Henri Verneuil
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Henri Verneuil, né Achod Malakian le 15 octobre 1920 à Rodosto en Turquie, s’impose comme un réalisateur et scénariste majeur du cinéma français. Il débute avec son premier long-métrage, La Table-aux-crevés, une adaptation d’une œuvre de Marcel Aymé, mettant en vedette Fernandel. Leur collaboration fructueuse se poursuit jusqu’en 1955 avec des films tels que Le Fruit défendu, Brelan d’as, Le Boulanger de Valorgue, Carnaval, L’Ennemi public numéro un et Le Mouton à cinq pattes, où Fernandel interprète cinq rôles différents. En 1956, il entame une série de collaborations avec Jean Gabin, débutant par Des gens sans importance, un drame sentimental qui aborde le thème délicat de l’avortement. Il poursuit avec Paris, Palace Hôtel, une comédie réunissant Charles Boyer et Françoise Arnoul, puis Une manche et la belle avec Henri Vidal et Mylène Demongeot. Son film suivant, Maxime, met en scène Michèle Morgan, tandis que Le Grand Chef marque ses retrouvailles avec Fernandel. En 1959, il réalise La Vache et le Prisonnier, une comédie se déroulant durant la Seconde Guerre mondiale, qui connaît un succès mondial. En 1961, Verneuil signe Le Président, un drame politique. L’année suivante, il adapte l’œuvre d’Antoine Blondin dans Un singe en hiver, où Gabin partage l’affiche avec Jean-Paul Belmondo. En 1963, il réalise Mélodie en sous-sol, un film de casse réunissant Gabin et Alain Delon. Il enchaîne avec Cent mille dollars au soleil, une aventure en Afrique mettant en vedette Belmondo, Ventura et Blier. En 1964, il aborde le drame de guerre avec Week-end à Zuydcoote, toujours avec Belmondo. Verneuil traverse l’Atlantique pour tourner deux films aux États-Unis avec Anthony Quinn : La Vingt-cinquième heure en 1967 et La Bataille de San Sebastian en 1969. De retour en France, il réalise Le Clan des Siciliens, un drame policier réunissant Gabin, Ventura et Delon. En 1971, il propose Le Casse, un film d’action rassemblant Belmondo, Omar Sharif et Robert Hossein. Suivent des œuvres comme Le Serpent en 1973, un film d’espionnage avec Yul Brynner et Henry Fonda. En 1975, il retrouve Belmondo dans le polar Peur sur la ville. Il s’oriente ensuite vers une critique politique avec Le Corps de mon ennemi en 1976. Verneuil explore également des thèmes sociopolitiques dans I… comme Icare, inspiré des expériences de Stanley Milgram et de l’assassinat de Kennedy. En 1982, il réalise Mille milliards de dollars, une critique acerbe des multinationales. Son dernier film commercial, Les Morfalous, sort en 1984 avec Belmondo pour la septième fois. Dans les années 1990, Verneuil change de registre et se consacre à des films intimistes inspirés par l’histoire de sa mère. Il réalise ainsi en 1991 Mayrig, suivi de 591, rue Paradis en 1992. Ce dernier film marque la fin de sa carrière cinématographique. |
Henri Verneuil a principalement réalisé des comédies, des drames et des films d'aventure.
Les acteurs avec lesquels il a le plus souvent travaillé sont Jean-Paul Belmondo, Gérard Buhr, Lino Ventura, Maurice Auzel, Anne-Marie Coffinet et Jean Gabin.
Henri Verneuil, de son vrai nom Achille-Émile, était un réalisateur et scénariste français né en 1920 et décédé en 2002. Il est reconnu pour ses films policiers emblématiques, tels que "Le Salaire de la peur" et "Les Misérables". Verneuil a collaboré avec des acteurs célèbres comme Jean-Paul Belmondo et Alain Delon.
Son œuvre a marqué le cinéma français par son style unique mêlant tension narrative et exploration psychologique des personnages.
Henri Verneuil, réalisateur emblématique du cinéma français, est connu pour des films marquants comme "Le Doulos", "La Grande Smasse" et "Les Misérables". Son style de narration captivant et ses scénarios bien ficelés lui ont valu une place privilégiée dans l'histoire du cinéma. Des œuvres comme "Le Clan des Siciliens" et "L'Armée des ombres" demeurent particulièrement acclamées.
Sa filmographie riche continue d'influencer de nombreux cinéastes contemporains.
"Mayrig" est un film réalisé par Henri Verneuil en 1991, qui évoque la vie d'une famille arménienne émigrant de leur pays natal vers la France après le génocide. Le récit se concentre sur les souvenirs et les luttes de la mère du protagoniste, représentant à la fois l'espoir et le sacrifice.
Ce long-métrage est une réflexion poignante sur l'identité culturelle et l'appartenance, marquée par des thèmes de nostalgie et de résilience. "Mayrig" met en lumière les défis rencontrés par ceux qui fuient la guerre pour reconstruire leur existence ailleurs.
Henri Verneuil, le célèbre réalisateur français, avait une relation à la fois professionnelle et personnelle avec Denise Fabre. Elle a souvent collaboré avec lui dans le cadre de ses projets cinématographiques, tout en étant également un soutien dans sa carrière. Leur lien s'est renforcé au fil des années, marquant leurs échanges d'une complicité indéniable.
Cependant, il est essentiel de noter que leur relation était principalement axée sur le milieu artistique.
Henri Verneuil, réalisateur et scénariste français, a connu une carrière prolifique qui lui a permis d'accumuler une certaine richesse. Bien que sa fortune exacte ne soit pas facilement mesurable, il a réalisé de nombreux films à succès dans les années 1960 et 1970.
Ces succès commerciaux ont certainement contribué à son bien-être financier. Cependant, comme beaucoup d'artistes, sa valeur spirituelle et son héritage cinématographique dépassent souvent l'aspect matériel de sa fortune.