En 1893, un simple paragraphe dans un magazine a déclenché l’une des plus grandes révoltes littéraires de l’histoire. Le crime ? La « mort » de Sherlock Holmes.
Un adieu sanglant au détective de Baker Street
Dans The Strand Magazine, un certain mois de décembre 1893, Arthur Conan Doyle signe Le Dernier Problème et envoie son héros fétiche au fond des chutes de Reichenbach. En quelques lignes fatales, Holmes meurt en affrontant son ennemi juré, le Professeur Moriarty. Fin de l’histoire. Du moins, c’est ce que pensait son créateur.
Doyle, lassé de son célèbre détective qu’il jugeait trop commercial, voulait tourner la page et se consacrer à ses romans historiques, qu’il considérait comme son œuvre sérieuse. Mais il sous-estime totalement l’attachement viscéral du public à Holmes.
20 000 fans de mobilisent pour sauver Sherlock Holmes
La réaction ne tarde pas. En quelques semaines, plus de 20 000 abonnements au Strand Magazine sont résiliés selon les estimations rapportées dans un dossier Reddit très documenté. Le personnel du magazine parle de « l’événement affreux », et l’écrivain reçoit des dizaines de lettres d’insultes, certaines simplement adressées à « The Murderer, London« .
Le deuil devient quasi institutionnel. Des femmes londoniennes portent des brassards noirs en hommage au détective. Même des proches de la reine Victoria réclament son retour. Et à des milliers de kilomètres, des fans américains fondent des clubs « Keep Holmes Alive ». On est bien loin du simple courrier des lecteurs.
Un mort qui a rendu le célèbre détective immortel
Cette hystérie collective va transformer à jamais le rapport entre le public et la fiction. Huit ans durant, Doyle résiste. Mais en 1901, il cède partiellement avec Le Chien des Baskerville, une aventure posthume située avant la chute. En 1903, il ressuscite officiellement Sherlock dans La Maison vide — un twist avant l’heure où le héros avait simplement simulé sa mort.
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Ce que Doyle considérait comme un épisode clos est devenu un phénomène mondial. La tombe fictive de Holmes, au pied des chutes du Reichenbach, a même droit à une plaque commémorative érigée… en 1894 par des fans suisses !
Un précédent qui annonce les fandoms modernes
Bien avant les pétitions en ligne, les hashtags de protestation et les campagnes virales, les lecteurs de Sherlock Holmes ont prouvé une chose : les personnages appartiennent aussi à leur public.
L’histoire de la mort (et de la résurrection) de Holmes préfigure ce que vivront bien plus tard d’autres héros populaires — de Spock à Jon Snow, en passant par Tony Stark.
Arthur Conan Doyle voulait tuer un personnage. Il a créé un mythe. Et dans cette chute fictionnelle, c’est peut-être la première pierre du fandom moderne qui a été posée.