Dans le futur, les voitures se conduiront sans volant. Mais avec deux énormes joysticks de chaque côté du siège comme un avion de chasse ! Qu’on se rassure, les ingénieurs de Mercedes-Benz n’ont pas perdu la tête. La 1998 SL-Class équipée de joysticks parassait déjà fantaisiste à l’époque et n’a donc pas beaucoup fait parler d’elle. Mais quelle allure !
Mercedes-Benz flight simulator 1998
Le gamer en vous doit déjà s’imaginer aux manettes de ce bolide d’une autre époque. Il faut dire que ces deux joysticks confèrent à la voiture un look de machine de guerre furieusement tendance (bien qu’un peu désuet). On aimerait bien l’essayer le temps d’une virée au supermarché (confinement oblige).
Grâce à ces deux manettes de jeu ultra sophistiqué, il était possible de diriger le véhicule, de tourner, d’accélérer et de freiner. On retrouvait les fonctions classiques telles que le klaxon, les essuie-glaces, les phares, les clignotants, etc. Il était possible d’utiliser les deux joysticks en même temps, ces derniers étant reliés entre eux électroniquement. Attention, on parle bel et bien ici de dispositifs de précision. Mais pour les créneaux, il fallait sûrement un peu d’entraînement tout de même.
Une « autre » vision du futur
En 1998, l’idée d’une voiture sans volant pouvait paraître ambitieuse ! Jusqu’à ce que Mercedes-Benz l’a concrétise et réalise bien vite qu’un tel véhicule ne réglait pas le problème principal des véhicules : l’homme aux commandes.
Avec le recul, on se rend bien compte que cette technologie « interaction homme-machine » censée réduire le traitement des données de direction et offrir un meilleur confort de conduite (ce que prétendait Mercedes-Benez à l’époque) nécessitent néanmoins de nombreuses interventions humaines avec autant de risques d’erreur.
Alors oui, les voitures autonomes actuelles et notamment l’Autopilot de Tesla demeurent encore très perfectibles. Mais cette technologie est amenée à évoluer au fil des générations pour devenir un jour, qui sait, la norme en automobile ?