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Une faille de sécurité montre à quel point la Chine est ultra-surveillée

La Chine fait partie des pays très avancés sur le plan technologique et elle ne s’en cache pas, le pays a même commencé à rendre ses villes intelligentes. Mais cette démarche ne vise pas seulement pour donner plus de modernité au pays ni à apporter plus de commodités aux citoyens, mais aussi… à mieux les surveiller et à mieux collecter des informations sur eux.

Un expert en sécurité tombe sur une base de données suspecte

C’est en tout cas ce que nous révèle un récent incident qui a eu lieu dans ce pays. En effet, un expert en sécurité, du nom de John Wethington, a récemment fait part à Techcrunch d’une faille de sécurité qui lui a permis de mettre la main sur la base de données d’une ville intelligente stockée sur le cloud d’Alibaba. De quoi avoir un aperçu du système de sécurité mis en place par le gouvernement chinois et le moins que l’on puisse dire, c’est que la Chine prend soin de ne pas perdre les personnes sur son territoire de vue.

Une faille de sécurité montre à quel point la Chine est ultra-surveillée

Un représentant d’Alibaba a vite fait de se déresponsabiliser en déclarant que l’entreprise avait « déjà informé les clients de cet incident afin qu’ils puissent immédiatement régler le problème. En tant que fournisseur public de cloud computing, nous n’avons pas le droit d’accéder au contenu de la base de données clients ».

La Chine ne plaisante pas en matière de surveillance

Mais, plus intéressant encore, la base de données victime de la fuite portait sur la surveillance de plusieurs quartiers dans l’est de Pékin. La plus grande de ces zones surveillées étant Liangmaqiao qui n’est autre que le quartier des ambassades. Selon Techcrunch, cette base de données renferme une grande quantité d’informations sur les habitants, dont leurs déplacements, leurs habitudes au quotidien et même leurs caractéristiques physiques.

Une faille de sécurité montre à quel point la Chine est ultra-surveillée #2

Fait inquiétant, la base de données intègre même une classification ethnique des habitants ainsi que d’autres paramètres comme la détection des appareils dotés de WiFi et la possibilité de récupérer les numéros IMEI et IMSI de tout smartphone à proximité ou entrant dans la zone. Bref, de quoi traquer n’importe quel individu.

Dans quel but la Chine mène ces opérations de surveillance ? Nul ne le sait à part le gouvernement chinois, mais on est en train de dépasser la fiction, et pas dans le bon sens…

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