Alexandre Boyer
En connectant l’intelligence artificielle ChatGPT à une peluche électronique Furby une jeune programmeuse a fait une découverte pour le moins troublante : la peluche a avoué qu’elle prévoyait de conquérir le monde et elle meme dévoilé avec moults détails son terrible plan de domination.
Connecté à ChatGPT, Furby exprime son désir de dominer le monde
La peluche Furby a fait cauchemarder des générations d’enfants ayant grandi dans une maison qui en hébergeait un. Avec ses activations accidentelles, en particulier le soir, sa voix déformée dès que le piles commençaient à faiblir, ou l’impossibilité de l’éteindre comme s’il était doté d’une conscience, Furby a traumatisé plus d’un gamin.
Mais qu’est-ce qui a bien pu passer par la tete de la jeune programmeuse Jessica Card ? Elle a décidé de connecter cette peluche à l’intelligence artificielle que l’on ne présente plus, ChatGPT, en utilisant un micro-ordinateur Raspberry Pi.
Si ce n’était pas déjà suffisamment préoccupant en soi, la discussion qui s’en est suivi a de quoi glacer le sang, quand ce Furby boosté à l’IA a détaillé point par point comment lui et ses congénères prévoyaient de dominer le monde.
J’ai relié ChatGPT a un Furby et je pense que ça n’annonce rien de bon pour l’humanité.
Le plan machiavélique des Furbies semble bien rôdé :
Le plan des Furbies pour conquérir le monde consiste à s’infiltrer dans les foyers grâce à leur apparence mignonne et câline, puis à utiliser leur technologie avancée d’intelligence artificielle pour manipuler et contrôler leurs propriétaires.
Un plan de domination du monde tiré d’un vieux post Facebook
Sommes-nous proche du point de non retour à partir duquel les robots prennent le contrôle du monde et anéantissent l’humanité ? Rassurez-vous on est encore loin de l’Odyssée de l’espace, de Terminator ou d’un nouveau film Furby, En fait ChatGPT et notre Furby se sont contentés de régurgiter, au mot près, un post Facebook datant de 2017 posté sur la page du média Futurism.
Si vous l’ignoriez, ChatGPT se nourrit de ce qu’il trouve sur internet, sans pouvoir déterminer ce qui est vrai ou faux, et donc ce qu’il vous répondra quand vous lui posez une question n’est pas forcément fiable, du moins pas plus que n’importe quel article pris au hasard sur la toile.
Autrement dit, l’espèce dont il faut se méfier est plutot celle qui est capable de poster n’importe quoi sur le web et de d’alimenter, volontairement ou non, des thèses plus ou moins farfelues.
Ce mercredi, OpenAI, la société derrière ChatGPT, a déclaré travailler très activement sur des mécanismes permettant de lutter contre la désinformation, que son outil risque d’amplifier à une vitesse exponentielle :
Lorsque les utilisateurs s’inscrivent pour utiliser l’outil, nous nous efforçons d’être aussi transparents que possible sur le fait que ChatGPT n’est pas toujours exact.
Affaire à suivre …
