Les deep-fakes, le nouveau fléau des réseaux sociaux ? Mark Zuckerberg prend la chose très au sérieux en tout cas. Assez pour faire de vous un homme/une femme riche en échange d’un outil de détection de deepfakes. Allez, au boulot !
Deepfake ou l’essor du vol d’identité
Les deepfakes, ça peut être sympa quand ça ne part pas totalement en vrille. Un deepfake montrant Will Smith en Neo dans Matrix, c’est sympa. Un deepfake de Solo avec un Harrison Ford jeune, c’est cool. Ces vidéos qui buzzent presque à chaque fois offrent un éventail de possibilités qui donnent le tournis et stimulent la créativité des vidéastes.
Mais ce n’est qu’une question de temps avant que petits malins, des pirates ou des politiciens véreux ne l’utilisent à des fins de manipulation. Quoi de mieux pour descendre un rival qu’une vidéo le montrant entrain de maltraiter un chat ?
Les dérives d’une telle technologie semblent inévitables. D’autant plus que les deepfakes gagnent rapidement en réalisme. Les intelligences artificielles parviennent même à modifier le timbre de voix pour rendre l’illusion parfaite. Bluffant. Glaçant.
Facebook en croisade contre les deepfakes
Afin de nous éviter à tous un futur aussi sombre, Mark Zuckerberg a décidé de faire de la lutte contre les deepfakes l’une de ses priorités. Le patron de Facebook a ainsi lancé un grand concours auprès du monde numérique et des universités américaines, avec à la clé une récompense de 10 millions de dollars soit à peu près 9 millions d’euros) pour celui ou celle qui viendra à bout des vidéos truquées.
Et ça urge : les élections présidentielles américaines de 2020 arrivent à grands pas. Et avec elles un raz de marée de fake news…