Critique Absentia : une série qui cache son jeu

  • Par Ali Guti
  • Publié le 29 janvier 2018 à 02:23, modifié le 19 avril 2018 à 14:40

Présentée pour la première fois au public pendant le Festival de la télévision de Monte Carlo en juin 2017, Absentia est une série télévisée américaine réalisée par Oded Ruskin.

Diffusée depuis le 25 septembre 2017 sur la chaîne européenne AXN, filiale de Sony Pictures, la série est disponible en France depuis le 27 octobre 2017 sur SFR Play VOD illimitée et depuis le 4 novembre 2017 sur Altice Studio.

Critique Absentia : une série qui cache son jeu

Après Thirteen, c’est une nouvelle série d’amnésique dont il question.

Nous y suivons les péripéties d’Emilie Byrne, jouée par Stana Katic dans un rôle pas vraiment nouveau. En effet celle qui interprétait le lieutenant Beckett de la série Castle devient ici agent du FBI, un personnage de femme toujours aussi forte et déterminée.

Critique Absentia : une série qui cache son jeu #2

Synopsis d’Absentia

Alors qu’elle enquête sur un tueur en série, Emily Byrne, est portée disparue et déclarée morte.

Elle réapparaît 6 ans plus tard dans une cabane, entre la vie et la mort, sans aucun souvenir de ses années de captivité, si ce n’est quelques flashs.

Une fois rétablie, elle découvre que son mari s’est remarié avec une autre femme et qu’ils ont élevé ensemble son fils qui ne se souvient pas de sa mere biologique.
Sur le point de reprendre un vie normale, les meurtres sur lesquelles elle enquêtait recommencent. Emily est alors accusée d’en être l’auteur.

Pour prouver son innocence elle prend la fuite et part sur les traces du véritable assassin. On va donc la suivre pour comprendre ce qui s’est réellement passé, s’il s’agit d’un complot ou bien de tout autre chose…

Critique Absentia : une série qui cache son jeu #3

Une série à suspens

La serie au ton sombre et un peu étouffant viré peu à peu au drame familial.

Si dans les premiers épisodes ses proches veulent soutenir Emily, au fur et à mesure que l’intrigue se construit ils se retrouvent dans des situations délicates et ont de plus en plus de mal à faire la part des chose. Seul son père semble inébranlable.

Le début de la série

Conrad Harlow, tueur en série présumé, est reconnu coupable du meurtre de l’agent du FBI, Emily Byrne, et est soupçonné d’être impliqué dans deux autres meurtres et cinq disparitions.

Une nuit, l’ancien mari d’Emily, Nick, reçoit un appel étrange lui indiquant la cabane où elle est retenue, vivante…

Dans le même temps, un cadavre est retrouvé dans un lac non loin de là, par une équipe pratiquant l’aviron.
Les premiers épisodes sont très intenses et très rythmés.

Ce que vit Emily, ce qu’elle subit en refaisant surface, dans tous les sens du terme, est assez terrible et perturbant, pour elle comme pour le spectateur.

Même si ce type de scénario est déjà vu et revu il est néanmoins intéressant de suivre Emily dans sa quête de réponses et de découvrir différentes vérités en même temps qu’elle. Il y a des moments de doute, de panique et d’amour.

La fin de la première saison

Comme dit plus haut, même si le scénario est peu original (amnésie, recherche de réponse, complot) l’intrigue nous tient en haleine jusqu’au bout.

A chaque épisode à partir du 6eme on se dit « C’est lui ! »… et en fait non.

L’identité de l’assassin en fin de saison pourrait vous surprendre : ce n’est peut-être pas celui auquel vous pensiez.

Critique Absentia : une série qui cache son jeu #4

Absentia Saison 2 ?

S’il n’y a pas eu d’annonce officielle pour le moment, la dernière image laisse penser que tout ne s’est pas exactement passé comme on l’avait cru.

En tout cas la série est bluffante jusqu’au bout, et l’actrice Stana Katic est prête pour une saison 2.
Si elle voit le jour, je la regarderai surement en tous cas, et vous ?

Bande annonce Absentia

Network AXN
Création2017
Saisons3
Avec Angel Bonanni, Bruno Bichir, Cara Theobold, Neil Jackson, Patrick Heusinger, Patrick McAuley, Paul Freeman, Ralph Ineson, Richard Brake, Stana Katic