Si les smartphones d’aujourd’hui embarquent une technologie toujours plus sophistiquée, il faut admettre qu’en terme de design et même de focntionnalités, ils peinent à se renouveller. Philippe Starck et Jerôme Olivet se sont donc attelés à la tâche de redessiner le téléphone portable pour en faire un objet ultra futuriste à l’ergonomie hors du commun…
Alo
Philippe Starck et Jérôme Olivet se sont dit que le smartphone du futur ne possédera pas de touche (à part le bouton on/off peut-être) et fonctionnera à 100% par commande vocale. Avec « Alo », fini la corvée des sms !
Dans le futur, les smartphones pourront être équipés d’une intelligence artificielle puissante capable de fonctionner en parfaite harmonie avec l’utilisateur et sans ce que dernier n’ait à poser les yeux sur l’écran. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’Alo est dépourvu d’écran et propose à la place un projecteur holographique.
Une caméra est également présente, non pas uniquement pour prendre des clichés, mais aussi et surtout pour capter l’environnement de l’utilisateur comme un œil capable de lire et de comprendre ce qu’il voit. Les designers précisent que Alo embarque un squelette en aluminium mais que la coque qui le recouvre est molle et fonctionne comme une seconde peau. Ils n’hésitent pas à utiliser des termes comme « bionique » et « fusion » pour décrire ce concept qui fait le lien entre l’Homme et la machine.
Un concept imaginé en 1996
Si les concept-art sont tout récents, Philippe Starck et Jerôme Olivet ne viennent pas d’imaginer Alo. Le concept est vieux de plus de 20 ans ! Si le projet a été sorti de son tiroir, c’est à cause des hologrammes et de l’intelligence artificielle qui commencent tout doucement à envahir notre quotidien. Bon après les deux designers ne souhaitent pas pour le moment poursuivre dans la conception de ce modèle.
Trop futuriste ?
N’en déplaise aux râleurs, les nouvelles fonctionnalités que proposent Alo ne sont pas hors de portée. La technologie existe même si elle a encore besoin de se perfectionner et surtout d’être démocratisée. Produire un tel objet représenterait bien sûr un coût pharaonique mais ce serait techniquement possible, du moins dans un futur proche. Reste à savoir si un smartphone aux faux airs de T-1000 intéresserait la clientèle…