Le risque qu’un astéroïde suffisamment gros pour détruire la Terre se place sur la trajectoire de notre belle planète bleue est faible. Mais il existe ! La Nasa s’est donc doté d’un plan d’urgence au cas où le pire se produirait. La mission en question se nomme Dart et fera l’objet d’un test grandeur nature d’ici 5 ans.
Ce n’est pas la taille qui compte
Dans les films catastrophe il est toujours question d’astéroïdes gros comme 5 fois le Texas. Mais si le vrai danger venait des petits corps célestes ? Car si nous connaissons les cailloux de plus d’un kilomètre de diamètre et savons qu’ils ne représentent pas de danger pour les siècles à venir, il n’en est pas de même pour ceux dont la taille est comprise entre 140 mètres et 1 kilomètre de diamètre. Souvenons-nous de l’astéroïde de 10 000 tonnes qui s’est écrasé à Tcheliabinsk le 15 février 2013 et avait fait de nombreux blessés.
3 idées proposées, 1 seule retenue
Les ingénieurs ont planché très activement sur la solution la plus adaptée pour protéger la Terre en cas de collision avec un objet céleste. Trois idées ont ainsi été examinées avec soin :
- faire exploser une bombe nucléaire : rejeté ! En plus d’être risquée, l’utilisation de l’arme nucléaire transformerait l’astéroïde en millier de petits fragments qui viendraient frapper la Terre de plein fouet
- envoyer des satellites pour générer une force de gravitation : rejeté ! Cette solution a été jugée trop longue à mettre en place pour obtenir des résultats
- envoyer un impacteur de 300 kgs pour percuter l’astéroïde et le faire dévier de sa trajectoire : approuvé !
La mission DART sera testée en situation réelle en 2022. Et c’est Didymoon, un monstre de 170 mètres qui servira de coup d’essai. Déso Bruce, on se passera de tes services.