« Monte une crèche, il y a un véritable business à faire », voilà les mots du producteur Renaud Chélélékian au réalisateur Maxime Govare alors que ce premier cherchait une crèche avec plus ou moins de succès.
Daddy Cool : un pitch complètement loufoque…
Daddy Cool c’est l’histoire d’Adrien (Vincent Elbaz), quarantenaire glandeur et de sa femme Maud (Laurence Arné). Elle n’en peut plus de son coté immature de gamin de 12 ans et comme elle désire plus que tout fonder une famille, elle finit par demander le divorce.
Terrassé mais encore follement amoureux, le grand ado décide de ne pas se laisses faire et de squatter le canapé de l’appartement jusqu’à ce qu’elle craque.
Quand ensuite il est obligé de fermer son magasin de vinyles, Adrien a l’idée complètement loufoque de monter une crèche à domicile ce qui lui permet d’avoir quelques revenus, mais surtout de bien pourrir la vie de sa « future-ex-femme » qui travaille à domicile.
Mais dans son esprit un peu tordu, son véritable objectif est de pouvoir se rapprocher et reconquérir Maud, tout en montrant qu’il n’est pas si looser que ça…
… avec des enfants très attachants
Sur le papier ce pitch peut paraître assez simpliste, voir carrément débile.
Pourtant si on aura un peu de mal à entrer dans le film au début (tout ça sonne quand même un peu artificiel) on est rapidement embarqué dans cette histoire absurde et on plonge avec bonheur dans l’univers d’ado attardé mais tendre du « héros ».
Il faut avouer également que l’émotion que nous procure le film est aussi beaucoup transmise par les personnages des enfants : les petits garnements gardés par Adrien le rendent complètement fou tout en restant totalement adorables.
C’est d’ailleurs eux qui donnent leur véritable force au casting, car même si le duo Arné/ Elbaz est aussi crédible que tordant, ce sont leurs petites bouilles que l’on retiendra le plus.
Un tournage compliqué !
Comme vous le savez (ou pas d’ailleurs), les enfants n’ont pas le droit de tourner plus d’une heure sur un plateau, ce qui complique forcément la réalisation d’un film comme celui-ci.
Certains échanges entre les acteurs des deux générations furent même tournés à quelques semaines d’écart, ce qui ne gâche pourtant pas la fluidité du film.
Mais ce qui nous a le plus plu, ce sont toutes les situations délirantes et farfelues que le film nous propose. Le film se permet de véritablement jouer avec les enfants et nous pousse en tant que spectateurs à nous dire plusieurs fois « non, il ne vont pas oser faire ça quand même ? » tout en se marrant.
La ballade au parc, ou encore la petite altercation entre Maud et Abel sont de parfaits exemple de scènes qui nous font sourire et constituent tout le charme du film.
Avis Daddy Cool
Tout n’est certes pas parfait dans le film, car même si on se laisse emporter facilement par l’histoire, il y a un certain manque de réalisme perturbant.
Le personnage de Renaud interprété par Grégory Fitoussi paraît faux et sans ambition et on a presque de la peine lorsqu’il intervient.
Egalement au niveau humour ça verse par moments dans un « pipi caca » qui n’est pas digne du reste du film.
Mais notre principal reproche c’est sans doute que le film quitte à faire dans le délirant aurait pu pousse plus loin, on aurait aimé voir encore plus de séquences décalées avec ces acteurs en couches culottes.
Pour conclure, Daddy Cool ne marquera certainement pas l’année cinématographique mais on vous promet de passer un agréable moment à le regarder, entre sourires et tendresse.
Sur ce quittons nous avec la bande annonce du film.
Bande annonce Daddy Cool
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Daddy Cool [Import]Daddy Cool PHYSICAL_MOVIE Pierre de test
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Coffret : Daddy Cool + l’un dans l’autre + La Colle + Amour & turbulences
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L'avis d'Antonin Mastouri
Daddy Cool
- 01 novembre 2017 (1h37)
- De Maxime Govare
- Avec Vincent Elbaz, Laurence Arné, Grégory Fitoussi, Nadège Dabrowski, Bernard Le Coq, Juliette Pivolot, Maxence Chanfong-Dubois, Sarah Le Huu Nho, Salomon Mpondo-Dicka, Axelle Laffont
Daddy Cool n'est pas la comédie parfaite, avec un humour par moment un peu facile et aussi un manque de réalisme.
Vincent Elbaz et Laurence Arné parviennent toutefois à rattraper ces défauts et on se laisse facilement embarquer par le film, tant les marmots sont craquants.
On regrettera juste que Maxime Govare ne nous ait pas offerts encore davantage de séquences décalées avec ces acteurs en couches culottes.