Facebook et Microsoft, suivis par une trentaine d’entreprises du numérique on décidé de travailler main dans la main pour lutter contre la cybercriminalité.
Plusieurs géants de l’IT viennent de signer le Cybersecurity Tech Accord, dans lequel on retrouve tous les grands principes à respecter concernant les cyberagressions, y compris les cyberattaques gouvernementales.
En plein scandale Cambridge Analytica on y retrouve aussi des mesures en matière de protection des civils.
Ce texte qui prévoit de « défendre tous les clients partout dans le monde contre les attaques malveillantes des entreprises cybercriminelles et des États-nations » porte sur 4 grands points :
- la reconnaissance du droit de chacun à une protection contre les cyberattaques
- le refus d’apporter une aide aux gouvernements pour lancer des cyberattaques contre des « citoyens innocents et des entreprises »
- aider les entreprises et les particuliers qui utilisent les technologies et services des sociétés signataires à mieux se protéger
- améliorer la collaboration et le partage d’informations au niveau de la divulgation des failles de sécurité
Protéger les particuliers contre les cyber-attaques
L’année dernières, les principales attaques informatiques d’envergure provenaient de la Chine, de l’Iran, de la Corée du Nord et de la Russie.
Les signataires du Cybersecurity Tech Accord se sont tous accordés sur un point : aucune nation n’est aujourd’hui à l’abri de la cybercriminalité, qui peut toucher n’importe quelle entité militaire ou civile.
C’est pourquoi Brad Smith, un des leaders de Microsoft a de plus appelé à la mise en place d’une « Convention de Genève numérique », sorte de pacte qui protégerait les civils contre les attaques des Etats en temps de paix.
Un accord pas encore signé par Google, Apple ou Amazon
Google, Amazon et Apple, les autres membres du fameux GAFA ne figurent pas encore pour le moment dans la liste des militants qui œuvrent contre les cybercriminels.
Espérons que malgré cette absence remarquée, de nombreuses autres sociétés signeront au plus vite cet accord et surtout que cette opération dirigée par les géants du numérique portera vraiment ses fruits…