Ca y est, il sort du silence : J.J. Abrams balance sur la trilogie Star Wars de Disney ! Celui que Lucasfilm a eu tant de mal à convaincre avant qu’il ne cède finalement à la tentation de réaliser deux films Star Wars explique aujourd’hui pourquoi la dernière trilogie a été une si grosse déception pour de nombreux fans. La raison est simple : le manque de plan !
Quand l’usine Star Wars partait dans tous les sens…
Bon, on ne va pas se mentir : les propos de J.J. Abrams n’ont rien de bien nouveau ni de bien choquant en fin de compte. Le manque de ligne conductrice s’est clairement fait sentir à de nombreuses reprises et la résurrection surprise de Palpatine au début de l’épisode IX n’en est qu’une parmi tant d’autres. Mais malgré tout, il est révélateur et très intéressant qu’un grand nom d’Hollywood ayant participé à une œuvre aussi importante donne son avis sur les raisons d’un « petit » échec critique estampillé Star Wars.
J.J. Abrams explique ainsi que lorsqu’il est revenu pour réaliser L’Ascension de Skywalker, il a été contraint de reprendre le récit en cours de route après que Rian Johnson a pris sa propre direction avec Les Derniers Jedi.
- STAR WARS : LA SAGA SKYWALKER – INTEGRALE 9 FILMSSTAR WARS: La Saga di Skywalker – Complète les 9 films Type de produit : PHYSICAL_MOVIE
- Star Wars The Black Series, casque électronique premium Shadow Trooper, Battlefront, article de cosplay pour adulte, dès 14 ansCASQUE SHADOW TROOPER À TAILLE RÉELLE – Reproduit avec fidélité à partir des jeux Star Wars: Battlefront, ce casque noir emblématique s’adresse aux fans, collectionneurs et cosplayeurs. TECHNOLOGIE DE MODULATION VOCALE INTÉGRÉE – Transformez votre voix pour ressembler à celle d’un Stormtrooper en appuyant simplement sur un bouton situé sur le côté du casque. DESIGN PREMIUM ET AJUSTABLE – Grâce à ses sangles intérieures ajustables, le casque convient à la plupart des têtes adultes, offrant confort et maintien pendant les événements cosplay ou les soirées déguisées. PARFAIT POUR UNE COLLECTION GALACTIQUE – Conçu pour les passionnés, ce casque s’intègre parfaitement à une vitrine ou une collection Black Series dédiée à l’univers Star Wars. À COMBINER AVEC UN COSTUME STAR WARS POUR ENFANT – Idéal pour les duos parent-enfant lors d’une Fête déguisée ou d’un événement thématique Star Wars (costumes vendus séparément).
Au micro de Collider, il a donné un avis poli et pas trop tranché sur l’immense fouillis qu’a été cette salve de films :
J’ai l’impression que ce que j’ai appris comme leçon à plusieurs reprises maintenant, c’est que vous devez planifier les choses du mieux que vous pouvez, et vous devez toujours être en mesure de répondre à l’inattendu. Et l’inattendu peut prendre toutes sortes de formes, et je pense qu’il n’y a rien de plus important que de savoir où l’on va. […] Parce que si vous ne connaissez pas la finalité de l’histoire, vous êtes aussi efficace que votre dernière séquence, votre dernier effet, votre dernière blague ou autre, cependant vous voulez aboutir à quelque chose d’inévitable.
Donc le problème viendrait principalement du manque de ligne directrice dans la technique de production de Kathleen Kennedy, présidente de Lucasfilm ? En cherchant bien…
Pourquoi c’était mieux avant
Ce qui ressort de l’interview de J.J. Abrams, c’est finalement que le manque de direction de la postlogie Star Wars est en grand partie due au changement de réalisateur et à la passation du script. Mais était-ce un problème pour la trilogie originale ? George Lucas, Irvin Kershner et Richard Marquand semblent pourtant avoir réalisé une trilogie cohérente à eux trois non ? Chacun avait sa patte, son savoir-faire et son histoire en tête et pourtant la trilogie fonctionne encore très bien malgré quelques incohérences très excusables au vu de l’immensité de la mythologie Star Wars.
Ha, on me dit dans l’oreillette que trois années s’étaient écoulées entre Un Nouvel Espoir, L’Empire Contre-Attaque et Le Retour du Jedi, contre seulement deux entre Le Réveil de la Force, Les Derniers Jedi et l’Ascension de Skywalker.
Et puis ne relançons pas le débat du fan-service et de ses enjeux commerciaux.
Ni celui des hommes d’affaires qui se prennent pour des scénaristes.
