Autant vous le dire tout de suite, si vous êtes amateur de sensations fortes, ne passez pas à côté du 3ème opus ultra-vitaminé de Fred Cavayé, MEA CULPA qui sortira le 5 février sur vos écrans.
Après le film d’évasion POUR ELLE et le thriller À BOUT PORTANT, le réalisateur français réunit ses deux acteurs clés, Vincent Lindon et Gilles Lellouche.
Mea culpa : à qui la faute ?
Flics à Toulon, Simon (Vincent Lindon) et Franck (Gilles Lellouche) fêtent la fin d’une mission. Sur le chemin du retour, ils percutent une voiture. Bilan : deux victimes. Franck en sort indemne. Simon, qui était au volant et alcoolisé, est grièvement blessé. C’est sa descente au enfers.
Six ans plus tard, divorcé de sa femme Alice, Simon est devenu convoyeur de fonds et peine à tenir son rôle de père auprès de son fils Théo, âgé de 9 ans.
Franck, toujours flic, veille à distance sur lui.
Lors d’une corrida, Théo va être témoin d’un règlement de compte mafieux et très vite, il fera l’objet de menaces.
Simon va tout faire pour protéger son fils et retrouver ses poursuivants. Conséquence: le duo Franck et Simon se recompose.
L’occasion aussi de rappeler le passé…
Un thriller qui n’a rien à envier aux productions US
« Un film noir en couleur », telle est la devise que Cavayé martèle pour présenter son film ! Un Vincent Lindon déchu qui tente de retrouver son salut et un Gilles Lellouche tout en puissance qui semble irascible. Avec la mécanique implacable de la chasse à l’homme, le réalisateur, passé maître dans l’art du cinéma « coup de poing », déroule 90 minutes d’une course poursuite qui n’épargne ni les acteurs, ni les spectateurs. La scène de la corrida, qui marque le top départ de ce marathon sanguinolent est une réussite esthétique absolue.
Tel un jeu vidéo, les deux protagonistes évoluent dans des décors déréalisés où le mal surgit à chaque plan. Dans la même veine que TAKEN, le film est agrippant et doté d’un rythme sans failles. Avec un maelström de sentiments d’amitié, d’amour, de rédemption et de vengeance, nous souhaitons bonne chance à ceux qui tenteraient de se « dé-scotcher » de leur fauteuil. Embarqué dans l’univers marginal du grand banditisme et de la police, ce thriller n’a donc rien à envier aux productions américaines !
D’ailleurs, les studios US ne s’y sont pas trompés puisque ce film devrait déjà faire l’objet d’un remake outre-atlantique.
Bref, CO-CO-RI-… GO ! Foncez le voir !
