David Benett est un miraculé. L’américain de 57 ans condamné à mourir sans greffe s’est vu offrir une seconde chance avec la transplantation d’un cœur de porc génétiquement modifié pour éviter le rejet. L’opération est une première mondiale et c’est un succès.
Un cœur d’animal greffé dans un corps humain sans rejet immédiat
Atteint d’une maladie cardiaque pouvant être mortelle, David Bernett s’est vu transplanté un cœur de porc génétiquement modifié vendredi 7 janvier.
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HISTOIRE DE LA CHIRURGIE NED
L’opération mené par des chirurgiens américains a non seulement permis de sauver la vie du pauvre homme mais a aussi prouvé qu’un cœur d’animal pouvait « fonctionner » à l’intérieur d’un corps humain sans provoquer de rejet immédiat. Ci-dessous les photos de David Benett et de son nouveau coeur, publiées par l’école de médecine de l’université du Maryland.
Prudence et patience
Le docteur Bartley Griffith, directeur du programme de transplantation cardiaque du centre médical où a été réalisée l’opération demeure toutefois prudent. Il a ainsi indiqué au New York Times :
Ça marche et ça a l’air normal. Nous sommes ravis, mais nous ne savons pas ce que demain nous apportera. Cela n’a jamais été fait auparavant
Le pronostic vital de DAvid Benett demeure toutefois incertain. Le cœur est actuellement connecté à un appareil de pontage et fait l’objet d’une surveillance de tous les instants. L’objectif est bien sûr de s’assurer que le corps ne rejette par l’organe même si les 48 premières heures sont les plus déterminantes.
De l’espoir pour des centaines de milliers de malades
Quand on a l’esprit la longueur de la liste d’attente pour un don d’organe (et là on ne parle pas d’une file d’attente à la sous-préfecture pour une carte grise) on comprend tous les enjeux derrière les greffes animales. Le cas de David Benett représente une avancée considérable pour la médecine et une lueur d’espoir pour de nombreux patients qui pourraient ainsi voir leur temps d’attente considérablement réduit.
Et pour ce qui est de la transmission du rétrovirus porcin à l’homme, le risque demeure très faible.