Pour la première fois depuis des décennies de recherches, un grand lac souterrain vient d’être découvert ce mercredi sur la planète Mars par une équipe internationale d’astronomes.
Enfoui sous une couche de glace, le lac a une largeur d’environ 20 kilomètres. Jamais une telle surface d’eau n’avait été découvert sur la planète rouge et cela laisse envisager qu’il pourrait y avoir encore d’avantage de liquide possiblement présent sur la planète rouge.
Mars : une présence humaine possible ?
« Il y a de l’eau la-bas, cela ne fait plus aucun doute ». Voilà ce qu’à déclaré lors d’une conférence de presse Enrico Flamini, responsable de la mission Mars Express de l’Agence spatiale italienne.
Mais est-ce que cette présence liquide peut permettre l’existence de la vie sur Mars ? Rien n’est affirmé. Dans un climat glacial et avec une température au sol avoisinant les -35°, la présence d’une forme de vie dans ce lac, situé à 1,5 kilomètres de la surface, semble compromise.
Certains experts expliquent que le lac serait trop froid et contiendrait une trop forte dose de sel. De plus, rien ne prouve que l’eau présente est potable. Cependant, cette surface a pu rester à l’état liquide en raison de la présence de magnésium, de calcium et de sodium, alors pourquoi pas…
Si une possible forme de vie sur la planète rouge semble aujourd’hui quand même peu probable, cette découverte crédibilise de plus en plus la théorie d’une ancienne existence de vie sur Mars, lorsque la voisine de la Terre avait une température plus chaude et un climat plus aride.
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Présence d’eau sur Mars : Une découverte grâce aux ondes radars
Réel tournant pour l’avenir de la recherche spatiale, la découverte a été faite grâce à un instrument radar embarqué à bord de la sonde Mars Express de l’Agence spatiale européenne, lancée en 2003. Appelé Mars Advanced Radar for Subsurface and Ionosphere Sounding (MARSIS), l’appareil permet aux astronomes de rapporter une éventuelle présence d’eau souterraine en envoyant des ondes radars à travers la surface.
MARSIS « mesure ensuite la façon dont les ondes se propagent et reviennent jusqu’à la sonde », comme l’explique le magazine Science.
29 séries d’échantillonnages radars ont montré une « variation brutale par rapport au signal radar associé », ce qui a permis aux scientifiques d’appréhender les contours du lac. Aux dernières nouvelles, les astronomes estiment pour l’instant la profondeur du lac à environ un mètre.