Plus d’un an après la sortie du RPG développé et édité par CD Projekt Red, et après un 1er DLC intitulé Heart Of Stone, qui nous emportait dans une histoire et des environnements très sombre, le 2ème contenu téléchargeable est sorti, sous le nom de Blood And Wine.
C’est toujours compliqué de se décider pour acheter ou non un DLC quand on a déjà mis la main au porte-monnaie pour un jeu, que clairement on n’y joue plus depuis plusieurs mois et surtout que les contenus sont souvent pauvres.
Evidemment si vous bénéficiez de la Game Of The Year Edition ou du Game Expension Pass vous n’avez pas à vous poser la question.
Bande annonce The Witcher 3 : Blood And Wine
Dans ce test, nous allons donc voir ensemble s’il vaut effectivement ses 25€ et s’il est à la hauteur des promesses de CD Projekt Red.
The Witcher 3 : Blood And Wine, une histoire bien ficelée mais prévisible
L’histoire commence alors que Geralt de Riv, Sorceleur (chasseur de monstre professionnel ), principal protagoniste des livres, films, séries et jeux vidéo The Witcher se balade tranquillement dans Velen, la contrée parcourue dans The Witcher 3 : Wild Hunt.
Il tombe sur une lettre qui lui est adressée, carrément plantée sur un panneau d’affichage.
Une demie heure de jeux plus tard, on apprend qu’une bête féroce, surnommée la bête de Beauclair, attaque et assassine de braves citoyens de la Région de Toussaint, connue pour ses chevaliers, ses princesses, et son vin (d’où le nom du DLC).
La suite et cohérente et elle vous tiendra en haleine plusieurs heures, mais malheureusement, lors du dernier quart de l’histoire principale, elle devient plus prévisible.
Vous sentez venir la conclusion une heure ou deux avant la fin, ce qui rajoute un petit point noir sur une trame pourtant de très bonne qualité.
Du vin et des tournois
L’histoire principale, c’est bien, mais qu’y a-t-il autour ?
Il y a énormément à faire, le nombre de quêtes annexes est tout bonnement énorme, ça ne s’arrête jamais !
Plus on progresse dans l’histoire et la carte de Toussaint, plus on en reçoit. Vous allez devoir vous occuper de monstres qui menacent un vignoble, gagner un tournoi de chevalier ou encore aller chercher vos économies à la banque. Bref Geralt n’aura pas beaucoup de temps pour se reposer.
On apprécie le nouveau système de compétences, appelé les Mutations, boostant vos capacités. Il permet par exemple de geler vos ennemis avec le signe d’Aard, ou de vous donner un second souffle lorsque vos points de vie arrivent a 0.
Le DLC comporte aussi 5 nouvelles armures de Sorceleur, sobrement appelées » rmure de Grand Maitre » rien que ça, une nouvelle faction de Gwynt sur le thème de Skellige.
Mais ça coûte cher d’être propriétaire
Amélioration très appréciable aussi, Geralt possède enfin son propre chez lui, entièrement personnalisable à l’aide de tableaux et d’armure récolté au cours de votre aventure. Home sweet home !
Ce nouveau chez vous, offert lors de vos premières heures de jeu, est a rénover et à personnaliser. Une fois cela fait, vous pourrez inviter vos amis et picoler en regardant la TV. Seulement cette fonctionnalité coûte cher, très cher.
En effet, on est souvent en manque de Couronnes (la monnaie « standard » du jeu) et malgré une grande générosité de la part des habitants de Toussaint lorsque vous leurs rendez service, on est vite obligés de récupérer tout ce que l’on trouve pour le revendre au Forgeron du coin.
Et les combats dans tout ça ?
Le bestiaire s’agrandit lui aussi, prenant même le luxe d’ajouter une dizaine de monstres à la trentaine du jeu de base. Parmi eux, on retiendra surtout le premier véritable boss de l’extension : le Shaelmaar.
Autre fonctionnalité ajoutée et pourtant passée inaperçue : les Hanses de Bandits.
Qu’est ce donc me direz vous ? Eh bien, pour ceux qui ont joué a The Witcher 3 : Wild Hunt il s’agit de « gros » camps de bandits, souvent contrôlés par un boss, qu’il vous faudra tuer pour libérer le camp, le rendant ainsi au chevaliers et gardes de Toussaint.
Si vous rencontrez des difficultés à venir à bout des Hanses, vous pouvez commencer par nettoyer les camps de bandits autour de la zone, et réduire ainsi le nombre d’ennemis à affronter quand vous vous attaquerez à la Hanse, ce qui rendra la tache plus simple.
The Witcher 3 Blood And Wine : interface, carte, et ambiance
Passons a la partie technique maintenant. Lors de la mise à jour sortie quelques jours avant le DLC, l’interface du jeu a eu le droit à un lifting, la rendant plus fluide, lisible et intuitive.
Un très bon point pour CD Projekt, qui a su écouter ses fans, beaucoup se plaignant du manque de fluidité de l’inventaire, surtout sur console.
Passons à la carte de la région de Toussaint où se déroule notre aventure.
En plus d’être d’une taille très correcte comparable a celle de Velen ou de Skellige, CD Projekt Red nous offre un dépaysement total.
En effet, l’ambiance de la ville de Beauclair, capitale de Toussaint, et de ses alentours, n’est pas comparable avec ce qu’on a eu avant, que ce soit a Velen, Novigrad ou encore Skellige.
Entre plaines fleuries et villages, l’ambiance pourtant sombre de ce DLC rappelle la Sardaigne et le sud de la France, principales inspirations du studio polonais.
Faut il acheter le DLC The Witcher 3 : Blood And Wine ?
Pour répondre à la question posée en début d’article : oui Blood And Wine vaut la peine d’être acheté.
Un DLC d’une telle qualité et avec un tel contenu est une bouffée d’air frais dans un milieu pourtant corrompu par les Skins et autres pack de map.
Une histoire allaitante, des nouveautés attendues et une ambiance soignée à la perfection. Que ce soit dans la musique, les couleurs choisies ou les dialogues, Geralt a eu la conclusion qu’il méritait pour sa dernière apparition sur nos consoles et nos PC.