Andrew Niccol

Andrew Niccol est un réalisateur, scénariste et producteur né le 10 juin 1964 à Paraparaumu, en Nouvelle-Zélande. Il est surtout connu pour ses œuvres de science-fiction et ses récits dystopiques qui interrogent les implications éthiques et sociales des avancées technologiques.

Après avoir grandi en Nouvelle-Zélande, Niccol déménage à Londres où il commence sa carrière en réalisant des publicités. Cette expérience lui permet de développer un sens aigu de la narration visuelle et de la mise en scène. Cependant, il aspire à créer des œuvres plus substantielles et décide de se lancer dans le cinéma.

Le premier long métrage qu’il écrit et réalise est « Bienvenue à Gattaca » (1997), un film de science-fiction qui explore les thèmes du déterminisme génétique et de l’eugénisme. Le film met en vedette Ethan Hawke, Uma Thurman et Jude Law. Bien que « Bienvenue à Gattaca » ne soit pas un succès commercial immédiat, il reçoit des critiques positives et devient rapidement un film culte.

En 1998, Niccol écrit le scénario de « The Truman Show », réalisé par Peter Weir. Ce film, mettant en vedette Jim Carrey, raconte l’histoire d’un homme dont la vie entière est secrètement filmée et diffusée comme une émission de télé-réalité. « The Truman Show » est acclamé par la critique et remporte plusieurs prix, y compris une nomination aux Oscars pour le meilleur scénario original.

Niccol continue à explorer des thèmes similaires dans ses œuvres suivantes. En 2002, il écrit et réalise « S1m0ne », une satire sur Hollywood mettant en scène Al Pacino dans le rôle d’un réalisateur qui crée une actrice virtuelle. Le film reçoit des critiques mitigées mais est apprécié pour son originalité.

En 2005, Niccol réalise « Lord of War », un drame criminel avec Nicolas Cage dans le rôle principal. Le film examine le commerce international des armes et les questions morales qui l’entourent. « Lord of War » est bien accueilli par la critique pour sa narration incisive et son commentaire social pertinent.

Niccol revient à la science-fiction avec « Time Out » (2011), un film qui imagine un futur où le temps est littéralement de l’argent. Le film met en vedette Justin Timberlake et Amanda Seyfried. Bien que les critiques soient partagées, « Time Out » trouve son public grâce à son concept intrigant.

En 2013, Niccol adapte le roman de Stephenie Meyer « Les Âmes vagabondes » au cinéma. Le film, également intitulé « Les Âmes vagabondes », explore les thèmes de l’identité et de l’invasion extraterrestre. Malgré une réception critique mitigée, il attire l’attention des fans du livre.

Plus récemment, Niccol a écrit et réalisé « Good Kill » (2014), un drame sur les pilotes de drones militaires avec Ethan Hawke dans le rôle principal. Le film aborde les dilemmes moraux liés à la guerre moderne et reçoit des critiques globalement positives.

Andrew Niccol continue d’être une voix unique dans le cinéma contemporain, utilisant souvent la science-fiction pour poser des questions profondes sur la condition humaine et les conséquences des avancées technologiques.