La joueuse de tennis, Oleksandra Oliynykova a mis son bras aux enchères en échange de cryptomonnaies. Bien évidemment elle gardera son bras avec elle, mais l’acheteur qui a remporté la vente va maintenant pouvoir décider du tatouage à y graver, lequel sera ensuite bien visible durant toutes ses matchs à venir.
Oleksandra Oliynykova vend son bras comme support publicitaire en échange de cryptomonnaies
Le marché spéculatif des cryptoactifs est en ébullition depuis octobre dernier, certaines cryptomonnaies ayant fait des bonds de +30.000% en quelques mois seulement. De plus en plus de particuliers, de professionnels et d’institutionnels s’intéressent donc à ces actifs, et c’est aussi le cas d’Oleksandra Oliynykova, une joueuse de tennis classée 655ème au classement mondial WTA.
Cette joueuse atypique de 20 ans, ambassadeur officielle du Bitcoin Cash et connue sous le pseudo d’Olicrypto sur Twitter, est allée vraiment très loin dans sa démarche, puisqu’elle a mis aux enchères une partie de son bras : une zone de 15 cm x 8 cm au-dessus du coude.
Le gagnant de cette enchère, autrement dit le nouveau propriétaire de son bras, a remporté cette vente insolite pour 3 jetons d’Ethereum, d’une valeur d’environ 6000 dollars. Il peut désormais utiliser cette partie de son corps afin d’y tatouer un message publicitaire, comme par exemple un logo, à condition qu’il ne s’agisse pas de jeux d’argent ou de paris.
La jeune joueuse lance aussi sa cryptomonnaie : OLI
Mais la jeune femme ne compte pas s’arrêter là, puisqu’elle lance carrément sa propre cryptomonnaie, l’OLI, dont les premiers tokens seront vendus via son groupe Telegram. La souscription pour les potentiels acheteurs se terminera le 30 avril, autrement dit si vous pensez que ce token à un potentiel et que vous êtes déjà sur le groupe, c’est le moment d’investir !
Des $OLI – le premier token de carrière d’un athlète – seront distribués aux membres du groupe Olicrypto Telegram.
Il sera fermé à de nouveaux membres à partir du 16.04.
La vente de tokens débutera le 18.04 et se terminera le 30.04.
Maintenant tu sais.
Ce n’est pas la première fois qu’un sportif vend son corps à une marque comme support publicitaire
Le tatouage de marque a été très populaire au début des années 2000 notamment chez les sportifs. En 2001 lors d’un match de boxe opposant Felix Trinidad à Bernard Hopkins au Madison Square Garden, ce dernier arborait un tatouage temporaire sur le dos aux couleurs de « goldenpalace.com », le site internet de Casino en ligne ayant déboursé 10 000 dollars pour l’opération.
Plus récemment en 2013, aux Etats-Unis, l’entreprise immobilière new-yorkaise Rapid Reality a proposé à ses salariés d’augmenter leurs salaires s’ils se tatouaient sur leurs corps le logo de l’entreprise.
En France cette pratique est interdite, mais à l’heure de l’essor mondial des cryptomonnaies, le geste d’Oleksandra Oliynykova pourrait donner un coup de fouet à ce type de pratiques publicitaires assez limites…