Il s’appelait Timothy Wilks, il n’avait que 20 ans et animait chaîne Youtube. Le jeune vidéaste a perdu la vie suite à une terrible méprise survenue pendant un prank. Timothy faisait semblant d’agresser des passants dans la rue quand l’un d’eux a sorti une arme à feu.
Une blague qui tourne au drame
Sur Youtube, il n’est pas rare de trouver des vidéos de prank comprenant les mots « ça tourne mal » dans le titre. Dans le fait-divers dony il est question aujourd’hui, les choses ont clairement très mal tourné, viré au cauchemar même.
Comme le rapporte NBCNews Timothy Wilks s’est filmé entrain de faire semblant de racketter des personnes prises au hasard dans les rues de Nashville (Tennessee).
Pour pousser la blague jusqu’au bout et obtenir des réactions plus authentiques de ses « victimes », Timothy s’est équipé d’un couteau de cuisine avant d’aller arpenter le trottoir. Ainsi armé, le jeune homme s’est rapidement rapproché d’un groupe d’amis. L’un d’eux, craignant pour sa vie et pour celle de ses amis, a sorti une arme et l’a abattu au milieu de la rue.
Ce drame rappelle celui survenu en décembre 2020 en Russie. Un vidéaste avait été reconnu coupable du meurtre de sa petite amie en plein live. N’oublions pas non plus ce jeune américain qui avait pris une balle à bout portant dans des conditions similaires, pensant qu’il pourrait arrêter le projectile avec un livre.
Un cas de légitime défense ?
C’est le genre de scénario qui fait froid dans le dos et que l’on aimerait voir uniquement dans une série ou un film. Pour David Starnes les choses sont malheureusement bien réelles. En plus du poids de la culpabilité, le jeune homme se retrouve au cœur d’une affaire d’homicide. Il n’a pas été inculpé pour le meurtre de Timothy Wilks mais la police n’a pas encore statuer pour définir avec certitude s’il a bel et bien agi en cas de légitime défense. Reste aussi à déterminer s’il possède un permis de port d’arme valide.
Bien d’autres pranks auraient pu mal tourner si un gros coup du destin n’avait pas sauvé de justesse les fesses de leurs instigateurs.
Le bon moment pour un #StopPrank ?