Un géant japonais de l’automobile vient de faire un pas décisif vers le spatial. Loin des show millimétrés de SpaceX ou des livestreams épiques de Blue Origin, il a réalisé l’atterrissage contrôlé d’un prototype de fusée réutilisable, avec une précision de seulement 37 cm. Une performance impressionnante, à la fois technique et symbolique, qui confirme que les ambitions spatiales ne sont plus l’apanage des seules entreprises du New Space.
- Honda a réussi un atterrissage précis d'une fusée réutilisable à 37 cm près.
- Le test a été réalisé à Taiki, avec un prototype de 6,3 mètres en moins d'une minute.
- Le succès s'appuie sur l'expertise en robotique et en commande de vol de Honda.
- Honda vise un vol suborbital d'ici 2029 et veut renforcer l'industrie spatiale japonaise.
Un vol court et un atterrissage chirurgical
Le test s’est déroulé à Taiki, dans l’île d’Hokkaidō, au nord du Japon. Dans un climat de calme absolu, Honda a fait décoller un prototype de fusée de 6,3 mètres de haut pour un vol vertical de 56,6 secondes. L’engin a atteint une altitude de 271,4 mètres avant de redescendre et de se poser avec une précision quasi millimétrique.
D’après les relevés de Honda, la fusée a touché le sol à seulement 37 centimètres du point visé. Un exploit quand on sait que l’équilibrage et le guidage d’un tel appareil, même à basse altitude, requièrent une coordination parfaite entre moteurs, capteurs et logiciels embarqués.
Un exploit rendu possible par une forte expérience en robotique
Honda a réussi ce tour de force en grande partie grâce à ses compétences en robotique, en commande de vol et en intelligence embarquée. L’entreprise indique s’être appuyée sur des technologies issues de son département R&D automobile en particulier sur les algorithmes de stabilisation utilisés dans ses véhicules autonomes. Les capteurs inertiels des motos de compétition ou encore les systèmes de redondance logicielle développés pour la sécurité embarquée trouvent ici une nouvelle application : la maîtrise du vol vertical autonome.
Le moteur utilisé est un propulseur à carburant liquide, entièrement développé en interne. Ce choix technique, bien que plus complexe que les moteurs hybrides ou à poudre, permet une plus grande finesse dans le pilotage et l’ajustement en temps réel, essentiels pour réussir un atterrissage de haute précision.
Taiki, un mini Cap Canaveral japonais
Le site d’essai de Taiki, où s’est déroulé le vol, est une infrastructure que Honda développe depuis plusieurs années en partenariat avec la JAXA (l’agence spatiale japonaise). Dédié aux expérimentations suborbitales, ce centre commence à s’imposer comme un pôle stratégique pour les projets spatiaux nippons. Il accueille également les tests de startups japonaises spécialisées dans les micro-lanceurs, comme Interstellar Technologies.
Ce choix de localisation est tout sauf anodin : Hokkaidō offre un espace aérien dégagé, peu de densité urbaine, et une latitude intéressante pour les tirs suborbitaux. Une sorte de laboratoire à ciel ouvert, bien loin des centres de lancement ultra-médiatisés comme Cap Canaveral ou Kourou.
2029 : l’horizon suborbital
Honda reste pour l’instant très discret sur ses ambitions commerciales. Officiellement, le projet est encore en phase exploratoire. Mais en interne, l’objectif est clair : valider un vol suborbital d’ici 2029. Cela signifie franchir la ligne de Kármán, située à 100 km d’altitude, sans atteindre l’orbite. Un jalon important pour tester les capacités de rentrée atmosphérique et de guidage de haute précision, mais aussi une porte d’entrée vers le lancement de micro-satellites.
Pour cela, Honda devra encore travailler sur l’augmentation de la puissance de ses moteurs, l’allègement de ses structures et la fiabilité des communications en vol. Ce sont des défis complexes, mais pas insurmontables pour un groupe habitué à développer des véhicules autonomes, des motos de compétition ou même des jets privés comme le HondaJet.
Avec ce test réussi, Honda s’impose comme le premier constructeur automobile à avoir conçu et posé une fusée réutilisable. Le signal est fort : les compétences accumulées dans le secteur de la mobilité terrestre peuvent être transposées dans le spatial. Et le Japon, qui mise sur une montée en puissance de son industrie spatiale privée, voit dans ce type d’initiative un levier stratégique.
Le gouvernement japonais a d’ailleurs annoncé son intention de doubler la taille du secteur spatial d’ici 2030, pour atteindre 8 000 milliards de yens (soit environ 55 milliards d’euros). Un fonds d’investissement public-privé soutient activement les entreprises engagées dans cette voie. Honda, sans faire de bruit, pourrait bien devenir l’un de ses fers de lance.
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