Alors que la 4G n’est toujours pas complètement déployée sur le territoire français, le développement de la future génération des standards de connexion réseau est déjà d’actualité.
Et si cette future 5G très haut débit fait rêver, elle n’est pas du gout de certains scientifiques qui estiment qu’elle « conduirait à une augmentation générale et massive de l’exposition aux ondes du sans-fil ».
Des risques liés aux radiofréquences
Relayé par l’association Robin des Toits, un appel de cent soixante-dix scientifiques a été lancé. Ces scientifiques, issus de 37 pays (dont la France), demandent un délai avant le début du déploiement de la 5G « jusqu’à ce que des études d’impact sanitaires et environnementales sérieuses et indépendantes aient été réalisées ».
Ce n’est pas l’évolution du haut-débit en lui-même qui est pointé du doigt mais plutôt les installations de transmetteurs 5G qui permettront 20 à 30 milliards de connexions.
Une révolution certes, mais qui augmenterait considérablement l’exposition importante de l’Homme aux ondes et aux radiofréquences. Rappelons que depuis 2011, l’OMS a officiellement classé les radiofréquences « cancérogènes possibles pour l’Homme.
De plus en plus de recherches ont confirmés de manière convaincante les graves risques sanitaires liés aux champs électromagnétiques de radiofréquences (RF-CEM). Entre la maladie d’Alzheimer, l’infertilité humaine ou les éventuels troubles cérébraux, la liste est très longue…
Un avertissement qui pourraient bien repousser l’arrivée des premières offres 5G en France, initialement prévues pour 2020-2022.