Sudhish Kasaba Ramesh un ancien ingénieur de l’entreprise Cisco qui vient d’être condamné à deux ans de prison et 15 000 dollars d’amende pour avoir supprimé 456 machines virtuelles et bloqué 16 000 comptes Webex Teams. Des manipulations qui ont couté 1,4 millions de dollars à l’entreprise.
Un ex-ingénieur aigri fait planter les serveurs Cisco après son départ
Sudhish Kasaba Ramesh, ingénieur âgé de 30 ans, a démissionné de Cisco en 2018 apparemment dans de mauvaises conditions.
Encore plein de rancœur, il a accédé au réseau de Cisco cinq mois après son départ et a déployé depuis son compte Google Cloud Project un code qui a supprimé 456 machines virtuelles. Or ces machines transmettait à l’application WebEx Teams des visioconférences, des messages vidéo, et le partage de fichiers.
Un acte de piratage qui a entrainé la désactivation de 16.000 comptes Webex Teams pendant plus de deux semaines.
Pour réparer les dommages causés par cette panne et restaurer son infrastructure, Cisco a du débourser près de 1,4 millions de dollars, sans parler des clients qui sont passés à la concurrence durant cette période et sont donc irrémédiablement perdus.
Deux ans de prison et 15.000 euros d’amende
Sudhish Kasaba Ramesh a comparu devant la cour fédéral de San José le 13 juillet dernier. Il n’a pas tenu a expliquer pourquoi il a agit ainsi mais il a néanmoins plaidé coupable en précisant qu’il n’avait pas eu l’intention de causer du tort à l’entreprise. Condamné à deux ans de prison le 9 décembre dernier, il devra également payer une amende de 15 000 dollars.
L’entreprise Cisco a expliqué dans un communiqué que cet incident avait permis avec la police de mettre en place des sécurités pour éviter ce type de problèmes à l’avenir :
Nous avons porté cette question directement à l’attention des forces de l’ordre et nous avons apprécié l’efficacité avec laquelle il ont traduit cette personne en justice.
Nous sommes convaincus que les processus mis en place pourront éviter que cela ne se reproduise.
Cisco a racheté BabbleLabs pour améliorer le son des réunions virtuelles
La société Cisco s’est bâtie une solide réputation dans le domaine des conference calls, bien avant la pandémie, et elle ne compte pas s’arrêter là.
L’entreprise américaine acquis récemment BabbleLabs, une société qui a développé une technologie permettant d’éliminer efficacement les parasites sonores lors de réunions virtuelles.
Grace à l’intelligence artificielle, BabbleLabs peut reconnaitre la parole humaine réduire considérablement tous les autres bruits parasites.
Une fonctionnalité bien utile en ces temps de télétravail généralisé …