Roger Waters, ancien leader du groupe de rock Pink Floyd, s’en est pris violemment à Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, en le traitant de « petit con » et en lui disant « d’aller se faire foutre » lors d’une conférence en soutien à Julien Assange. L’ancien rockeur reproche à Mark Zuckerberg de vouloir « prendre le contrôle d’absolument tout ».
Roger Waters : un chanteur habitué des polémiques
Roger Waters est l’un des auteurs, compositeurs et interprètes les plus renommés de l’histoire du rock’n’roll. S’il a accédé à la gloire avec le groupe Pink Floyd dans les années 70/80, c’est malheureusement surtout pour ses polémiques qu’on entend parler de lui ces dernières années.
Lors d’un concert en Belgique en 2013, Roger Waters, fervent soutien de la cause palestinienne, avait fait voler une baudruche en forme de cochon qui arborait une étoile de David. Un acte qui avait provoqué de vives polémiques, le chanteur ayant alors été accusé d’antisémitisme.
Trois ans plus tard, lors d’un concert au Mexique en 2016, le musicien s’était mis à insulter le président des Etats Unis entre deux chansons, traitant Donald Trump d’abruti. Roger Waters fustigeait la décision du président d’installer un mur entre les États-Unis et le Mexique. Une décision pourtant votée en 2006 sous la présidence de George W. Bush …
Vous l’avez compris, l’artiste a tendance à mélanger un peu tout, et à pousser des coups de gueule plus ou moins hors sujet assez régulièrement.
Roger Waters insulte publiquement Mark Zuckerberg
Après s’etre attaqué à la politique de l’état d’Israël et à Donald Trump, Roger Waters s’en prend maintenant à Mark Zuckerberg.
Lors d’une conférence en soutien au journaliste Julien Assange, l’ancien leader des Pink Floyd a traité Mark Zuckerberg de « petit con » et lui a dit « d’aller se faire foutre ».
Il a d’ailleurs dans la foulée partagé un extrait vidéo de son intervention sur Twitter pour s’assurer de faire un maximum de buzz :
https://twitter.com/rogerwaters/status/1404921409315512322?s=20
Zuckerberg était un petit con quand il notait des étudiants. Être très riche ne change rien, il sera toujours un petit con !
Dans la vidéo, il explique qu’on l’a contacté pour lui acheter les droits de la chanson Another Brick in the Wall Part 2 à des fins promotionnelles pour habiller une publicité pour Instagram.
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The Wall (Double Vinyles)
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Pink Floyd – The WallEtat du media Pres de la menthe NM ou MEtat de la manche pres de la menthe NM ou M
Le musicien a immédiatement refusé jugeant que Mark Zuckerberg voulait rendre Facebook et Instagram « plus puissants qu’ils ne le sont déjà ».
L’histoire aurait pu (et aurait du) s’arrêter là, mais il s’est complètement enflammé sur le plateau à ce sujet, alors que rappelons-le c’était une émission de soutien à Julien Assange :
C’est une missive de Mark Zuckerberg à moi avec une offre d’une énorme énorme somme d’argent. Et la réponse est : Va te faire foutre. Pas question.
Je le mentionne, parce que c’est un mouvement insidieux de leur part pour prendre le contrôle d’absolument tout … Je ne serai pas partie prenante de ces conneries, Zuckerberg.
Il a ensuite ajouté :
Comment ce petit con, qui a commencé par dire : « Elle elle est jolie, on lui donne 4 sur 5, et elle elle est moche, on lui donne 1 », comment diable a-t-il pu obtenir du pouvoir ? Et pourtant, il est là, l’un des idiots les plus puissants du monde.
Comme vous l’avez bien compris, ce n’est pas Mark Zuckerberg en personne qui a contacté l’artiste (il a autre chose à faire) mais cette offre lui a été envoyée à l’initiative des équipes marketing d’Instagram, un détail qui n’a évidemment pas échappé à Roger Waters.
Quoiqu’il en soit, le chanteur âgé de 77 ans a manifestement très bien intégré les concepts de buzz sur les réseaux sociaux et de guerilla marketing pour faire parler de lui…