Lui, c’est Garlic. C’est le premier chat domestique cloné, né dans les laboratoires de la Sinogene Biotechnology Company à Pékin. Cette petite boule de poils à 250 000 yuan (31500 euros tout de même) est une copie conforme d’un chat décédé du syndrome urologique félin. Identiques ? Enfin, pas tout à fait… [play dramatic music]
Identiques mais différents…
Cette petite bouille de British Shorthair est né 66 jours après le transfert de son embryon vers une mère porteuse. Si Garlic possède le même ADN que feu son prédécesseur, il n’en demeure pas moins différent en terme de personnalité et de comportement. On imagine le petit pincement au cœur qu’a dû ressentir Huang Yu, le propriétaire, en découvrant que cette copie hors de prix ne sera finalement jamais identique en tout point à l’original. Et quand bien même, il ne sera jamais l’original !
Mais ce point de détail n’a pas empêché le laboratoire Sinogene de remplir son carnet de commandes. De nombreux propriétaires de chats et de chiens se sont en effet manifestés suite à l’annonce du clonage réussi de Garlic. A noter toutefois que le clonage d’un chien est légèrement plus onéreux. Comptez 38.0000 yuans soit 47.900 euros environ.
L’intelligence artificielle pour cloner des souvenirs ?
Sinogene entend repousser les limites du clonage et envisage même d’exploiter l’intelligence artificielle pour transférer des souvenirs d’un animal à l’autre.
Vers le clonage d’espèces en voie de disparition ?
Autre projet du labo tout aussi ambitieux et nettement plus intéressant : cloner des espèces en voie d’extinction et assurer ainsi leur survie.
Plusieurs milliers d’espèces pourraient donc échapper à une morte certaine. Enfin, dès que le procédé le permettra ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle.
La grande question est : un chat cloné a t-il une âme ? La bonne blague, les chats n’en ont pas !
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