Vladimir Poutine s'est récemment exprimé au sujet de l'intelligence artificielle lors d'une conférence face à des étudiants russes. Selon lui, la maîtrise de cette technologie pourrait même être un moyen de dominer le monde dans les prochaines années...
L'intelligence artificielle, un danger ?
Souvent encore utilisées comme de simples gadgets, les intelligences artificielles pourraient devenir de plus en plus autonomes (certaines parlent déjà entre elles) au point de devenir de redoutables drones de combats.
L’intelligence artificielle pourrait ainsi être utilisée pour piloter des bataillons de drones et diriger des flottes aériennes lors des futures guerres.
Le président russe a donc expliqué l'importance stratégique qu'il y avait selon lui à maîtriser une telle technologie :
L’intelligence artificielle est l’avenir, pas seulement de la Russie, mais de toute l’humanité.
Elle présente des opportunités colossales, mais également des menaces qui sont difficiles à prévoir.
Cela serait particulièrement regrettable que quelqu'un gagne une position de monopole dans le développement de l'IA.
Mais ces déclarations ne sont pas anecdotiques et pointent du doigt les Etats-Unis et la Chine, pays les plus en avance en terme d'IA.
La menace d'une "troisième guerre mondiale"
Si les propos de Vladimir Poutine n'inquiètent pas plus que ça les dirigeants européens, Elon Musk estime que l'utilisation de cette technologie à des fins militaires est plus qu'alarmante.
Le fondateur de SpaceX, ainsi que 100 dirigeants d'entreprises, affirment que l’introduction de technologies dans ce secteur pourraient permettre "une troisième révolution dans le domaine de la guerre".
Elon Musk qui s'était déjà exprimé à ce sujet a d'ailleurs renouvelé son avertissement sur Twitter :
China, Russia, soon all countries w strong computer science. Competition for AI superiority at national level most likely cause of WW3 imo.
— Elon Musk (@elonmusk) September 4, 2017
Si ces nouvelles technologies nous servent pour le moment surtout à piloter quelques gadgets, elles risquent de peser énormément dans les relations géopolitiques d'ici quelques années.
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