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Facebook payant : non ce n'est pas un canular

« Facebook c’est gratuit et ça le restera toujours. » Voilà la phrase qui s’affiche lorsqu’on se connecte au réseau social, mais Facebook pourrait pourtant proposer prochainement un abonnement pour accéder à certains contenus.

Facebook payant : non ce n’est pas un canular

Les Instant Articles, le sujet qui fâche

Une initiative qui a du sens, mais cette nouveauté n’a pas plu à certains journaux pour plusieurs raisons.

The Guardian, le New York Times ou encore Forbes ont rapidement décidé de quitter le service Instant Article. En effet, selon ces journaux, cette pratique génèrerait une perte pour le media car si les utilisateurs ne vont pas directement sur le site, ça ne rapporte quasiment rien, notamment au niveau des revenus publicitaires.
Il est certes possible d’intégrer de la publicité dans ces Instant Articles mais les options sont limitées, et il s’agit uniquement de publicité via la régie publicitaire Facebook, souvent très mal rémunérée…

Facebook payant : non ce n’est pas un canular #3

Selon le Wall Street Journal, Facebook pourrait donc changer de politique et voudrait d’abord proposer une offre « freemium ». Elle consisterait à donner un accès à quelques Instant Articles gratuitement, et après ce quota la consultation des articles deviendra payante via un abonnement mensuel géré directement par Facebook.

Une pratique qui a déjà été adoptée en France, par le journal Le Monde par exemple, et qui rejoint celle de tous les kiosques de journaux en ligne.

Si plus personne ne croit aux hoax sur le fait que « Facebook devienne bientôt payant » avec toutes les fausses news qui pullulent sur le réseau social, il s’agit là d’une info tout à fait sérieuse.
Les éditeurs de pages Facebook savent d’ailleurs à quel point le site de Mark Zuckerberg est passé maître dans l’art faire payer les professionnels pour diffuser des news…

Facebook payant : non ce n’est pas un canular #4

Alors que les abonnements à des parutions en ligne fonctionnent plutôt mal en France, on se demande si c’est la bonne voie pour permettre à la presse de survivre, d’autant qu’on ignore encore quel pourcentage des abonnements sera reversé à Facebook.

Une seule chose est sûre finalement : si ce projet voit le jour, il ne plaira pas à tous les internautes…