Test Dark Souls III : plus nerveux que ses prédécesseurs

  • Par Pixel Hunter
  • Publié le 18 juillet 2016 à 17:40, modifié le 10 janvier 2017 à 23:09

Tout d’abord présentons le sujet pour ceux qui seraient passés à côté et qui n’auraient pas lu non plus notre test de Dark Souls II.
Grand successeur de Demon’s Souls et développé par la même équipe japonaise From Software, Dark Souls, également édité par Namco Bandai, est avant tout un jeu de type action-RPG.

Test Dark Souls III : plus nerveux que ses prédécesseurs

Il s’agit d’un shoot ’em up couplé avec une dose de stratégie pure dans lequel votre but sera de faire progresser votre héros (complètement personnalisable dès le départ selon un moteur de création assez poussé) pour combattre de très nombreux ennemis.

Vous évoluez dans un monde médiéval fantastique et sombre peuplé de dragons, de monstres démoniaques peuplant des royaumes aussi riches que gigantesques.

Le premier Dark Souls est sorti en fin d’année 2011 sur les consoles Xbox 360 et Playstation 3 puis un an après sur PC, le deuxième en 2014 sur les mêmes supports, et le 3ème opus est disponible depuis mars dernier.

Le jeu a la particularité d’être d’une extrême difficulté, préparez-vous donc à mourir encore et encore lors de combats sanglants contre des créatures aussi abjectes que surprenantes.

Les développeurs de cette trilogie ont une imagination débordante à faire pâlir le monde du cinéma d’horreur. Apprêtez vous à redémarrer encore et encore vos parties, avec des libertés de passage un peu partout : il est possible de refaire les premiers niveaux autant de fois qu’on le souhaite.

Dark Souls III : un gameplay fluide et puissant

Autant vous l’annoncer tout de suite, cet opus est le plus nerveux des trois épisodes, mais ce n’est pas forcément le plus dur.
Digne successeur de ses deux grands frères, notamment dans les techniques de garde, le jeu est plus dynamique, et a su aussi s’inspirer de l’excellent Bloodborne sorti l’année dernière (uniquement sur Playstation 4). Contrairement à ce dernier, le bouclier restera ici une nécessité pour certains combats rapprochés et demandera encore plus de contrôle et de réflexion.

Test Dark Souls III : plus nerveux que ses prédécesseurs #2

Plus on fait évoluer son personnage par le biais d’âmes récoltés sur les cadavres (et un passage au sanctuaire pour papoter avec les PNJ) ou dans des recoins bien cachés, plus la sensation de puissance se ressent dans les combats au corps à corps ou à distance.

L’ensemble de l’équipement est très bien fourni avec une collection d’armes impressionnante, d’armures toutes aussi ravissantes qu’efficaces, de costumes divers, d’éléments magiques et de matériaux servant aux améliorations.
Celles-ci peuvent évidemment être renforcées par un forgeron (Hey Dédé ça farte ?) que nous ne devrons pas trop contrarier : s’il reçoit des coups par mégarde, il faudra se faire pardonner en offrant de nombreuses âmes…

Contrairement aux deux précédents épisodes, les armures ne pourront pas être améliorées.
Si certains joueurs acharnés recommenceront plus de 20 fois un combat contre un boss coriace, d’autres n’hésiteront pas à invoquer plusieurs joueurs sous forme de spectres en ligne pour les aider.

Un univers fantastique très immersif

Le joueur évoluera dans une atmosphère moyenâgeuse très sombre, et plus on avancera et moins on aura envie de lâcher la manette jusqu’à l’obsession.

Test Dark Souls III : plus nerveux que ses prédécesseurs #3
Vous pourrez visiter des châteaux à l’architecture magnifique, des vallées enneigées ou encore dévaler des catacombes peuplées de chevaliers démoniaques, de sorciers malveillants, de dragons gigantesques ou de créatures plus glauques les unes que les autres.

Le plaisir d’exploration est là et le mot est faible.

La sensation de découverte atteint un point vraiment élevé surtout pour les curieux en quête de trouver les moindres recoins du jeu pour ne rien manquer (on vous conseille le guide collector).

Test Dark Souls III : plus nerveux que ses prédécesseurs #4

Au niveau graphique, rien à dire c’est du haut niveau, les gars de From Software ont fait un travail énorme, les décors sont soignés et les armures magnifiques. Ce n’est pas la claque d’un Gears of Wars ou The Last of Us à leur époque (graphiquement parlant), mais les visuels sont largement convenables pour une console dernière génération.

Pas de grande nouveauté au niveau du level-design, il s’agit d’un « Souls » avec beaucoup de clins d’œil donc forcément, Bloodborne rappelle énormément Dark Souls 1&2 et à son tour Dark Souls 3 évoque fortement Bloodborne sur certains passages.

Les cartes paraissent vastes avec une richesse dans le contenu vraiment rare dans un jeu vidéo. Sans parler des Boss aussi titanesques que gracieux avec des entrées d’anthologie qui resteront dans les mémoires.

Test Dark Souls III : plus nerveux que ses prédécesseurs #5

Dès lors, les techniques de parades et attaques joueront un rôle primordial qu’on se doit de maîtriser en tous points si on veut en venir à bout (plus de 3 fins différentes).

On souligne une fois de plus que si certain ennemis vous rendront fou de rage, il est possible d’invoquer des spectres (en coopération) pour vous prêter main forte. Sans parler du fait de pouvoir envahir la partie d’un joueur en ligne, tout en étant « avec » les créatures du jeu contre ce même individu.

Tout ceci renforce la durée de vie, comme si le jeu hors-ligne ne suffisait pas.

Une tuerie on vous dit !