« La place des femmes est à la cuisine ». Burger King a clairement fait preuve d’un manque de subtilité dans son dernier coup de com’. A trop vouloir en faire, l’enseigne a franchi une limite et s’est retrouvée bien malgré elle au cœur d’une polémique ce lundi 8 mars. Tiens, pile pendant la Journée internationale des droits des femmes. Bravo les gars !
Un coup marketing sexiste mais qui partait d’une bonne intention
Les bonnes intentions, ça ne suffit pas (l’enfer en est bien pavé). Pour célébrer la Journée internationale des droits des femmes, Burger King avait annoncé la mise en place d’une bourse pour aider ses employées à concrétiser leurs rêves professionnels. Jusqu’ici tout va bien. Mais l’important, c’est pas la chute. C’est l’atterrissage.
Sur le compte Twitter de Burger King UK on pouvait ainsi lire (désolé pour la capture, le tweet a disparu depuis…)
Mais, ô surprise, quand on cliquait sur le tweet on apprenait que :
Avec la traduction :
Si elles le souhaitent, bien sûr. Pourtant, seulement 20% des chefs sont des femmes. Nous avons pour mission de changer le rapport hommes-femmes dans l’industrie de la restauration en donnant aux employées la possibilité de poursuivre une carrière culinaire.
La team premier degré a fait son travail et résultat, en moins de 10 heures le tweet a été partagé 150 000 fois et liké à plus de 600 000 reprises. On vous épargne la lecture des commentaires mais si un mot nous venait à l’esprit, comme ça, pour les résumer tous ce serait : cataclysme.
Et la palme d’or du coup le plus bas revient à…
KFC tâcle Burger King !
Vous pensiez à Mc Donald’s ? Perdu ! C’est KFC qui est venu enfoncer le clou et frapper son ennemi à terre. Burger King a alors tenté une contre-attaque, en vain :
Et ce qui devait arriver est finalement arrivé : BK s’est excusé après avoir supprimé le tweet. La polémique avait pris une ampleur démesurée et les insultes commençaient à pleuvoir sur le compte Twitter de l’enseigne.
C’est un énorme faux pas pour Burger King jusque là réputé pour la qualité de sa communication digitale.
Mais on ne plaisante pas avec l’humour misogyne. En plus tout le monde sait que la cuisine est un travail d’homme.