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Arnaques en ligne : 54% des escroqueries passent par Facebook, WhatsApp et Instagram

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Une étude menée par la néobanque Revolut en 2024 révèle une statistique inquiétante : plus d’une escroquerie sur deux signalée en ligne provient de plateformes du groupe Meta, à savoir Facebook, WhatsApp et Instagram. Ces outils du quotidien sont devenus de véritables terrains de chasse pour les fraudeurs.

  • Plus de la moitié des escroqueries en ligne proviennent de Facebook, WhatsApp et Instagram.
  • Les fraudeurs exploitent nos habitudes en créant des situations d'urgence ou de confiance pour soutirer de l'argent ou des données.
  • Les jeunes adultes sont les principales victimes, surtout lors d'achats ou d'offres d'emploi frauduleuses.
  • Il est essentiel de rester vigilant, de ne pas partager d'informations sensibles et de signaler les contenus suspects.

Les escrocs utilisent nos habitudes contre nous

Facebook concentre 28 % des fraudes, suivi de WhatsApp (21 %) et d’Instagram, souvent via des publicités ou des messages privés trompeurs. Telegram n’est pas en reste avec 18 % des cas, et une hausse fulgurante de 121 % des arnaques observée en quelques mois. Ces plateformes, pensées pour faciliter la communication, sont aujourd’hui détournées pour piéger les utilisateurs en toute discrétion.

Les escroqueries les plus répandues jouent sur des situations familières : une bonne affaire sur un groupe de vente, un message rassurant d’un « conseiller bancaire », ou une annonce d’emploi alléchante. Le scénario est souvent le même : créer un sentiment d’urgence, instaurer une fausse confiance, puis soutirer de l’argent ou des données personnelles.

Les jeunes adultes en première ligne

Les 17-34 ans sont particulièrement ciblés. Ils représentent plus de 70 % des victimes, notamment lors de l’achat de billets pour des événements. Leur présence active sur les réseaux et leur confiance dans les outils numériques en font des proies faciles pour des escroqueries bien rodées.

Les arnaques aux faux emplois explosent aussi, avec 28 % des signalements en France. Elles visent les chercheurs d’emploi, souvent avec des offres trop belles pour être vraies. Le plus souvent, on leur demande de verser de « petits frais » ou de fournir des pièces d’identité qui seront ensuite utilisées à leur insu.

Face à cette vague d’escroqueries, Revolut appelle Meta à prendre ses responsabilités : modération renforcée, vérification des annonceurs, suppression proactive des contenus douteux… Les utilisateurs ne peuvent plus être seuls à se défendre. Une collaboration plus étroite entre plateformes, banques et autorités devient urgente.

Comment éviter de tomber dans ces arnaques ?

Quelques réflexes simples peuvent faire toute la différence :

À fairePourquoi
Douter des offres trop alléchantesUne super affaire est souvent une arnaque déguisée.
Ne jamais partager de données sensiblesNi par SMS, ni par messagerie privée. Même si l’interlocuteur paraît fiable.
Signaler les contenus suspectsCela aide à limiter leur diffusion.
Utiliser des paiements sécurisésÉvitez les virements directs entre particuliers sans garantie.

Les réseaux sociaux ne sont pas des zones neutres. Même si l’environnement paraît familier, il reste exposé aux fraudes. Une photo de profil crédible, un message rassurant ou un logo bien imité suffisent à semer le doute. Rien ne vaut la prudence, surtout quand de l’argent est en jeu.

L’escroquerie numérique est en train de changer d’échelle, et chacun, à son niveau, doit s’adapter à ce nouveau paysage numérique plus risqué qu’il n’y paraît.

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Fan de comics et de gadgets depuis tout petit, je bidouille tout ce qui me passe entre les mains.
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