Orange bloque Google pour apologie du terrorisme

  • Par Fredi
  • Publié le 17 octobre 2016 à 14:01, modifié le 9 avril 2022 à 20:51

Le contexte dans lequel nous sommes nous oblige à être vigilant. Il est important de bloquer les sites faisant l’apologie du terrorisme pour éviter toute viralité et embrigadement de la population. Ainsi, les fournisseurs d’accès à Internet se doivent de bien respecter les sites à bloquer… Mais refuser l’accès à Google ? Ne serait-ce pas un peu abusé ?

Orange bloque Google pour apologie du terrorisme

Quand Google se fait bloquer

En effet, ce matin, en voulant naviguer sur Google afin d’effectuer traditionnellement des recherches, les abonnés d’Orange ont pu avoir la mauvaise surprise de tomber sur cette belle page du Ministère de l’Intérieur :

Orange bloque Google pour apologie du terrorisme #2

Comme vous pouvez le comprendre, l’accès à Google.fr a été compromis car le site a du être déclaré comme présentant du contenu faisant l’apologie d’actes de terrorisme.

Bien entendu, l’information a été rapidement relayée sur Twitter :

@bortzmeyer @_GaLaK_ @gchampeau @twandroid @RIPE_Atlas J’ai la capture les gars 😉 pic.twitter.com/gXU6azjFgM

  • Olivier Guilleman (@oliv91ess) 17 octobre 2016
  • Dans un scénario normal, cette page est censée apparaître suite à une demande de blocage explicite de la police auprès du fournisseur d’accès. Mais pour quelles raisons l’accès à Google a-t-il été bloqué ?

    L’erreur est humaine chez Orange

    Vous vous doutez bien que Google n’est pas une organisation terroriste…

    Orange a communiqué à ce propos en indiquant qu’il s’agissait d’une « erreur humaine lors d’une opération technique sur un serveur ». Ainsi, les utilisateurs voulant naviguer sur Google.fr étaient gentiment redirigés vers la page qui fait peur ! A noter que Wikipedia aussi en a fait les frais…

    A priori, l’incident aurait duré 01h00 et aurait été résolu vers 11h25.

    Orange bloque Google pour apologie du terrorisme #3

    Imaginez si Google était bloqué… Comment pourrions-nous survivre ? Ah si, y’a Yahoo et Bing, m’enfin…