Un ingénieur de la NASA a récemment fait part d’une idée farfelue, celle d’un moteur capable en théorie d’atteindre 99% de la vitesse de la lumière (fixée à 299 792 458 m/s). Mais avant d’envisager d’explorer des mondes nouveaux et étranges, de découvrir de nouvelles formes de vie et de nouvelles civilisations, il va falloir régler un problème ou deux dans la mise en application de ce système.
Un moteur « théorique »
Avant d’imaginer une flotte de vaisseaux spatiaux équipés du moteur de David Burns entrain de sillonner la galaxie il va falloir régler un ou deux détails techniques. Trois fois rien.
Comme vous vous en doutez, l’idée de David Burns a attiré l’attention de la communauté scientifique. New Scientist a ainsi approfondi le concept et réussi à déterminer que l’engin pouvant accueillir l’accélérateur à particules devrait mesurer au bas mot 200 mètres de long pour 12 mètres de diamètre. Côté énergie, on parle ici de la puissance d’une ville entière simplement pour démarrer l’engin.
Si la mise en chantier du projet n’est pas pour demain, David Burns estime tout de même que son idée a du potentiel (à défaut d’être efficace). Précisons aussi que notre ingénieur a imaginé son concept sur son temps libre, probablement dans son garage, et sans aucun financement.
La NASA n’est donc pas prête d’abandonner sa bonne vieille propulsion thermique. Mais un jour, qui sait ?