Cymatics : quand la science permet de voir la musique

  • Par La Rédac
  • Publié le 17 février 2015 à 09:00, modifié le 10 juillet 2016 à 02:27

Savez-vous ce qu’est la cymatique ? Et la synesthésie ?
Bon dans ce cas on va tout reprendre par le début.

Cymatics : quand la science permet de voir la musique

La synesthésie : quand les sens se mélangent…

La synesthésie est un trouble neurologique très perturbant qui fait que le cerveau interprète un stimulus d’un des 6 sens par une perception d’un autre sens.

Vous n’avez rien compris ?
En clair vous pouvez par exemple voir un flash de couleur alors que votre oreille perçoit un son : en bref tout est mélangé !

Ca peut même aller plus loin avec ce qu’on appelle la synesthésie numérique qui associe des nombres à des positions dans l’espace (pas facile de faire des additions dans ces conditions).

– Tu peux m’expliquer ce 0 en math ?!
– Mais j’ai une synesthésie numérique papa …
– File tout de suite dans ta chambre

La cymatique : l’art de visualiser les sons

Le physicien allemand Ernst Chladni est considéré comme le père de l’acoustique moderne.

Il eut un jour l’idée farfelue de saupoudrer du sable fin sur des plaques métalliques et de les frotter avec un archet (il devait avoir picolé ce soir là).
Et là miracle de la science : il vit le sable s’animer sous forme de figures géométriques qu’il nomma modestement figures de Chladni !

Un clip visuel et sonore magique signé Nigel John Stanford

Lorsque le musicien néo-zélandais Nigel John Stanford a découvert la cymatique il a tout de suite eu l’envie de l’intégrer dans un de ses clips, et il a alors cherché d’autres façons de représenter visuellement des sons sans trucage numérique.Cymatics : quand la science permet de voir la musique #2

Seulement pour obtenir les fantastiques effets que vous allez découvrir, il a du utiliser des sons et des fréquences pas vraiment agréables à l’oreille.
C’est seulement une fois les images du clip fixées sur pellicule qu’il s’est mis à la composition du morceau Cymatique.
Ce procédé de création n’est d’ailleurs pas sans rappeler le binôme John Williams/Steven Spielberg, le premier composant des morceaux avant que le deuxième ne passe à la réalisation.

Vous allez pouvoir découvrir dans le clip ci-dessous que Nigel est un artiste complet, puisqu’il maitrise aussi le synthé, la batterie, et toutes sortes d’instruments ésotériques fabriqués pour la circonstance.

Tout simplement brillant :

Pour en savoir plus sur cette fantastique expérience visuelle et sonore, rendez-vous sans plus attendre sur http://nigelstanford.com/Cymatics/