Retour vers le Futur est aujourd'hui un film culte pour les fans de science-fiction. Un pari qui était loin d'etre gagné, comme en témoignent de nombreuses anecdotes autour du long métrage.
Bob Gale a eu l'idée de Retour vers le futur grâce à son père
Alors qu'il était passé voir ses parents, Bob Gale est tombé sur l'annuaire scolaire de son père alors qu'il cherchait des affaire au sous-sol. Il s'est alors demandé s'il se serait bien entendu avec son père s'ils avaient été camarades de classe à l'âge de 17 ans.
Il a ensuite parlé de cette idée farfelue à Robert Zemeckis qui l'a trouvée excellente et a commencé à imaginer ce qui allait devenir le script de Retour vers le futur.
Aucun studio ne voulait produire Retour vers le futur
En 1984, Robert Zemeckis et Bob Gale n'avaient travaillé que sur deux films dont aucun n'avaient marché au box office. Avant la sortie d'À la poursuite du diamant vert, qui sera leur premier succès commercial, le script de Retour vers le futur a été rejeté plus de 40 fois.
Les studios Disney qui avaient un temps considéré l'idée de produire le film, ont préféré botter en touche à cause des scènes où la mère de Marty flirte avec lui, qui sont par conséquent à la limite de l'inceste.
Finalement, c’est grâce à l'aide Steven Spielberg, qui avait déjà travaillé avec Robert Zemeckis et Bob Gale sur 1941, qu'Universal a finalement accepté de produire Retour vers le Futur.
Le Dr. Emmett Brown avait un chimpanzé
Dans le scénario original, le Doc avait bien un compagnon sauf qu'il s'agissait d'un chimpanzé nommé Shemp. Une idée qui a fortement déplu au patron d'Universal, Sidney Sheinberg, qui a insisté pour le remplacer par un chien.
Selon Sheinberg aucun film avec un chimpanzé n'a jamais rapporté beaucoup d'argent. Une remarque certes curieuse mais aussi tout à fait juste !
John Lithgow était le premier choix des studios pour incarner le Docteur Brown
Neil Canton, l'un des producteurs d'Universal, avait déjà travaillé avec John Lithgow sur le film Les aventures de Buckaroo Banzai à travers la 8e dimension, dans lequel l'acteur incarnait un scientifique très excentrique.
Il lui a donc proposé le rôle du Doc, mais ce dernier a du refuser pour des raisons de conflits de calendrier.
Christopher Lloyd ne voulait pas jouer Emett Brown
Quand Christopher Lloyd a reçu le scénario de Retour vers le futur, il l'a carrément jeté à la poubelle. Il avait l'ambition à l'époque de devenir un acteur sérieux et ne voulait plus interpréter le moindre rôle comique.
Robert Zemeckis ayant beaucoup insisté, l'acteur a finalement accepté à une seule condition : que l'apparence de son personnage soit un mélange d'Albert Einstein et du chef d'orchestre Leopold Stokowski.
Marty McFly était à l'origine un personnage très sombre
Dans la première ébauche du scénario, Bob Gale décrivait Marty McFly comme un personnage triste et dépressif qui songeait meme au suicide.
Cette approche inconcevable à l'époque pour un film destiné à la jeunesse a été immédiatement rejetée par le studio.
Michael J.Fox a remplacé un autre acteur pour jouer Marty McFly alors que le tournage avait déjà commencé
Universal a d'abord choisi l'acteur Eric Stoltz pour le rôle de Marty McFly et il y a meme quelques passages du film dans lequel on peut le voir de dos.
Néanmoins au bout de cinq semaines de tournage, Steven Spielberg a décidé de le renvoyer car il estimait qu'il jouait son personnage d'une manière beaucoup trop sérieuse.
C'est donc Michael J Fox, le premier choix de Robert Zemeckis, qui l'a remplacé au pied levé.
Michael J. Fox était épuisé sur le tournage du film
Contrairement aux autres acteurs, Michael J.Fox n'était pas libre aux dates de tournage du film. En effet il tournait au meme moment dans la sitcom Sacrée famille, dont il était l'acteur vedette.
Pour résoudre ce problème de disponibilité, la majorité des scènes avec l'acteur ont été tournées de nuit et ce jusqu'au petit matin pour les scènes de jour. L'acteur enchainait ensuite sur le tournage de sa sitcom.
Il a du tenir ce rythme infernal plusieurs mois, mais ce sacrifice en valait largement la peine car le rôle de Marty a littéralement propulsé sa carrière.
Crispin Glover (Georges McFly) a détesté le film
La production de Retour vers le futur fut un véritable cauchemar pour Crispin Glover qui incarnait Georges McFly dans le film. Tout comme son personnage, l'acteur était constamment nerveux et stressé ce qui agaçait beaucoup Zemeckis.
Crispin Glover a tellement mal vécu ce tournage qu'il a refusé d'apparaitre dans les deux suites expliquant que par ailleurs la fin de Retour vers le Futur ne lui plaisait pas du tout.
À l'origine, la machine à voyager dans le temps était un réfrigérateur
Au départ Bob Gale et Robert Zemeckis voulaient que leur héros voyage dans le temps à bord ... d'un réfrigérateur nucléaire.
Spielberg a rapidement refusé cette idée (qu'il a tout de meme un peu repris dans Indiana Jones 4), car il craignait que des enfants ne s'amusent à s’enfermer dans un réfrigérateur pour tenter l’expérience chez eux.
Le film aurait pu se finir avec une explosion nucléaire
Robert Zemeckis et Bob Gale ont d'abord pensé à rendre possible le retour de Marty dans le présent grace à une explosion nucléaire sur un vrai site d'essais situé au Nevada.
Cette idée à été mise de coté par les studios car trop couteuse et Robert Zemeckis et Bob Gale ont dû réécrire la fin.
Retour vers le futur rend hommage à un film mythique de Harold Lloyd
Obligé de réécrire la fin du film, Robert Zemeckis a alors eu l'idée de rendu hommage à un classique du cinéma muet : Monte-là-dessus de Harold Lloyd.
La scène finale dans laquelle le Doc est suspendu au cadran de l'horloge du palais de justice de Hill Valley reproduit fidèlement celle dans laquelle Harold est lui meme suspendu à l'horloge d'un gratte-ciel.
Retour vers le futur rend aussi hommage au film "La machine à explorer le temps"
La machine à explorer le temps, de George Pal sorti en 1961 est le premier long métrage qui ait popularisé le concept des voyages dans le temps auprès du grand public.
Robert Zemeckis a fait un clin d'œil très discret à ce classique dans son film, puisque les couleurs rouge, jaune et vert utilisées pour l'affichage des dates dans la Delorean sont exactement les mêmes que celles de la machine du film de George Pal.
Le nom du centre commercial change entre le début et la fin du film
Retour vers le futur est devenu un peu par accident une référence sur les voyages dans le temps et leurs supposés effets secondaires et autres paradoxes.
Un détail en particulier du film est devenu absolument culte : au début du film, le centre commercial du film se nomme Twine Pines Mall. Seulement quand Michael J Fox remonte dans le temps en 1955, il percute avec sa voiture un des deux pins du centre commercial. Une conséquence immédiate de cet incident est le changement de nom du centre commercial dans le présent, lequel se nommera dès lors Lone Pine Mall !
Le chanteur Huey Lewis fait un caméo dans le film
C'est le groupe Huey Lewis and The News qui a composé la mythique musique du film : The power of love. Le titre a même été nommé en 1985 pour l'Oscar de la meilleure chanson originale.
Le leader du groupe, Huey Lewis, fait un petit caméo dans Retour vers le futur : lorsque Marty McFly auditionne pour son groupe de rock au début du film, c'est le musicien qui joue le rôle du juge.
Spielberg ne voulait pas qu'Alan Silvestri signe la musique du film
Après avoir travaillé avec lui sur A la poursuite du diamant vert, Robert Zemeckis a à nouveau engagé le compositeur Alan Silvestri.
Steven Spielberg n'était pas convaincu et il n'aimait pas les musiques de Silvestri qu'il avait déjà entendues et qui n'étaient pas suffisamment épiques selon lui. Cependant dès qu'il a découvert la musique du film, il a immédiatement changé d'avis, et on ne peut que lui donner raison.
- Avengers Endgame Piano Solo: Music from the Original Motion Picture Soundtrack
- Back to the Future: The Musical
Universal a du payer une amende pour avoir utilisé la chanson "Johnny B. Goode" de Chuck Berry sans son autorisation
La séquence dans laquelle Marty McFly se met à chanter la mythique chanson de Chuck Berry : Johnny B. Goode est vite devenue culte.
Seulement le musicien n'avait absolument pas donné l'autorisation au studio d'utiliser sa chanson. Au terme de longues négociations, Universal a finalement accepté de payer 50 000 dollars à Chuck Berry pour qu'il accepte d'en céder les droits.
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Un champion de skateboard a aidé Michael J Fox sur le tournage
Pour bien préparer les scènes dans lesquelles Marty McFly fait du skateboard, Universal a engagé un champion européen de skateboard : Per Welinder.
Le sportif a dans un premier temps servi de doublure à Eric Stoltz. Puis quand ce dernier a été remplacé par Michael J Fox, il l'a aidé pour les chorégraphies des scènes à skateboard.
Le film a fait un mauvais démarrage au box-office
De nos jours, on est habitués à voir un film marcher tout de suite ou pas du tout, mais pour Retour vers le futur ce fut nettement plus compliqué.
Lors de son premier weekend le film ne rapporta que 11 millions de dollars et il fallut attendre 232 jours d'exploitation, soit 33 semaines, pour qu'il dépasse enfin la barre des 200 millions de dollars.
Le président américain Ronald Reagan a adoré Retour vers le futur
Robert Zemeckis et Bob Gale ont envoyé une copie du film à la Maison Blanche à l'attention de Ronald Reagan. Le président des États unis a tellement aimé le film qu'il en a carrément repris une réplique lors d'un de ses discours officiels en 1986 en citant : "Là ou on va, on n'a pas besoin de routes".
Retour vers le futur
Titre original : Back to the Future
Série : Retour vers le Futur
Sortie : 30/10/1985
Réalisation : Robert Zemeckis
Avec : Billy Zane, Casey Siemaszko, Christopher Lloyd, plus