il critique avec virulence deux des plus grandes institutions des États-Unis : le FBI et les médias.
En plus d'être une critique, acerbe Le Cas Richard Jewell est surtout un film qui rend sa dignité aux laissés pour compte de l'Amérique, et en ce sens il s'agit la d'un film particulièrement émouvant, dans la droite lignée des films de John Ford ou Frank Capra.
Magistralement réalisé et écrit et interprété par des acteurs en état de grâce, notamment Paul Walter Hauser et Sam Rockwell, Le Cas Richard Jewell est encore une merveille de Clint Eastwood, et prouve encore que même à 90 ans, il reste au-dessus de pas mal de cinéastes.
Six ans après Gone Girl, David Fincher revient avec Mank, un film expérimental et d'une intelligence rare. Usant de tout le maniérisme des films des années 30 dans sa forme, avec son noir et blanc, la musique très référencée de Trent Reznor et Atticus Ross, David Fincher dresse un portrait acerbe sur le pouvoir des studios hollywoodiens dans les années 30, pour mieux faire un parallèle avec la situation actuelle dans le cinéma hollywoodien.
Calquant sa structure sur Citizen Kane d'Orson Welles, Mank raconte le parcours du scénariste Herman Mankiewicz et explore comment cet artiste va retrouver sa dignité face aux studios hollywoodiens qui méprisent son art créatif.
Un film érudit, ludique et brillant qui pose des questions sur l'art créatif : comment se servir d'un vécu compliqué pour écrire une œuvre importante et subversive, et à quel prix doit-on mener cette œuvre. Alors que la situation cinématographique actuelle est au plus mal, le film de David Fincher tombe a pic.
Sam Mendes a beau s'inspirer des plans séquences opératiques d'Alfonson Cuaron et d'Alejandro Gonzalez Inarritu, il prouve une fois de plus avec 1917 qu'il n'est qu'un banal suiveur et non un cinéaste novateur.
Réaliser un film de guerre en un seul plan séquence est certes un pari osé, mais complètement raté dans 1917 : le film ne donne jamais au spectateur l'impression d'assister à un grand spectacle sans temps mort et s'avère ennuyeux. En ce sens, le dispositif de mise en scène est très loin des scènes prodigieuses des films comme Gravity et The Revenant, qui proposaient eux de vrais tour de force cinématographiques avec leurs plans séquences en total mouvement.
Dans 1917, le plan séquence soi-disant immersif, ne sert qu'à proposer des digressions, où des soldats ne font que parler, chanter ou courir sans comme d'habitude avec Sam Mendes, produire du sens. L'une des grandes déceptions de l'année.
Jojo Rabbit, est un film tendre, drôle et bouleversant, comme toujours chez Taika Waititi. Filmé à hauteur d'enfant, le film montre à travers le parcours du héros principal comment on peut se défaire de ses croyances et de son imaginaire pour mieux grandir.
En osant des ruptures de tons allant du rire absurde et burlesque à des scènes violentes et dramatiques, Taika Waititi n'évite pas le sujet très grave de son film.
Si ce n'est pas un grand film, Jojo Rabbit est un film attachant et très émouvant, qui nous rappelle à certains moments la douceur des films produit par Amblin dans les années 80.