Nintendo : ils réclament 5 millions de dollars à cause d'un Joy-Con Drift défectueux

  • Par Antho
  • Publié le 7 octobre 2020 à 16:36, modifié à 17:00

Vous savez, ces procès délirants où des plaignants réclament des fortunes en dommages et intérêts ? C’est un de ceux-là dont nous allons parler aujourd’hui ! Une mère et son fils de 9 ans attaque Nintendo pour un Joy-Con Drift défectueux. Le géant nippon est accusé de négligence dans la résolution de ce problème qui touche des milliers de joueurs innocents dans le monde.

La malédiction du Joy-Con a fait deux nouvelles victimes

Nintendo : ils réclament 5 millions de dollars à cause d'un Joy-Con Drift défectueux

Tâchons de relater les faits avec tout le sérieux que mérite une affaire cette gravité. En décembre 2018, Luz Sanchez achète une Nintendo Switch à son fils alors âgé de 8 ans. Quelques mois seulement après l’achat, les manettes montrent des signes de dysfonctionnement.

Rapidement, la situation empire et les manettes deviennent… inutilisables. La petite famille essaye alors de surmonter cette épreuve du mieux que possible et retente sa chance avec une nouvelle paire de manettes.

Ce sera le début d’un nouveau calvaire vidéoludique pour Luz et son fils.

Les nouvelles manettes ne marchent pas.

Nintendo dans la tourmente

Nintendo : ils réclament 5 millions de dollars à cause d'un Joy-Con Drift défectueux #2

5 000 000 de dollars, c’est bel et bien la somme complètement délirante exigée par Luz Sanchez en réparation pour le préjudice moral subi. Alors oui, le problème des  Joy-Con n’est un secret pour aucun joueur de Switch. De nombreux joueurs ont déjà signalé ce problème et un recours collectif avait même été engagé par un cabinet d’avocats contre Nintendo.

Une certaine Christine Bartholomew, professeure de droit à la faculté de droit de l’Université de Buffalo, exlique pourquoi nous ne devrions pas rire de la situation :

Si vous envisagez d’acheter quelque chose à un certain prix, la valeur du produit serait très différente si vous saviez qu’il casserait dans six mois. Si une entreprise possède ces informations et ne les partage pas, cela serait considéré comme une faute relevant de la loi.